samedi 30 avril 2011
Biodiversité.
« L’octonautile à queue frisée » a été découvert en 1911 par le professeur Ricard lors d’une plongée en bathyscaphe dans les grands fonds entre Java et Samba.
Parmi les moins durs des mouluxes, il n’a pu résister à la pollution des océans riches en métaux lourds et en ions légers.
Une équipe de cinquante trois chercheurs du Séreinéresse , spécialiste en moulologie , a travaillé sans relâche ces dernières décennies , soucieuse d'étudier et combattre la diminution exponentielle de cette population abyssale.
(Inversement proportionnelle était la jubilation des autochtones dont on peut comprendre l’ingratitude après avoir ingéré, pour les besoins de la science, un de ces mouluxes à la saveur excrémentielle).
Il faut le reconnaître, par nature, quel que soit le contexte, la race octonautile n’était pas prédisposée à dépasser deux ou trois millénaires :
Sa reproduction ne peut avoir lieu que les nuits de pleine lune et seulement quand le Cancer est dans le Capricorne ; ce qui lui a valu par les analphabètes idionésiens l’appellation, bien méritée, de « bête caca. »
Reproduction qui s'est avérée, analysée attentivement, d'autant plus problématique , que l’animal est pourvu, au sein de sa toison, d’un appareil génital bivalve et tricycle particulièrement complexe surmonté de six yeux aux facettes vicieuses.
D'où la dramatique disparition de cette espèce attachante.
Monsieur Mulot devait présenter le dernier (d’après l’ouvrage du statisticien G.Lespourcentages, qui a consacré sa vie à cette étude) spécimen vivant pour illustrer sa campagne électorale.
Hélas, l’animal n’a pas survécu à cinq voyages en hélicoptère, un saut en parachute, une randonnée en quatre- quatre et un sandwich de chez Mac Doum.
Il s’agit de celui dont la photographie post mortem est assez émouvante.
Il est pris sous deux angles différents dans la mesure où personne ne pourra plus le prendre de quelque manière que ce soit.
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je suis morte de rire !
RépondreSupprimerEt ça fait du bien
Merci.
J'ai adoré et j'ai bien ri, évidemment, Mme la scientifique !
RépondreSupprimerau guatemala, j'ai bien cru voir ses frères (zou ses soeurs ? ) mais en plus colorés (-es ) , pattes roses, crinière verte et poncho barriolé ...
RépondreSupprimermerci pour tous ces apports esculturels qui sont le fondement de notre amitié
bisous!