mardi 8 février 2011

L'esprit des lois...

Tu connais deux petits hommes au destin prestigieux..
L’un qui s’appelait Napoléon était un génial législateur. Ses codifications encore appliquées, à peine actualisées, ont été copiées avec succès dans le monde entier. L’autre se prénomme Nicolas et fabrique à la pelle, à l’occasion de faits divers médiatisés, des dispositions qui font doublon et/ou restent lettres morte parce que non suivies de décrets d’application ou tout bonnement retirées du circuit !! Parallèlement la justice est privée des moyens essentiels à son bon fonctionnement.
Napoléon respectait la justice, Nicolas considère qu’il doit l’affaiblir comme un contre pouvoir gênant, corvéable, et la rend responsable des disfonctionnements, inévitables dans ces conditions. Le prétexte de sympathie avec les victimes est inepte et d’une démagogie consternante. Comme si l’appareil, judiciaire n’était pas là, aussi, pour les protéger !
Tu as dit : « Bravo, mesdames et messieurs les juges » ! Votre mouvement exceptionnel est bien la preuve que les choses doivent changer, et qu’on reprenne en haut lieu le sens de la responsabilité et de la juste application de la loi dont vous êtes les garants fièrement indépendants.

================= (Tu m’as raconté, pour alléger l’atmosphère, l’ancienne histoire des dirigeants d’un pays africain qui avaient fait appel à un collège de juristes français pour moderniser leur code pénal, précisant :
-Nous tenons cependant dans l’échelle des peines à conserver tout en haut la « peine de mort. »
-A la suite de la liste des crimes majeurs, les juristes, dans un souci d’humanité, formulent ainsi la peine encourue : « le coupable sera condamné à mort et sa famille placée dans un foyer ».Les plénipotentiaires ont l’air troublé, se consultent, et,
-Nous comprenons très bien la peine de mort, mais pourquoi brûler la famille
!!

2 commentaires:

  1. cette histoire de "foyer", si j'osais je dirais que c'est à mourir de rire, mais je n'en n'ai pas le coeur...


    Quant à Nicolas, il faut bien comprendre que ce petit VRP qui n'a aucune idée de ce qu'est la grandeur d'un pays, vendrait père et mère pour un plat de lentilles... c'est dire comment un "chef d'état" se donne pour seule mission d'affaiblir au maximum son Etat, dans le seul but de le morceler, de le vendre et de s'en laver les mains.
    Plus les services d'états seront affaiblis, plus leurs incompètences pointées du doigt valoriseront la nécéssité de services privés.

    L'équation est simple.

    A nous de savoir jusqu'où nous sommes capables de le tolérer.

    Le peuple Tunisien nous a pourtant indiqué la sortie...

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