samedi 25 avril 2015

La chronique du docteur Fred.





Il y a des personnes qui lorsque que vous jetez distraitement  le papier métallique d’un bonbon en font une division blindée. Prenons l'exemple d’une femme qui pique dans une conversation anodine le mot prononcé par son interlocuteur qui, pour une raison quelconque, la blesse. Elle assure aigrement qu’il se réfère à une souffrance ou une contrariété passée. Le compagnon l’ignorait ou l’avait oublié, mais sa remarque légère et innocente comme ce petit bout de papier d’alu, va déclencher la tempête. Orage à épisodes multiples, renouvelés depuis quatre, cinq, dix ans peut être… on dirait comme les tornades qu’il s’alimente de lui-même chaque fois un peu plus violent. L’anecdotique gonfle au dramatique, le reproche tourne au  contentieux et rien ne peut enrayer le phénomène. Ni explications, excuses, regrets... le profil bas silencieux présenté par le prétendu fautif intensifie même la rancune de l’autre.

Il se produit chez l’ulcérée une turista dans les boyaux de la tête se manifestant en acide diarrhée verbale. La comparaison est scato, c’est  possible mais, pense celui qui doit subir, il est parfois nécessaire de se soulager.

 Dans une prochaine conversation le choix minutieux des mots n’empêchera pas qu’il s’en trouvera un qui, malgré son innocuité, déclenchera l’éternel bazar. Le cas est connu, et, on le sait, sans remède. Le processus est vain, improductif sans espoir de consolation et paralyse toute tentative de dialogue. Ce feuilleton à épisodes de plus en plus insupportables peut empoisonner toute une vie.

Certains hommes réduits au silence connaissent ce problème, si des femmes ont la lucidité de se retrouver  peu ou prou dans ce portrait peu flatteur qu’elles mettent un peu de terre sur ce qui les a peinées un jour, renoncent à raviver leur contrariété, à la ressortir démultipliée à la moindre occasion.

Se faire aider peut-être, y réfléchir sûrement

6 commentaires:

  1. J'en connais comme ça qui ont la "turista dans les boyaux de la tête", sans que l'on sache pourquoi !
    Et bien perso, je les oublie complètement.
    C'est grave docteur Fred ?-o)
    Bizzzzzz

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  2. Bonjour , le hasard fait bien les choses
    J'aime beaucoup ton analyse
    Ces personnes sont un peu partout , le mieux serait de ne pas trop entrer dans leur jeu !
    Bonne journée à toi

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  3. Il faut leur offrir des couches... et leur filer une totoche.
    Ces gens sont comme les bébés, mais avec une diarrhée mentale.
    Bizz, Manou.

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  4. Diarrhée verbale à éviter jour de grand vent !!!
    GROS BECS

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  5. Et ce papier faut-il le jeter avec les journaux et autres papiers recyclables ou avec le métal ? Arghhhhhhhh

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