mardi 30 novembre 2021

dimanche 28 novembre 2021

Fin novembre...

Feuillage d'or,

 La mort rôde dans le vent,

 Tes joues en larmes.

samedi 27 novembre 2021

Pour un dimanche merdique...

Pourquoi ne peut-on avancer quand on est constipé?,

 Parce que la matière fécale.( fait cale ).

mercredi 24 novembre 2021

« Depuis 2020 il y a 20/100 de plus de femmes maltraitées ».,

Le petit Robert nous a pondu une merveille : IEL le pronom unisexe.

 J’imagine la joie des LGBTQIA comme l’indignation de BCBG et autres plus modestes…,

 Après l’écriture inclusive voilà une horreur supplémentaire pour enfumer notre langue si pure !, 

Je ne connais pas la réaction de notre Marlène nationale, furieuse sans doute d’autant que le « E » de « elle » soit après le « I » de » il » , encore une preuve de la suprématie des mâles.,

 Que de temps perdu à inventer des perles de bêtisier ou en gesticulations hargneuses alors qu’il y a tant à faire pour améliorer la condition féminine .,

 …Dans la vie privée, la vie sociale, le travail…,

 Dans un temps révolu existait une autre Marlène qui sans foi ni loi spécifique savait mettre tous les hommes à ses pieds…,*

lundi 22 novembre 2021

samedi 20 novembre 2021

Apophtegmes...

 

Quelques exemples :

> L'enfant est un fruit qu'on fit. (Leo Campion)

> Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu hais. (Francis Blanche)

> Quand il y a une catastrophe, si on évacue les femmes et les enfants d'abord, c'est juste pour pouvoir réfléchir à une solution en silence (Winston Churchill).

> La tolérance, c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Michel Audiard).

> L’expérience est l’addition de nos erreurs.

> C’est mathématique : Un cocu est un entier qui perd sa moitié pour un tiers. (Jean Carmet)

> Le jour où Microsoft vendra quelque chose qui ne se plante pas, je parie que ce sera un clou

> La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé (Socrate)

> " Parlement "... mot étrange formé de " parler " et " mentir " (Pierre Desproges).

> Quand un couple se surveille, on peut parler de " communauté réduite aux aguets ".

>

> Lorsqu’un minable attaque un autre minable, il faut s’attendre à " une guerre interminable ".

> Mieux vaut être une vraie croyante qu’une fausse sceptique.

> N’attendez pas la solution de vos problèmes par des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause (Alain Madelin).

> Pardonner, c’est refuser de rester une victime.

> On peut donner le bonheur sans l’avoir ; c’est comme cela qu’on l’acquiert. (Voltaire)

> L'être humain est incroyable ! c’est la seule créature qui va couper un arbre pour en faire du papier et écrire dessus : "Sauvez les arbres".

> - Je m'acier ou je métal ?

> - Je n'ai jamais compris pourquoi le 31 Mai est la journée sans tabac alors que le lendemain c'est le 1er joint

> Quelques apophtegmes amusants :

> - Les moulins, c'était mieux à vent.

> - Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de chêne ?

> - Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?

> - Un prêtre qui déménage a-t-il le droit d'utiliser le diable ?

> - Est-ce qu'à force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de car raté ?

> - Est-ce qu'un psychopathe peut être embauché comme psychologue chez Lustucru. ?

> - Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?

> - Est-ce qu'un homme qui vient d'être embauché aux Pompes Funèbres doit être soumis à une période décès

jeudi 18 novembre 2021

« L’absence de preuve ne veut pas dire la preuve de l’absence » Magnifique grille de réflexion pour résoudre, ou tenter de le faire,des énigmes en tout genre. D’Einstein à Sherlock Holmes … Modestement et pour mon seul plaisir je travaille sur cette proposition aux multiples facettes. Chaque jour m’apprend quelque chose de nouveau. Comment ne pas avoir envie de vivre encore un jour de plus ?

mardi 16 novembre 2021

Ce coquin de soleil a rajouté des roses de lumière...

lundi 15 novembre 2021

Au soleil une vieillarde Geignarde Avachie sur son banc de touche Regardait voler les mouches. Tu as vécu trop longtemps mémére Gloussa le pigeon d’une voix amère. C’est bien vrai mais que faire ? Continuer, souffrir et se taire.

samedi 13 novembre 2021

jeudi 11 novembre 2021

Je ne verrai pas : - Toutes les forets du monde réduit en cendres. -Les atolls noyés sous ls montée des eaux remplacés par des iles de plastiques. -Les villes englouties sous des nuages de pollution. -Les campagnes défigurées par des éoliennes grinçantes. -La surface lumineuse des lacs recouverte de noirs panneaux solaires. - L’intelligence seulement artificielle. -Les rapports humains uniquement virtuels. Je ne verrai pas ; -Les guerres où les religieux s’entre tueront et ensemble élimineront les libres penseurs. -Les vieillards nantis s’offrir l (‘éternelle jeunesse pendant que des milliers enfants mourront de faim. -Les milliardaires jouer à tourner autour de la terre pendant que des pandémies décimeront des populations privées de vaccin. -Des adolescents à la recherche de leur sexe et de leur place dans la vie privée et dans la société. - Les fermes de mères porteuses. -L’école animée par des ordinateurs. - La vie sociale et professionnelle entièrement robotisée -Les espèces animales souffrir et disparaitre. …………….. Quand je partirai j’emmènerai au fond de mon cœur la senteur de la brise chantant dans la pinède, la douce salinité de la mer transparente, les jours lumineux, le soleil jouant dans les feuilles des platanes, les nuits où on compte les étoiles, au chant du coq la rosée sur les fleurs du jardin, la voute céleste si claire et si lointaine tous les animaux sages et innocents, le regard de mon chien et surtout l’affection de ces humains proches où lointains que j’ai aimés. ……………… Je ne verrai pas non plus comment nos descendants inventeront, créeront les conditions de leur survie, Comment poussés par un irrépressible instinct de survie ils évolueront au rythme des m&tamorphoses, entêtés à vivre dans la recherche d’un bonheur au visage aujourd’hui inconnu mais que certains atteindront.

dimanche 7 novembre 2021

 I.T.G.V Hendaye – Paris. 

Les deux garçons, dans le compartiment côté couloir sont absents à tout ce qui les entourent. Certes ils sont sages, bien plus que les préadolescents d’il y a quelques années. Leur père a essayé d’engager la conversation. En vain ? L’un écouteur aux oreilles est affalé, béat les yeux fermés ; l’autre manipule son i pod avec une vélocité presque inquiétante. Quelle déception cette semaine de vacances à Biarritz ! Il s’en faisait une joie depuis le temps qu’il n’avait pas été seul avec ses garçons, ce sont ses petits quand même ! Ils sont élevés par leur mère, son ex-femme et le compagnon de celle-ci. Il avait espéré retrouver certains moments d’intimité comme quand ils étaient tout petits qu’ils se disputaient pour se lover sur ses genoux et prenaient sa main pour la passer sur leurs boucles brunes ou leur chatouiller le dos ; ils ronronnaient comme des petits chats . Certes ils sont maintenant à l’âge de toutes les pudeurs et des manifestations d’indépendance mais leur froideur inattendue à son égard l’a profondément blessé. Après un divorce traumatisant ils avaient été séparés trop longtemps , le lien était rompu et ne se renouerait pas. Les garçons avaient tourné la page ; il ne leur en voulait pas d’une attitude qui n’était sans doute qu’une réaction de protection mais il avait failli pleurer quand le plus jeune avait parlé de « papa » et qu’il savait qu’il ne s’agissait pas de lui mais de « l’autre ». Oui, un désastre cette semaine. Il avait plu presque tous les jours et le matériel de surf tout neuf était resté à l’hôtel. Pas question de les distraire avec une glace et un tour de manège. Il avait loué une voiture, excédant de beaucoup le budget prévu, pour leur faire connaître le Pays Basque, ils avaient suivi indifférents et boudeurs. Maintenant dans ce train il les ramenait à leur mère (étaient-ils avec elle aussi froids qu’avec lui ?) le cœur lourd, l’échec douloureux. Voudraient-ils le revoir plus tard ? Il en doutait .Et, lui, honnêtement, désirait-il refaire une expérience de ce type ? A Paris l’attendaient son petit studio solitaire et surtout sa recherche éperdue d’emploi. Il avait tout perdu en même temps, femme, enfants, maison, travail. « Tu n’es pas le seul dans ce cas » disait les rares amis qui lui étaient restés. Piètre consolation. De temps en temps son regard quittait le paysage défilant pour se porter sur les enfants avec une charge d’amour intense qu’il savait, hélas, incommunicable Dax :- dix minutes d’arrêtI.

II T.G.V Paris- Hendaye.

Ah ! sa mère, coquette, inconsciente, c’est elle qui aurait du convoyer la mémé. Pauvre vieille qui se fait toute petite avec ses mains qui tremblent sur ses genoux, qui lève constamment des yeux inquiets vers sa valise : - Tu l’as bien calée au moins elle ne va pas tomber… Elle a du l’accompagner de nombreuses fois aux toilettes et pourtant elle s’est sans doute oubliée, une odeur acre a rejeté la jeune femme près de la fenêtre. On ne demande pas à une petite fille d’accompagner sa grand-mère, chérie de surcroit, dans une maison de retraite, un mouroir plutôt, un habitat en CDI, généralement de courte durée .Dès qu’un pensionnaire y meurt on fait appel au premier de la liste d’attente. Cela s’était passé ainsi pour mémé, mais sa mère, ah ! Sa mère lâche comme toujours, avait déclaré avoir trop de peine pour faire ce lointain voyage. La jeune femme a des larmes plein les yeux et s’efforce de donner à sa voix un ton joyeux : - Tu seras bien, mémé, la maison n’est pas loin de la mer, tu auras des médecins sur place pour te soigner, tu te feras des amies, tu ne seras jamais seule, il y a des animations… -Ne t’inquiète pas ma chérie, si tu peux me téléphoner de temps en temps ce sera très bien. Sa mémé elle ne la reverra sans doute jamais, tous leurs moments de tendresse lui reviennent en mémoire, trésor d’enfance et de jeunesse à jamais perdu, une grosse boule monte dans sa gorge …

Dax, dix minutes d’arrêt.

 Elle a baissé la vitre et secoue sa longue chevelure dorée en étirant es bra.. De l’autre côté Dax :- di du quai, en face, Il passe le haut de son corps à l’estérieur pour humer la fraicheur de l’air. Leurs regards se rencontrent dans un éblouissement immédiat. Ces yeux clairs si tendres il les attendait depuis si longtemps, elle trouve enfin ce visage mâle aux traits fermes auquel elle rêvait. Maintenant ils savent que leur intense liaison ne durera qu’un instant. Il tente télépathiquement de lui raconter sa vie et tout le bonheur qu’il attend d’elle ... Elle lui transmet sa tendresse et sa confiance en lui. Elle sourit, oui, d’un large sourire heureux, il y répond, timidement d’abord puis avec enthousiasme. Ils se sont trouvés ; ils se sont compris .Moment de pur bonheur. Des annonces en cris, des bruits sombres.

 Les convois s’ébranlent en sens inverse déchirant à jamais leur avenir. .

mardi 2 novembre 2021

L’Etoile soprano.

Elle était énorme, d’un rouge flamboyant, sous quelques mètres d’eau, tous ses bras bien accrochés au plus haut rocher de la plage. D’un orgueil incommensurable elle racontait aux alevins alentour tous les concours de chant qu’elle avait remportés haut la nageoire. Sa voix était aussi harmonieuse quand elle parlait que lorsqu’elle entonnait un grand air d’Opéra et le nombre de ses fans qui la suivaient sur Face-Cook augmentait chaque jour.

 A tous ceux qui s’étonnaient de cette merveille elle répondait volontiers. En fait elle avait accompagnée dans ses derniers instants une sirène très âgée. Comme chacun le sait les sirènes ont le pouvoir de léguer leur voix. C’est ainsi que Etoile avait hérité celle extraordinaire qui ravissait tous les habitants de la mer. Elle donnait des concerts à huitres fermées et recevait, royale, les dons qui lui permettaient une vie de farniente luxueux. Etoile était une Star ! Ce soir elle donnait le grand air de Lakmé devant un immense parterre d’ouïes frémissantes. Accompagnant des mouvements élégants de ses cinq bras les notes ls plus aigues…Après le dernier vibrato, les moules déclenchèrent un tonnerre d’applaudissements en claquant leurs valves. Les thons-thons flingueurs déposèrent leurs armes, larme à l’œil. La manade des hippocampes debout sur un banc de sardines hennissait de plaisir.

 Avachi dans un fauteuil d’algues un saumon, nommé Salomon, fumait un gros havane, en extase. Il avait traversé l’Atlantique mandaté par un multimilliardaire américain à qui il ne manquait rien dans la vie et accessoirement dans sa piscine en or massif, que cette merveille à la renommée mondiale. En réalité c’était encore plus merveilleux que la renommée qui avait traversé la mer. Salomon conquis fit une proposition tellement royale à Etoile que tout refus lui était impossible. Son public désespéré la pria de rester. En vain. Un tsunami de larmes se propagea en ondes amères jusqu’à la grève.

 Tout à ses rêves de grandeur Etoile s’arrima sur le dos du saumon et sans un regret fila avec lui cap à l’ouest. Elle était émerveillée par ce monde inconnu des profondeurs et la vitesse du déplacement….De temps en temps Salomon, se reposait entre deux eaux et demandait à Etoile de le gratifier d’un aria sublime. On sait que les requins ont l’ouïe très fine et ce fou de Marteau aux faux cils perçut de loin l’harmonie. Il arriva ce qui devait arriver, fonçant comme un obus gueule grand ouverte il avala d’un seul coup, sans faire le détail, Etoile et Salomon.

 Moralité : Quand tu as la chance d’avoir un don et d’être entouré d’amour pour rien au monde ne quittes ton rocher. .