samedi 29 octobre 2011

ROBERT LAMOUREUX .



Cette gouaille , pleine de charme, a fait des adeptes depuis les années soixante.
Il est un des pères du stand up mais son style titi parisien à blagues est inimitable.
Le canard est toujours vivant mais lui est parti pour toujours.
Pour lui une ultime plaisanterie pour nous un triste Halloween...
Merci de nous avoir fait rire monsieur Lamoureux avec élégance et tendresse.

mercredi 26 octobre 2011

Info ou Intox ?



Mata Hari fausse espionne vraie femme facile a été sacrifiée comme symbole des demi-mondaines menant la belle vie loin du front.Margaretha Geertruida Zelle , néerlandaise au charme trouble est experte dans les choses de l’amour s’inventant une éducation sexuelle sacrée en Inde elle se lance dans une carrière de danseuse sous le nom exotique de Mata Hari. En 1916 recrutée par les services de renseignements allemands elle accepte d’espionner à Paris…ou un emploi identique lui est offert par les renseignements français !
Les deux services ne sont pas dupes et le rôle de mata Hari, grillée de toute part, parfaitement inefficace ; elle n’a jamais fourni de renseignement sérieux à ses divers employeurs.
Des rumeurs taraudent les poilus : pour les embusqués de l’arrière les orgies succéderaient aux parties fines, pendant que la guerre qui s’éternise est une machine à détruire les couples.
A ces soldats travaillés par le doute il faut prouver qu’en haut lieu, on veille au grain. L’état major décide qu’une tête féminine sera donnée en pâture.
Parfaitement mise en scène à Vincennes, sa mise à mort servira un temps à rassurer les poilus.
Les photos de l'exécution, sans censure, seront gracieusement fournies à la presse.
L’armée n’a pas hésité à fusiller le 15 octobre 1917 une femme à qui on ne pouvait guère reprocher que sa beauté frivole.

mardi 25 octobre 2011

Un automne de lumière.

Bientôt la récolte des olives.

Un look de forêt primaire.



Ciel clément d'octobre.





jeudi 20 octobre 2011

Société de consommation.


Fait pas trop chaud, fait pas trop froid, Madeleine a enfilé le cadeau « Ramar » du mois : une veste longue de forme et de couleur indéfinissables qui sied parfaitement à sa petite personne insignifiante. C’est le jour des courses au « Super Extra ». Très vite elle se rend compte que le lourd caddy presque aussi haut qu’elle tire à gauche, avec une roulette faussée qu’elle essaie en vain de décoincer à coups de tennis à oignons.
Plantée devant les gondoles des « produits frais », elle lit docilement les conseils écrits sur les calicots :
« Mangez cinq fruits et légumes par jour » ; « Ici tous les fruits à moins de 1 euro » Qu’est ce qu’on a pour un euro ? Un fruit, une livre, un kilo ? Madeleine marmonne :
-Tiens, ça me fait penser, aux publicités pour les crédits à « seulement 12 euros par mois », pour sûr ce n’est pas cher, mais on ne sait pas pendant combien de temps il faudra rembourser…
Perplexe elle lit les étiquettes :
- Prunes en provenance du Brésil
- Pommes d’Argentine
-Avocats du Chili
-Figues d’Israël, etc.…

Elle qui avait toujours rêvé de voyages se sent complexée devant ces modestes fruits qui ont traversé les mers et ont été l’objet de soins délicats de conservation .Quel goût peuvent-ils avoir encore après des semaines de containers réfrigérés ?
Pourtant elle essaye de bien acheter, Madeleine, elle a suivi le bœuf quand il fallait, l’a un peu abandonné quand la vache est devenue folle et complètement oublié au vu de la modeste retraite anti- protéine de Pierre.

« Achetez français » ! Mais quoi ? Une botte de radis. Une entrée pour Pierre avec du pain d’où il a banni le beurre remplacé par des tartines d’ « Anémone », la margarine contre le cholestérol avec tous les omégas 3, 6 et peut-être 9...
Bouillies avec deux pommes de terre les fanes feront un excellent potage enrichi des croûtons de la veille. Et en dessert ? Ah, oui, le yaourt « Constipa » qui réjouit le transit, bien qu’un tel menu ne le rende pas nécessaire…
A la" caisse prioritaire", Madeleine fait la queue avec d’autres disgraciés, prioritaire mais encombrée : c’est la seule ouverte à cette heure creuse.
- Dépêchez vous, madame il y a du monde derrière vous.
Ce fichu caddy est tellement profond que Madeleine sur la pointe des pieds doit se vriller pour atteindre le fond et sa fameuse botte de radis ce qui réveille les douleurs d’un vieux zona mal éradiqué.
Essoufflée elle remarque:

-« Autrefois il y avait des jeunes pour aider aux caisses.On la pousse :
-« Vous nous faites perdre notre temps et tout ça pour une botte de radis » !

Madeleine reste calme et même sourit ce matin le Président de la République a annoncé la naissance d’une petite fille, elle est bien contente et Pierre aussi.

mardi 18 octobre 2011

Self control.

Le Ministre des armées quand il est nommé n’a pas toujours la chance, foudre de guerre ou poudre d’escampette, d’avoir à gérer un conflit international.
Le Ministre de la santé ne démarre pas toujours sa carrière en s’illustrant dans la bataille contre une grippe dite tueuse.
Le Ministre des finances n’a pas à chaque désignation la possibilité de lancer un nouvel impôt, une taxe vicieuse, qui porterait son nom…ETC…ETC…
Mais le Ministre de l’Education Nationale, homme clé de l’avenir de la nation, ne peut entrer réellement en fonction sans pondre une de ces énièmes « réformes majeures » qui, de décennie en décennie, font régresser en qualité et résultats la machine à fabriquer la jeunesse. Le principal étant que son nom y soit associé, le Ministre content de lui, sourd à l’avis du public, accroche à son palmarès cette rosette, la plus gratifiante, parmi les autres.
Alors commence le grand ram dam des antis, des profs, des élèves, des parents d’élèves dans le chaos habituel des grèves et au mieux des mises au point qui obèrent la rentrée et mangent une bonne partie du court temps scolaire.
Cette fois il s’agit du « Rétablissement de la Morale à l’Ecole ».De l’enseignement de la morale.
C’est oublier qu’il y a des lunes on faisait à l’école de « l’Education Civique », cela vous a un autre air bien plus sympathique dans le sens laïque et républicain !
Que va-t-on fourrer dans cette « morale » ?
L’observation de l’attitude de la majorité des jeunes dans et hors l’appareil scolaire suggérerait un travail sur « la maîtrise de soi ».
Qui n’a été confronté à ces enfants hurlant et trépignant pour un bonbon refusé ; ces gamins sautant de siège en siège et déchirant rageusement les revues de la salle d’attente de leur médecin, chez les ados des violences verbales et physiques, et puis le désormais traditionnel : « J’ai pété les plombs » ! La belle excuse !
Elle est aussi peu valable que celles qu’adultes, à l’occasion de quelque méfait ils donneront au tribunal : « J’étais bourré », « j’étais sous acide » sans se rendre compte ,qu’en toute justice ,ce ne sont pas des excuses mais des circonstances aggravantes !
Le « j’ai pété les plombs » superbe expression électrique dévoyée dans une lourde scatologie est devenue à tout âge monnaie courante. Employée dans le sens « je n’ai pas pu résister » elle tend à donner une coloration d’irresponsabilité, ouvrant une espèce de feu vert au passage à l’acte, acte qui peut aller jusqu’au crime comme battre à mort une femme ou poignarder un professeur…
La boucle est bouclée, retour au principe éducatif.
Il serait pourtant aisé de faire comprendre que la maîtrise de soi est un grand avantage pour la vie personnelle et la vie en société. Elle est ce qui fait notre noblesse par rapport au monde animal, peut-être notre différence fondamentale.
Et voilà qu’on réalise que tout ce qui pouvait apporter cette essentielle éducation est amenuisé de réforme en réforme jusqu’à disparaitre des programmes scolaires. Pour autant il n’est pas question de morale mais d’exercice, par exemple dans le domaine des arts qui demande tellement d’application, pensons aux musiciens aux danseurs…La pratique du sport et la sérieuse volonté qu’elle exige…
Laisser cette «»discipline » au Ministère des sports, pourquoi pas ? à condition qu’il ait à sa tête un Ministre un peu moins douillet !

dimanche 16 octobre 2011

Jardín de las Delicias. Tabla del Infierno







Aller à Madrid, Musée du Prado.
S’asseoir face au chef d’œuvre de Jérôme Bosch.
Oublier l’époque et le temps.
Ignorer les savantes études de générations de critiques et d’historiens de l’art.
Faire le vide et laisser aller ces folies mystiques et érotiques au plus profond du cerveau reptilien pour ressentir sans comprendre.

Vibrer comme au XVIème siècle avec le bestiaire mythique mêlé à la représentation tragique de l'immuable destinée humaine au traits parfaitement maîtrisés et aux couleurs chatoyantes.
Profiter.

mardi 11 octobre 2011

lundi 10 octobre 2011

Fellinique.

Jaillie des enfers par le trou de la brique,
Née libre et adulte bête mythologique,
Sadique,
Déflore le colchique de crotte prolifique.
Eclair de velours noir qui file satanique,
En griffures aigües sur le blond bois nordique,
Lacère les rideaux en danse fatidique.
Lubrique,
Fait rougir les tuiles de folies impudiques,
Cavale sur le toit en ses amours tantriques.
Maléfique,
Queue dressée moustache horrifique,
Prend possession des lieux sans acte juridique,
Défie de ses étincelants yeux « vert Lalique »,
Les velléités d’usage de la trique,
En me paralysant d’un regard électrique.
Nécrologique,
Matou matois à l’esprit diabolique,
Méfie-toi Méphisto méphitique,
D’Obélisque j’ai reçu de la potion magique !

dimanche 2 octobre 2011

Après la Rom pride.

Injuriés, battus, déplacés, emprisonnés, les nomades ont presque tout perdu sauf leur fierté.


En Europe ils sont les derniers marqueurs humains de l'espace et des saisons.



Sans bagage, libres d'entraves, la route est à eux, aux gens du voyage...



Honte aux sédentaires envieux de ceux qui ont su garder une part d'indépendance perdue par la matérielle multiplication des besoins . Cul de plomb contre semelle de vent!


Et s'il manque une pomme au verger paye toi d'un air de guitare!

http://www.google.fr/url?sa=t&source=video&cd=8&ved=0CEkQtwIwBw&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dy4JlsncEwXI&ei=xA2ITprqFOyO4gTsyJGzDw&usg=AFQjCNFDcE0a6gzVPOSmyD6bhzSkf0HU0g&sig2=R_3QBGEmfqBunzs7KejjUQ




Le cheval est fatigué du même horizon, la roulotte est repeinte aux couleurs de mes envies d'évasion.



A bientôt, peut être...