mercredi 30 novembre 2016
mardi 29 novembre 2016
Court métrage
3 hommes arrivent
ensemble devant la porte du Paradis.
Le 1er explique à
Saint-Pierre:
"Cela faisait un
certain temps que je soupçonnais ma femme d'avoir une relation
extra-conjugale.
Je suis donc rentré
chez moi à l'improviste et évidemment, je l'ai trouvée complètement nue sur le
lit. J'ai immédiatement fouillé
l'appartement pour trouver le coupable. En vain.
Et puis je me suis souvenu qu'habitant au 15ème étage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon.
J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon.
Et puis je me suis souvenu qu'habitant au 15ème étage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon.
J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon.
Je lui ai piétiné les
mains pour qu'il tombe mais il tenait bon.
Alors je suis parti chercher un marteau. À grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise. Mais un arbre a amorti sa chute.
Alors je suis parti chercher un marteau. À grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise. Mais un arbre a amorti sa chute.
Voyant qu'il bougeait
encore, j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur
cet individu.
Mais l'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque.
Et me voilà !"
- C'est bon, dit Saint-Pierre, vous êtes admis au Paradis.
Mais l'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque.
Et me voilà !"
- C'est bon, dit Saint-Pierre, vous êtes admis au Paradis.
Le 2nd explique à
Saint-Pierre:
"J'étais en train de repeindre mon balcon au 17ème étage d'une tour.
Mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le
vide.
Heureusement, j'ai réussi à me rattraper à un balcon deux étages plus bas.
Je pensais être sauvé quand un fou furieux a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau.
Heureusement, j'ai réussi à me rattraper à un balcon deux étages plus bas.
Je pensais être sauvé quand un fou furieux a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau.
Et pire, lorsque j'ai
lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo
sur la tête pour m'achever !
Dingue ... !"
- J'ai entendu parler
de cette histoire, dit Saint-Pierre, vous pouvez entrer au
Paradis.
Le troisième homme entame son récit à St-Pierre :
"Moi, j'ai rien compris, franchement, je ne sais pas comment tout ça est arrivé.... J'étais caché à poil dans un frigo ..."
- Ça va, ça va, dit St-Pierre, je connais la suite, bouclez-la et entrez
!
Sens dessus dessous.
Une autre manière de voir le monde animal....
Que pensent-ils de ces situations inédites ?
"Les garçons et Guillaume à table" !
lundi 28 novembre 2016
Omicron Macron!
Mon cœur me dit:
- Qu'est-ce qu'il est beau, qu'est-ce qu'il est intelligent !
Ma tête me souffle:
- Attention à la Marche !
vendredi 25 novembre 2016
Etrange lucarne
Hier soir le programme était aux
duettistes.
D’un côté Alain et François, de
l’autre Gad et Kev. Deux cryogénisés collés par le froid à leurs pupitres en
plastique, deux autres adeptes du mouvement permanent tout en sauts et cabrioles.
D’un côté un sobre total look noir, en face costumes bleus cravates rouges. Dès
le début Gad et Kev s’embrassent à tout va et déclarent que "le meilleur c’est l’autre".
Sur un mètre, entre le bras droit d’Alain et le bras gauche de François qui
jouent au : « le meilleur c’est moi », un arc invisible chargé d’électricité
négative. Sur les plateaux télé une avalanche d’arguments intelligents dans un
langage châtié au bénéfice premier de trois journalistes impavides. Au Zénith c’est
une pluie de rappeuses sottises qui font mourir de rire cinq mille spectateurs.
Sérieux, ils sont là en quadrille, pour défendre leur beefsteak : respect.
Participer modérément, éteindre la lanterne magique avant la fin.
Pour oublier que pendant ce
temps, dans un silence glacial d’indifférence, la banquise fond, fond… j’ai pris le roman « Rock Springs »
de l’excellent écrivain américain Richard Ford. Vive cette bonne vieille
lecture génératrice du plaisir qui fabrique les endorphines berçant l’endormissement
du juste !
mercredi 23 novembre 2016
Atroce
La Turquie a
« renoncé » à voter la mesure suivante :
« Un homme accusé d’agression sexuelle ne sera pas
puni s’il épouse la victime »
Cette information a coincé net
dans ma gorge le croissant du petit
déjeuner. Certes l’humanité souffre de disparités, parfois dramatiques dans le domaine de la justice,
sans parler de celui des besoins essentiels, l’alimentation, la santé…C’est
très dommage mais c’est souvent, à tous les points de vue, bien loin de nous.
Mais la Turquie qui se veut
européenne !
La loi n’a pas été votée, elle a
eu tout de même des partisans et son contenu a été étudié, proposée par des
politiciens qui sont nos contemporains. Peut être est-elle elle mise dans un tiroir dans l’attente d’un
jour meilleur pour ses défenseurs ?
Mes sœurs, imaginez la double,
la triple peine d’une victime qu’on donne légalement, sans recours, à son
violeur ! Elle devient de surcroit, bafouée à l’extrême, l’instrument de
la rédemption de son bourreau.
Vraiment à vomir.
lundi 21 novembre 2016
Sonne le glas
Les croix reflétaient la lumière d’une lune montante à demi cachée
par des nuages rapides.
Adèle pleurait
dans le soir qui tombait mollement.
Sentinelles au
garde à vous, de longs cyprès frémissaient contre les murs où se projetaient
leurs ombres tremblantes.
Une foule d’amis, silencieuse, reniflait. Des nez
coulaient dans le pincement de mouchoirs noirs. Parmi eux, Antoine, ami
d’enfance de Louis, le pauvre défunt, "ça c'est fait si vite dites moi"... un peu en retrait.
Un souffle de
mistral décoiffait les bouquets de plastique bruissant au pied des tombes.
Adèle essuyait ses yeux rougis, ses jambes se dérobaient,
elle se sentait perdue, abandonnée. Elle cachait son regard dans les plis de
sa mantille agitée par le vent. Elle était veuve et belle de douleur.
A côté du caveau familial, fort de sa grille repeinte et
de sa gothique pierre grise, on apercevait les plus modestes sépultures,
celles de terre sur Terre, ces monticules des pauvres
que franchissent parfois, en plein été, des groupes de fourmis, de
cloportes affamés ou de mantes religieuses.
Adèle avait entendu Antoine, faire
l’éloge de son mari Louis, maintenant enfermé dans un coffre de chêne et procéder à un bref résumé de sa vie quelque peu enjolivé. Elle
avait eu l'air un peu égaré pendant que les mots d'Antoine résonnaient sous son crâne:
« …Adèle avait su donner à Louis tellement de bonheur … ».
La vue du marbre glacé des tombes monstrueuses qui
l’entouraient, reluisant de tâches livides, la firent
vaciller.
Antoine qui avait remarqué le malaise d’Adèle
s’approchait d’elle et passait un bras protecteur sur son épaule, la serrant un
instant contre lui.
L’église voisine avait pris des allures fantomatiques au
gré des lueurs mouvantes animées par le défilé des
nuages.Le lourd portail de fer s’était
ouvert dans un long gémissement, les amis s’éloignaient. Dans le lointain, les pleurs lancinants d’un chien
perdu montaient dans le crépuscule comme un cyprès sonore et retombaient dans le
silence..
C'est vrai Adèle avait ..."su donner à Louis tellement de bonheur".
A Antoine surtout.
Le plus dur était fait, maintenant il l'aurait en exclusivité.
A Antoine surtout.
Le plus dur était fait, maintenant il l'aurait en exclusivité.
samedi 19 novembre 2016
Docteur Fred
Ici il ne s'agit pas de vieillissement artificiel, de morphing tel que le pratique, par exemple, la police pour retrouver des personnes disparues depuis longtemps, mais de photographies prises à quelques années d'intervalle.
Chaque visage porte la marque des événements passés heureux où malheureux , des problèmes physiques où psychologiques endurés durant cette période. Sur vos propres clichés vous pouvez lire le climat d'un passsé . Cela s'appelle le vieillissement, en fait c'est beaucoup plus subtil...
Ci-dessus Marlon Brando.
Un père et son fils ont vécu anonymement heureux...
L'usure du pouvoir...
vendredi 18 novembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
Les étapes du succès
*Le succès à 2 ans :
C'est de ne pas faire dans sa
culotte.
*Le succès à 3 ans :
C'est d'avoir des dents.
*Le succès à 12 ans :
*Le succès à 12 ans :
C'est d'avoir des amis.
*Le succès à 18 ans :
*Le succès à 18 ans :
C'est d'avoir le permis de
conduire.
*Le succès à 20 ans :
*Le succès à 20 ans :
C'est de bien faire
l'amour.
*Le succès à 35 ans :
C'est d'avoir de
l'argent.
Et puis ça repart dans l'autre sens
!!
**Le succès à 50 ans :
C'est d'avoir encore de
l'argent.
**Le succès à 60 ans :
**Le succès à 60 ans :
C'est de
faire encore l'amour.
**Le succès à 70 ans :
C'est d'avoir encore le permis de
conduire.
**Le succès à 75 ans :
C'est d'avoir encore des
amis.
**Le succès à 80 ans :
**Le succès à 80 ans :
C'est d'avoir encore des
dents.
**Le succès à 85 ans :
**Le succès à 85 ans :
C'est de ne pas faire dans sa
culotte.
Et c'est tellement vrai !
Ne rigole pas, ton tour arrive !
mardi 15 novembre 2016
lundi 14 novembre 2016
Cinquième et dernier
"Vous en rêviez, nous l'avons fait"!...
Les quatre aînés de la famille Octographe avaient été édités chaque année en septembre.
Le bébé de la famille, avant dissolution et pour plus d'originalité, paraitra à la fin de ce mois.
La commercialisation ne fait pas partie de mon rôle dans le groupe mais sur le compte "octographe@hotmail.fr" ou le blog "octographe.blogspot.fr", que gèrent mes amis, vous aurez toutes les infos susceptibles de vous intéresser.
L'aventure qui se termine nous aura donné le plaisir de la confrontation amicale de nos idées pour, en concertation positivement critique, les agencer dans un but commun. Ce fut une ré-création joyeuse sans ambition autre que le jeu de l'imagination et de l'écriture.
vendredi 11 novembre 2016
Conversation-26- avec Cora.
- Bonjour, Mesdames, je suis
désolée Cora, je ne savais pas que vous aviez une visite.
- Au contraire je suis ravie de
te voir mignonne, s’écrie Suzy, la vielle amie de Cora. C’est une petite dame
minuscule, d’une maigreur extrême Elle est coquette et touchante avec son
teeshirt bleu ciel qui laisse voir ses clavicules. Elle se hisse sur la pointe
des pieds pour m’embrasser:
- De toute manière j’allais partir…Et la
voilà qui s’échappe à tous petits pas
déséquilibrés.
- Vraiment Cora je vous ai
dérangées, vous étiez en pleine conversation, animée d’ailleurs, si j’en juge
par les joues en feu de Suzy.
- Tu as vu dans quel état
d’excitation elle était ? Pourtant, Cora me montre d’un geste circulaire
le large fauteuil confortable en face d’elle, au milieu une table basse garni
de douceurs… Une théière fumante côtoie un plateau où brûlent des bâtonnets
d’encens, les senteurs de verveine et de lavande baignent le salon douillet.
- En effet, vous lui aviez préparé
un accueil, hum…Zen.
- Oui, mais Suzy est tellement
énervée que je ne sais plus comment faire pour lui réserver au moins un
moment de calme quand elle vient me
voir.
- Pourtant à son âge…
- Comment à son âge ? Nous
avons le même, quatre vingt sept printemps ! Mais moi je suis seule alors
que Suzy, bien que vivant indépendante dans sa villa, a toujours été
« accompagnée ». Pierre son dernier « ami » depuis une
vingtaine d’années, est un vieux monsieur charmant, affectueux, très cultivé, spirituel.
A quatre vingt dix ans il se remet d’un A.V.C dans une maison de repos. Suzy
lui rend visite chaque jour et se réjouit du fait qu’il ait récupéré toutes ses
facultés intellectuelles, mais il est encore en fauteuil roulant.
- Telle que je viens de la voir,
si faible, je suppose que Suzy ne peut pas le promener ?
-Justement, la pauvre s’y essaye
et n’en peut plus de fatigue. Elle ne se plaindrait pas si depuis quelques
temps une belle sœur de Pierre n’avait décidé de déménager, de quitter Paris,
pour se rapprocher de lui. « Tu te rends compte, me dit Suzy, c’est une
jeune femme qui n’a pas encore soixante quinze ans et surtout très belle et en
pleine santé. Elle est libre et très amoureuse de Pierre. Je suis persuadée
qu’ils ont autrefois été amants. Elle est toujours à l’embrasser, lui parler
tendrement… et cette saleté est assez
forte pour pousser le fauteuil partout ! Ah si j’avais vingt ans de
moins je la tuerai… ». J’ai beau la raisonner, ma chère Suzy se rend
malade de jalousie.
- Excusez-moi, Cora, je ne peux
pas m’empêcher de rire.
- C’est cruel parce que Suzy
souffre vraiment dans son amour et tu as pu constater à quel point elle est
affectée.
- Enfin, Cora, reconnaissez que
c’est un peu fou. Je ne pense pas qu’une personne sensée comme vous
succomberait encore à de telles passions.
- Qu’en sais-tu, petite
nigaude…Ce qui m’ennuie c’est que je ne sais pas quand je reverrai Suzy, elle
vient de m’assurer qu’elle veut vivre avec Pierre pour qu’il soit tout à elle. Elle
m’a aussi confessé que nos parties de scrabble sur la terrasse ne la font plus
rire autant. Il faut reconnaitre que nous ne nous étions jamais autant
diverties à ce jeu que ces derniers mois.
Ce n’est plus le cas depuis que la gendarmerie
est venue détruire les plants de cannabis que mon premier voisin cultivait au
milieu des maïs !
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