mercredi 27 juillet 2011
Luis Sepulveda.
"Le vieux qui lisait des romans d'amour"
Luis Sepulveda, grand défenseur de l’Amazonie et avant tout des hommes qui la peuplent, menacés d’extinction, nous fait réfléchir au moyen d’une savoureuse fable.
La survie de ces hommes, une leçon pour une dramatique aventure humaine, hélas généralisable, inspire à Sepulveda un récit humoristique entre rire et larmes. Chaque mot recèle un trésor de non dits. Le vieux sage Antonio José Bolivar Proano traite hommes et bêtes non pas à travers une sentimentalité larmoyante mais avec un rationalisme tout naturellement respectueux.
Il a appris des indiens le sens de la vie des êtres vivants et les règles de leur cohabitation harmonieuse au sein de la grande forêt. Forêt et fleuve en péril.
Chaque action, souvent amusante, trouve un écho dans les théories d’écologie humaine et d’économie durable…
Antonio conserve son dentier dans un mouchoir et l’utilise seulement pour manger et parler, c'est-à-dire avec parcimonie. Son grand plaisir est de lire et relire des romans d’amour :
« La pluie qui l’entourait de toutes parts lui ménageait une intimité sans pareille.
Le roman commençait bien. »
Celui de Sepulveda, continue et finit bien, court mais dense comme la grande forêt.
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COUCOU Manouche !ma messagerie est encore inaccessible , alors je te parle via le blog .
RépondreSupprimerj'aime cette phrase de Sepulveda sur la pluie .. pc que j'aime la plage quand il pleut et que j'y marche seule . J'attends toujours la naissance d'une belle petite-fille, ce qui ne m'empêche pas de penser beauxoup à toi .
Bises mouillées à ma belle amie .
TZD