jeudi 25 septembre 2014

Dura lex





Une vieille demoiselle se présente chez

un notaire pour enregistrer l'acte d'achat de sa maison récemment acquise.

Le notaire l'invite à s'installer, appelle son clerc à qui il demande textuellement :

 "Veuillez, s'il vous plait, ouvrir la chemise de mademoiselle, examiner son affaire, et
 si les règles ne s'y opposent pas, faites une décharge pour qu'elle entre en jouissance
 immédiate !"

On n'a toujours pas rattrapé la vieille fille !!!!!

Pour moi, elle n'aurait pas dû fuir : elle aurait dû essayer de tirer
la chose au «clerc»....!

mercredi 24 septembre 2014

lundi 22 septembre 2014

Journée du patrimoine

Ce matin je me promenais innocemment dans le parc près de la rivière sous un soleil digne d'un vrai mois de juillet. Voilà que je tombe sur  un cercle d'une quinzaine de personnes en conférence-débat, discutant sous les chênes de " L’économie de l'eau". Bon. Sympa mais pas de quoi mettre le feu à celle du lac.
- Je vous remercie dit l'animatrice et maintenant, toujours dans l'esprit de notre Patrimoine Naturel nos élus vous convient à un repas issu exclusivement de notre belle nature.
Pourquoi pas. J'ai bien regretté de n'avoir pas mon appareil photo pour immortaliser cette présentation originale.
Une série de tables basses, pieds en rondins dessus en ardoise couvertes de nourritures improbables colorées et parfumées. Une déco de  larges feuilles de fougères, et en guise d'assiettes, au choix, des grandes feuilles ( comestibles) des moitiés de calebasses, d'énormes coquilles Saint Jacques...
Un banc recouvert de mousse pour s'essuyer les doigts.
- Approchez-vous, prenez un gobelet en bambou pour goûter aux boissons de menthe, thym ou sarriette.
 J'avais soif, j'ai bu. J'avais faim j'ai mangé. Quoi ? difficile de retenir le nom de ces ingrédients plus bio que bio issus de notre environnement immédiat et pour moi parfaitement inconnus. Je dégustais une sorte de cookie à l'ortie, au maïs et aux girolles saupoudré de pétales de fleurs quand l’artiste qui avait préparé ce banquet s'est approchée de  moi, mince et nerveuse comme un fil de haricot, un très joli visage sous une tignasse emmêlée.Très sincère  je lui ai dit: "c'est délicieux".
Elle, comme si elle avait marché sur une vipère :
- Non !  ce n'est pas délicieux, c'est...Moi, quand on me ferme la porte au nez j'ai les esgourdes qui se bloquent et je n'ai rien  entendu des qualificatifs qu'elle juge plus appropriés à son œuvre.
Un grand costaud  habillé comme un charbonnier ( de charbon de bois évidemment) son compagnon sans doute, faisait passer des sauces jaunes rouges et vertes dans de profondes coquilles d'huitres . Étant donné son gabarit  je le soupçonne de s'évader de temps à autre de sa hutte en rondins éclairée à la luciole pour dévaler vers le patelin le plus proche et s'offrir en douce des hamburgers-coca...
J'ai continué ma dégustation avec, je ne sais pas si on dit légumes, plantes ou herbes, des choses longues rondes, juteuses ou piquantes présentées sur des sortes de toasts dont je pas reconnu le goût mais la couleur : gris-chiné. Enhardie, je me suis cassée en deux pour piquer encore au ras du sol des sortes de rouleaux de printemps garnis de verdures croquantes, délicieuses. Pan sur la main! on ne dit pas délicieuses. Qu'y avait-il encore ? Ah oui, des tartelettes aux baies de pyracantha! Je crois que ce sont elles qui m'ont achevée. L'ensemble a eu raison de mon gésier pourri peut-être mais plus accoutumé aux colorants, conservateurs et autres steaks-frites...
Le rototo c'est mignon quand on est bébé, mais plus tard...j'ai cru m'en sortir en piquant des mûres et des figues mais pas moyen d'endiguer les remontées acides.
Pourtant je l'aime, moi, la Nature !
J'ai les dents du fond qui baignent dans le vitriol mais je suis ravie de l'expérience .
C'était plus marrant que  de faire la queue pour avoir droit à la visite du musée du Moulin à Café !


Et pour ne pas mourir idiot :


samedi 20 septembre 2014

Médiéval.



Enfin quelque chose d'original dans le domaine de la chanson !
Du talent dans  le jamais entendu .

Un artiste complet à forte personnalité.
Luc Arbogast est un merveilleux troubadour avec ses paroles venues de multiples univers et sa voix à la magique tessiture.

vendredi 19 septembre 2014

Acccélération

Ce 17 septembre 2014 à côté de la Mairie le Café du Commerce regorge de chalands, qui, comme moi, allongeguibollent devant un demi glacé. Je rafraichis mes doigts sur le verre embué. 32° affiche le thermomètre mural. En marcel et short les agents municipaux rougeauds sur leur grande échelle déroulent les guirlandes de Noël.
- Oh messieurs comment vous y allez, c'est pas encore le moment !
- Ben non, mais on installe tout le fourbi maintenant pour faire des économies.
Des économies! quelle trouvaille!
Envie de vous souhaiter à tous un excellent anniversaire, et pourquoi pas dans la foulée tous les suivants aussi . Ne soyons pas radins je vous souhaite encore un bel automne, un joyeux Noël et de belles Pâques en chocolat !
La bière fraiche étant propisse, comme chacun le sait, à la réflexion philosophique, j'extrapole avec les bans de mariage placardés à côté, désirant pour les futurs époux un heureux mariage et un divorce encore plus réussi. J'éponge mon front suant pour cause de canicule et d'une aussi intense réflexion.
Dire que je gaspillais au sens propre et figuré en achetant chez Leclerc les fournitures scolaires à la rentrée et non en juin comme on me le proposait ! Dans les gondoles ( il y a de quoi rire) c'était déjà la Toussaint et sa cohorte de fleurs en plastique! La fuite en avant. Le temps c'est de l'argent.
Il y a quelque part dans cette la démarche mercantile, pour ceux qui l'adoptent, un certain optimisme quant à l'assurance qu'il y aura des lendemains... 
Mais j'ai l’impression que le film se déroule en accéléré. Je préférais le temps où, comme disait ma grand-mère : " A chaque jour suffit sa peine". Pourtant elle  disait aussi : "Il  faut suivre la mode ou quitter le pays"...
Demain je m'achète un dentier et, rapiat jusqu'au bout, un déambulateur...

- Putain quelle chaleur, garçon trois demis !

jeudi 18 septembre 2014

Soyez dans le coup !



Personne n'a oublié ce look infernal .
En feuilletant les pages-mode de Gala j'ai constaté que la collection automne hiver semble s'être inspirée de ce sketch.
Ne jetez rien, un jour ou l'autre avec vos vieilles nippes vous serez tout à fait IN .

mercredi 17 septembre 2014

Ils l'ont trouvé !

La ceinture à surveiller son tour de taille
 Les chaussons pour vols de nuit.
Le papier toilette spécial patience.

lundi 15 septembre 2014

Mystique symétrie


                                 Quand on lève les yeux au ciel
                                 Qu’aucun désordre ne vienne perturber la méditation.

samedi 13 septembre 2014

mercredi 10 septembre 2014

Péri-scolaire.




 Olivier reconnaitra les siens....


Selfs fifis d'amour... de soi








Je me selfie
Tu te selfies
Nous nous suffisons.



mardi 9 septembre 2014

Le mardi c'est histoire


Tout commence en janvier 1686, où Louis XIV tombe subitement malade.
Il semble qu'il se soit piqué en s'asseyant sur une plume des coussins qui garnissaient son carrosse déclenchant un abcès à l'anus, qu'il aurait fallu immédiatement inciser pour éviter que la blessure ne s'infecte. Mais les médecins du roi, épouvantés à l'idée de porter la main sur le fondement de la monarchie, optèrent pour des médecines douces, type onguents. Ces méthodes ne donnèrent aucun résultat.
Tout cela dura près de 4 mois et les douleurs royales ne cessaient pas !
Brusquement, vers le 15 mai, les chirurgiens, verts de peur,soupçonnèrent l'existence d'une fistule. Ce fut l'affolement général.
Finalement, le 1er chirurgien Félix de Tassy décide d'inciser et "invente" un petit couteau spécial,véritable pièce d'orfèvrerie dont la lame était recouverte d'une chape d'argent.
Mais il fallut encore 5 mois pour fabriquer ce petit bijou...
L'opération eut lieu le 17 novembre - sans anesthésie ! Il faudra
encore 2 autres incisions (la plaie ayant du mal à se refermer pour cicatriser) pour qu'enfin à la Noël 1686, on puisse déclarer que le roi était définitivement sorti d'affaire...et mettre fin aux rumeurs qui, à l'étranger, se propageaient disant que Louis XIV était à l'agonie.
Dès l'heureuse issue de l'intervention connue, des prières furent
dites dans le royaume et les dames de Saint Cyr création de Mme deMaintenon, décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi.
La supérieure, Mme de Brinon (nièce de Mme de Maintenon)écrivit alors quelques vers assez anodins qu'elle donna à mettre en musique à Jean-Baptiste Lully :
Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi . A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu'il ait un règne heureux
Et l'appui des cieux !
Les demoiselles de Saint Cyr prirent l'habitude de chanter ce petit cantique de circonstance chaque fois que le roi venait visiter leur école.
C'est ainsi qu'un jour de 1714, le compositeur Georg Friedrich Haendel, de passage à Versailles, entendit ce cantique qu'il trouva si beau qu' il en nota aussitôt les paroles et la musique. Après quoi, il se rendit à Londres où il demanda à un clergyman nommé Carrey de lui traduire le petit couplet de Mme de Brinon.
Le brave prêtre s'exécuta sur le champ et écrivit ces paroles quiallaient faire le tour du monde :
God save our gracious King,
Long life our noble King,
God save the King!
Send him victorious
Happy and glorious
Long to reign over us,
God save the King !
Haendel remercia et alla immédiatement à la cour où il offrit au roi -comme étant son œuvre - le cantique des demoiselles de Saint Cyr.
Très flatté, George 1er félicita le compositeur et déclara que,
dorénavant, le "God save the King" serait exécuté lors des
cérémonies officielles.
Et c'est ainsi que cet hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration
- d'une Française (Mme de Brinon),
- d'un Italien (Jean-Baptiste Lully -ou Lulli-) naturalisé français,
- d'un Anglais (Carrey),
- d'un Allemand (Georg Friedrich Händel -ou Haendel-) naturalisé britannique, et ...
d'un trou du c… Français, celui de sa Majesté Louis XIV.
Un hymne européen, en fait !
Si Louis XIV ne s'était pas mis, par mégarde, une plume dans le derrière , quel serait aujourd'hui l'hymne britannique ?...
Pourrez-vous désormais écouter "God save the Queen" sans penser à cette petite plume?

samedi 6 septembre 2014

Vu sur la plage cet été...

Bronzages zé tatouages


Idée géniale: la tunique perforée donne après bronzage un superbe tatouage indolore et temporaire


                            
                             Certains optent pour le total look, d'autres jouent l'antithèse.