mardi 21 février 2012

Lire.

Avec le titre« Rien ne s’oppose à la nuit »   tiré de la chanson «Osez Joséphine «  d’Alain Bachelung on sait que le roman  de Delphine de Vigan sera sombre.
La saga familiale à laquelle elle s’attache ne peut que toucher chacun d’entre nous dans sa complexité , son foisonnement . Des  heures heureuses  et des deuils qui n’en a pas vécu ?
Un de mes amis a feuilleté une première partie riche en descriptions des membres de la famille et des péripéties, en général  originales et joyeuses, qu’ils vivent :
-C’est bien un livre écrit par une femme pour des femmes !
-Détrompe toi, ami et vas jusqu’à le seconde partie . Tu y apprendras que sous l’aimable vernis d’une famille en papier glacé de magazine bien pensant  se cachent des drames , de terribles souffrances dévastatrices. Oui ,il faudrait que ce livre soit lu par des hommes dont les meilleurs d’entre eux ne comprennent pas tout à fait les dégâts irrémédiables que peut produire chez une femme le viol , l’inceste en particulier. La blessure ne guérit jamais malgré des moments de la vie qui peuvent avoir une apparence bénéfique. Le plus terrible est que la douleur va augmentant, aggravée par un cruel et paradoxal sentiment de culpabilité , jusqu’à l’insoutenable.
Impossible d’échapper au souvenir blessant du crime et aussi du silence qui l’entoure dans l’étouffante atmosphère familiale qui doit taire l’impensable.
Oui, messieurs, lisez attentivement cette longue descente aux enfers qui fait d’une jeune fille, qui avait tous les atouts dans son jeu, une ruine irrémédiablement perdue jusqu'à l'échéance fatale.

2 commentaires:

  1. Encore ????
    au secours, besoin d'air frais , ma manouche !

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  2. et be çà saisit, l’humour au delà du subversif je t'embrasse
    je fais référence à ta noix de coco
    et bravo tu as l’art de donner envie de lire le livre dont tu nous parles belle journée et à vient^to tes visites sont toujours pétante surprenante , un vrai bonheur
    Frankie, becs

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