mercredi 29 février 2012

Les boules.

Après les Césars , les Oscars,les félicitations des politiques et des "people", la presse écrite,les radios , les plateaux de télé, le délire des critiques, les rediffusions au cinéma...
C'est l'over dose  pour ce film français( tourné à Hollywood à la gloire du cinéma américain), "The artist" " en général et le talentueux Jean Dujardin en particulier.Il a déclaré avoir peur de fatiguer,avec cette remarque délicieuse: je m'auto gonfle !!


lundi 27 février 2012

Cauchemar sociétal.

Dimanche d’invitation dans un grand, non par les étoiles mais par la superficie, restaurant asiatique.
A chaque table de deux ou quatre ; des convives (il faudrait  en l’occurrence une analyse de ce beau mot) branchés ou débranchés, délaissant  leurs nems et autre porcs caramel pour  tapoter continuellement sur leur portable. Les baguettes ripant sur les champignons noirs gluants jusqu’à la sortie de route, les crevettes débarrassées de leur coque de beignet avec les doigts, coulis coulant,  n’attirent pas l’attention des voisins au regard absent ! Un jeune couple sympathique qui n’a pas échangé un seul mot en direct mais beaucoup d’autres par écrit, lesquels ? Avec qui ?
Arrêt sur image de ce rassemblement de dîneurs  silencieux, insensibles au cadre, loin des gens en chair et en os ainsi que du contenu de leur assiette, accrochés à  leur bakélite…
Ce soir la tivi diffuse, entre autre inepties,  une grotesque Barnabysérie. On y voit  l’habituel village paisiblement fleuri, So british, servant  chaque semaine de cadre innocent aux plus atroces des crimes. Là, il s’agit de l’expédition abominable de culs terreux  affublés de bois de cerf, carburant à l’alcool à 90.Images grotesques captées involontairement avant de « dérazapper ».
Au mitan d’un sommeil du juste, surgit le rêve né du choc de ces deux séries d’images dans mon cerveau primaire particulièrement reptilien. On y voit une foule de passants de tous âges de tous sexes et couleurs, leur visage arrêté au dessus d’yeux inexpressifs est prolongé, pour certains par une énorme ramure de cerf, pour d’autres par une antenne vivante, en râteau ou parabolique. Ces gens se croisent dans la rue en mode zombie.
Cœur serré par l’urgence du message à délivrer, indéfini, mais vital pour tous, je tente désespérément d’attirer leur regard tourné vers l’intérieur et de pénétrer le bouclier « indifférentique » qui les entoure. En vain.
Ils communiquent.

dimanche 26 février 2012

Adour, amour, toujours...

ADOUR pleure en quittant Maubourguet
Ses montagnes des Pyrénées,
Adour elle salue Riscle , Aire et Grenade
Et continue son escapade,
Adour a St Sever elle s'étire
A Dax elle coule de plaisir,



l'Adour lorsqu' elle entend chanter le soir
La Belle Dacquoise à l'oeil noir
Mais à Port-de-Lanne l'attend,
Le gave de Pau son amant,
Adour Jusqu'à Bayonne
Ils se préparent à vivre la plus belle histoire, d'AMOUR .

vendredi 24 février 2012

                                           

                                               "Il faut bien se le dire avec tristesse
                                                Les femmes nues jolies ne coïncident jamais
                                                Avec les jolies habillées
                                                Il y a naturellement des exceptions
                                               Ma femme, pour commencer. La vôtre aussi
                                               Si vous avez écrit ces lignes
                                              Mais je ne le crois pas, vous mentez comme je respire."


                                                                                                                                     BORIS VIAN.


jeudi 23 février 2012

Lève toi et marche !

 Aujourd’hui envie de miracle:


A

mardi 21 février 2012

Lire.

Avec le titre« Rien ne s’oppose à la nuit »   tiré de la chanson «Osez Joséphine «  d’Alain Bachelung on sait que le roman  de Delphine de Vigan sera sombre.
La saga familiale à laquelle elle s’attache ne peut que toucher chacun d’entre nous dans sa complexité , son foisonnement . Des  heures heureuses  et des deuils qui n’en a pas vécu ?
Un de mes amis a feuilleté une première partie riche en descriptions des membres de la famille et des péripéties, en général  originales et joyeuses, qu’ils vivent :
-C’est bien un livre écrit par une femme pour des femmes !
-Détrompe toi, ami et vas jusqu’à le seconde partie . Tu y apprendras que sous l’aimable vernis d’une famille en papier glacé de magazine bien pensant  se cachent des drames , de terribles souffrances dévastatrices. Oui ,il faudrait que ce livre soit lu par des hommes dont les meilleurs d’entre eux ne comprennent pas tout à fait les dégâts irrémédiables que peut produire chez une femme le viol , l’inceste en particulier. La blessure ne guérit jamais malgré des moments de la vie qui peuvent avoir une apparence bénéfique. Le plus terrible est que la douleur va augmentant, aggravée par un cruel et paradoxal sentiment de culpabilité , jusqu’à l’insoutenable.
Impossible d’échapper au souvenir blessant du crime et aussi du silence qui l’entoure dans l’étouffante atmosphère familiale qui doit taire l’impensable.
Oui, messieurs, lisez attentivement cette longue descente aux enfers qui fait d’une jeune fille, qui avait tous les atouts dans son jeu, une ruine irrémédiablement perdue jusqu'à l'échéance fatale.

samedi 18 février 2012

Vive Chaplin! Vive Audiard!




Quant à la critique...

Mes gentils tout aimables:
-Va donc voir un film comique, tu as besoin de rire. Patatras l'affiche de "La Taupe" avec ses inscriptions plus que flatteuses, l'indication d'une multitude de distinctions, m'a fait bifurquer. La FAUTE!
Quand ma grand-mère admirait la croissance de ses petits enfants elle s'écriait:
- Ils nous poussent.(sous entendu vers la sortie définitive ).
Ce film m'a fait faire un grand pas en avant.
Alors que j'étais capable d'admirer le jeu des acteurs ,les images, la musique d'Iglésias ( fils) à part la trajectoire du héros qui meurt (mais pas pour de vrai) aux premières images,  je n'ai rien compris à l'intrigue...
Ça c'est une grande première, un vrai coup de vieux; d'accord Le Carré écrit des romans labyrinthiques mais quand même! j'aimerais des éclaircissements...

Si quelqu'un a pédalé comme moi dans la choucroute ; me le dire, je me sentirais moins seule.

vendredi 17 février 2012

Haut les coeurs!


"Quand un unijambiste se lève du mauvais pied il s'en rend compte tout de suite".

Celui-ci ne risque rien!
Après " Intouchables", voici "Imbattable" :

jeudi 16 février 2012

Toutous.

Je ne veux plus de chien, j'aimais tant ma Peca épagneul irlandais à taches rousses! Il y a longtemps... nous avons été inséparables pendant 16 ans, nous vivions au même rythme dans une vie sans contrainte où nous pouvions partager des plaisirs sains, des jeux avec des enfants confiants, la même nourriture et les mêmes promenades en toute liberté...Tu me vois avec un husky emprisonné dans un appartement au troisième? Avec un chihuahua fragile greffé au creux du coude? me laissant entraîner par un robuste labrador insatisfait au bout d'une laisse invalidante, éviter les enfants avec un bull dogue honteux de l'effet qu'il produit, ramasser sur le trottoir les crottes fumantes d'un fox terrier  dont les yeux tendres demandent pardon, programmant les dispendieuses visites chez le vétérinaire pour réguler à coups de pilules ou de bistouri des fonctions naturelles, achetant pour "mon chéri" des imperméables à pattes,  des doudounes( affublé ainsi il se sent ridicule), pour les frimas qu'il devient incapable d’affronter à cru ,garnissant mon caddie de croquettes à publicité honteuse quand on pense au nombre d'humains qui ne mangent pas à leur faim... NON et NON !!  J'ai trop de respect pour les gens et les bêtes.L'époque ne permet plus les rapports homme-animal comme je les conçois. Tu me dis, te rassurant aimablement sur mon sort : -"Quelqu'un t'attendra le soir, tu ne seras plus seul", ajoutant ton égoïsme à ce que tu supposes du mien ; tout le monde content et le chien à la niche.
Tiens, je préfère  me réjouir de ces images : 


 http://www.youtube.com/watch_popup?v=qFP28ANXLLA&vq=medium

mardi 14 février 2012

S.V.P garçon ,une aspirine.

"Qu’est-ce qui est apparu en premier : l’œuf ou la poule ? ».
Une variante de la même série feint de lever le paradoxe en demandant quelle définition l'on adopte pour « œuf » : un œuf pondu par une poule ? Ou comme un œuf donnant naissance à une poule ? La poule le précède dans le premier cas (par définition) alors qu'elle le suit dans le second (par définition aussi).
Il n'y a pas davantage de paradoxe si l'on définit l'œuf comme ce qui est à la fois pondu par une poule et donnant naissance à une poule. En réalité, le premier œuf de poule, du fait qu'il était le premier, a nécessairement été pondu par un autre animal qu'une poule, sans quoi il ne serait pas le premier œuf de poule, mais au mieux le second. En ce cas, l'œuf précède la poule, mais par simple conséquence d'une définition ad hoc.
 Partant du fait que le matériel génétique n’évolue pas durant la vie d’un organisme , on en conclut que le premier oiseau à devenir une poule a du nécessairement commencer par être un embryon à l’intérieur d’un œuf, condition indispensable à sa mutation. Aucun volatile n’a pu devenir une poule après sa naissance.
 C’est donc l’Œuf le premier !

C.Q.F.D.   
Quoique ????


dimanche 12 février 2012

L'ascension sociale.Le parapente.




Il semblerait que la gestuelle du slogan socialiste ait été empruntée à Franck Lepage !
Souhaitons que les niveaux sociaux se confondent tous et le plus haut possible, grâce, entre autres, à la culture...

samedi 11 février 2012

"Angelica".

Certains lecteurs s’attachent au parallèle entre l’auteur et ses écrits, soulignant leur étonnement  de possibles divergences   entre la personnalité du romancier et la teneur de l’œuvre.
Ce jeune homme, au physique de sportif de haut niveau, musicien de jazz a fait partie d’un dynamique Boys band ! Difficile de réaliser qu’il est avant tout un auteur à succès, principalement adulé par les américains. Il serait pour eux le nouveau Stephen King…
Arthur Phillips a  le don de créer  avec précision des univers  apparemment très éloignés de lui. Son imagination  féconde le transporte  dans des époques et des lieux sans rapport avec son vécu ;  habités de personnages  dont aucun ne lui ressemble, dotés de psychismes d’une folle complexité….. Ses connaissances, son goût de l’Histoire les font vivre dans des univers parfaitement plausibles.
 C’était déjà le cas pour « Prague » et « L’Egyptologue ». Dans ce dernier ouvrage magnifiquement construit en forme d’énigme qui tient le lecteur haletant ; il réussit à l’amener page après page sur les traces du héros, dont la conclusion nous  révèle …l’inexistence ! L’intelligence stratégique de Philips est perçue par certains  rationalistes dépités, comme un  traitement  irrespectueux du lecteur, du même genre que celui  « d’un faiseur de livres ».
Son dernier roman « Angelica », après l’histoire hongroise, la recherche archéologique en Egypte nous invite dans  l’atmosphère oppressante  de l’Angleterre victorienne. Enveloppés d’une ambiance inquiétante, les quatre personnages principaux  s’exprimant chacun à leur tour, au lieu d’apporter des éclaircissements, nous perdent dans des labyrinthes psychologiques, des drames réels ou supposés qui demeureront  mystérieux. Quelle maîtrise de l’écriture ! Et ce style aussi lourd que le destin de ses  héros,  manipulés à la perfection, comme le lecteur, perdu dans la recherche d’une vérité insaisissable… Beaucoup de « si oui », suivis de « sinon » et de « peut être » …L’apparition inopinée d’un narrateur extérieur à l’histoire ajoute encore du trouble au trouble. Phillips nous promène à travers des cauchemars répétitifs dont le sens reste obscur. Ecrire 500 pages  passionnantes sans donner de réponses aux mille questions qu’elles posent, gageure réussie !

jeudi 9 février 2012

Aujourd'ui le chemin est gelé...

Et le gendarme zélé.
Mais le cœur des gens du voyage est chaud, les voix mâles et la musique allègre!


mercredi 8 février 2012

Oscar or not Oscar?

Encore plus fort:
En noir et blanc, et muet, et... immobile!



mardi 7 février 2012

Petite annonce.

"La dame au camélia" ne peut plus assurer son service pour cause d'intempéries; reprendre contact au moment du dégel.


lundi 6 février 2012

Choseries de comptoir.

A Marseille avec Internet c'est : moins belle la vie!
Pour bien commencer la semaine :
Autour d'un "canon de rouge" une démonstration de "la sagesse des anciens"...


samedi 4 février 2012

Oh ! La Fontaine !


                              Le corbeau, le lapin et le renard


"Le corbeau sur un arbre perché
Ne faisait rien de sa journée,
Le lapin voyant le corbeau
L'interpella ,dit aussitôt 
Moi aussi comme toi puis je m'asseoir
Et ne rien faire matin et soir ?
Le corbeau lui répondit depuis sa branche
Bien sûr, ami à la queue blanche
Dans l'herbe verte peux te coucher
Et ainsi de la vie profiter.
Blanc lapin s’assoit alors par terre
Et sous l'arbre reste à ne rien faire
Tant et si bien qu'un renard affamé
Voyant ainsi le lapin somnoler
S'approcha du rongeur en silence
Et d'une bouchée en fit sa pitance" 

                                                           Moralité:
Pour rester assis à ne rien branler
Il vaut mieux être très haut placé.

vendredi 3 février 2012

Et patati et patata...

Les mots parasites du langage courant sont un effet de mode , heureusement, ils varient avant d'être trop pesants dans le discours.
Le discours, c'est à dire le parler du citoyen de base.En dehors des patois ou divers argots, le français moyen, quoi. "Quoi" , en voilà un.
Les "au fond", les "n'est-ce pas", les "en fait", les vous voyez" les "vous savez" et autres archaismes ont laissé la place au "voilà". Celui là est très pratique dans les milieux "autorisés" et ceux plus modestes (auxquels on n'autorise pas grand-chose)...Il a sur ses prédécesseurs l'avantage de s'accompagner de mimiques explicatives. Un exemple:
-"La paupérisation augmente,"voilà"... (yeux au ciel, mains ouvertes )" on peut soit continuer la démonstration, soit laisser à son ou ses interlocuteurs le soin de la terminer. Quelqu'un se lèvera:
-"Voilà" ce qu'on peut en penser est-ce réversible, "voilà"?etc...
Le parler simple, clair,est devenu une rareté très précieuse. Ah! les entraînements du stage d'avocat et le "choix du mot juste porteur de l'idée forte"... On se souvient:
"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément".
Nombreux ceux qui se plaignent du manque de liberté, du défaut de communication. L'étude et la pratique d'un langage précis leur donnerait une force de conviction, une présence vivace dans le lien social.
Les discours de nos politiques vont être plus que jamais un vaste champ d'observation.On peut les écouter avec le plus grand sérieux, souvent, hèlas, il vaut mieux en rire :

mercredi 1 février 2012

Protection des animaux ! Développement de l'élevage national !

Les écologistes nous demandent de respecter les espèces sauvages. Les politiciens nous conseillent de "produire français", d' "acheter français", idée sinon géniale, du moins incontestable . Devoir civique, particulièrement en période de crise.

A midi, au Restau U, menu affiché :
Aujourd'hui sauté de Kangourou.De quoi s'échapper en faisant des bonds pour se taper la tête contre la suspension !

 

Défifoto: Temps pourri.

 Cette photo , la plus cra- cra inspirée directement d'une promenade à risques je l'ai intitulée :
                                               
                                                         Temps pourri pour les piétons.




Pour me faire pardonner une plus classique:

                                                    Le reflet d'un temps pourri