jeudi 16 février 2012

Toutous.

Je ne veux plus de chien, j'aimais tant ma Peca épagneul irlandais à taches rousses! Il y a longtemps... nous avons été inséparables pendant 16 ans, nous vivions au même rythme dans une vie sans contrainte où nous pouvions partager des plaisirs sains, des jeux avec des enfants confiants, la même nourriture et les mêmes promenades en toute liberté...Tu me vois avec un husky emprisonné dans un appartement au troisième? Avec un chihuahua fragile greffé au creux du coude? me laissant entraîner par un robuste labrador insatisfait au bout d'une laisse invalidante, éviter les enfants avec un bull dogue honteux de l'effet qu'il produit, ramasser sur le trottoir les crottes fumantes d'un fox terrier  dont les yeux tendres demandent pardon, programmant les dispendieuses visites chez le vétérinaire pour réguler à coups de pilules ou de bistouri des fonctions naturelles, achetant pour "mon chéri" des imperméables à pattes,  des doudounes( affublé ainsi il se sent ridicule), pour les frimas qu'il devient incapable d’affronter à cru ,garnissant mon caddie de croquettes à publicité honteuse quand on pense au nombre d'humains qui ne mangent pas à leur faim... NON et NON !!  J'ai trop de respect pour les gens et les bêtes.L'époque ne permet plus les rapports homme-animal comme je les conçois. Tu me dis, te rassurant aimablement sur mon sort : -"Quelqu'un t'attendra le soir, tu ne seras plus seul", ajoutant ton égoïsme à ce que tu supposes du mien ; tout le monde content et le chien à la niche.
Tiens, je préfère  me réjouir de ces images : 


 http://www.youtube.com/watch_popup?v=qFP28ANXLLA&vq=medium

8 commentaires:

  1. Oh! Manouche... comme je ne suis (pour une fois) pas d'accord avec toi! Il est des conditions dans lesquelles on ne peut avoir de chien;vivre en ville, par exemple.
    Mais en dehors de ça, ma philosophie est la suivante: la vie d'un chien (ou d'un chat) est courte; plus que la nôtre; aussi celui qui s'en va laisse la place à un autre qui a besoin de nous, de nos soins, de notre amour.
    Et les arguments du genre je l'ai tant aimé, je n'en aimerai jamais un autre , c'est du pipeau. Celui qui vient ne fait pas oublier celui qui part, puisqu'il est différent; on l'aime autant, mais autrement.
    Quant à ce qu'on dépense pour eux alors que des petits enfants meurent de faim, autre pipeau! Nos chiens font vivre une industrie qui emploie des gens qui ont besoin de ce travail pour vivre; et on n'est pas obligés de les ridiculiser avec des bottines, des manteaux et des colliers incrustés de strass. Un bon matériel peut servir à plusieurs générations de chiens; un visite annuelle chez le vétérinaire évite des frais parfois excessifs.
    Certes la misère du monde est à soulager, mais ce n'est pas en délaissant chiens et chats.
    Un philosophe a dit qu'on mesurait une civilisation à la manière dont elle traite ses animaux.
    Ceci posé, j'admet qu'on ne veuille pas s'imposer les contraintes que suppose la vie avec un animal quel qu'il soit et dans ce cas, oui, il vaut mieux ne pas en avoir. La contrainte est pourtant bien mince en regard de l'amour qu'on reçoit..
    P

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  2. "Toutoutous, vous saurez tout sur le z.... "
    H5

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  3. @ almanachronique
    J'espère que tu voudras bien le croire : je partage ton argumentation.Bizz.J.

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  4. Mais bien sur que je te crois... On fait comme on peut et il vaut mieux ne pas avoir de chien que d'en rendre un malheureux...
    Et puis, tu le sais probablement, je crois au hasard.
    Si un chien (ou un chat, ou un poisson rouge, ou une baleine à bosse, va savoir!) si donc, un chien a besoin de toi, il saura se trouver sur ta route....
    Kiss
    P

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  5. Après une épagneule, plus de chien moi non plus, 100% d'accord. Enfin, jusqu'au jour où je changerai d'avis, mais ce n'est pas pour tout de suite.

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  6. Comme disait Béru : "Avec ma femme ça suffit, c'est une espagnole bretonne".
    H5

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  7. toutou or not toutou, là est la question,
    mais nous avons tous de bonnes raisons
    d'en avoir ou pas à la maison.
    d'accord pour ton analyse sur la distorsion
    qui peut exister entre le sort de certains enfants
    et les chiens chiens à leurs mémères.
    Bellemiche

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