jeudi 28 février 2013
Möbius et bouche cousue (en russe).
Que les mordus de ce "Möbius" me pardonnent ; si je respecte parfaitement leur emballement je ne l'ai pas partagé même si je les envie.
Qu'est-ce qui fait qu'un film plaise ou pas ?
D'abord il attire: une histoire d'espionnage avec un casting de rêve, l’intéressante interprétation du ruban de Möbius.Et puis dès les premières minutes tout s'alourdit . Une trame moderne avec tradeuse, blanchiment d'argent et une multiplication abusive de doubles jeux , des ordinateurs et des téléphones portables ...Les dialogues en russe, sous-titrés, plombent l'ensemble . La mayonnaise ne prend pas entre les diverses séquences voyageuses qui ne dépaysent plus personne, les rares moments d'action, les longues palabres et les scènes de sexe . A ce propos le réalisateur visiblement amoureux de ses interprètes nous a gratifiés de belles, interminables images érotiques, iris humides et pupilles dilatées...
Cecile de France est délicieuse , Jean Dujardin, bien dans son rôle a dû tellement gommer son humour naturel qu'à certain moment on aurait aimé qu'il se libère et nous libère d'un clin d’œil :-" mais non, j'déconne"!
James Bond peut dormir tranquille.
Voilà, voilà , enfin comme tout un chacun sait, au cinéma l'important c'est la personne assise à côté et mordiou de möbius cela était une réussite!
mercredi 27 février 2013
Jeu.
Si on veut bien oublier la pub du lunetier le principe est ludique...
" Avant je..."
Par exemple : "Avant j'étais blonde...mais ça c'était avant".
mardi 26 février 2013
Contristant.
Des jolies filles fagotées, un Lambert Wilson ridiculement monté sur talons aiguilles,un ramassis de sottises débitées avec complaisance. Jamel Debbouze, invraisemblablement propulsé au titre de Président se démenant, vibrionnant comme une mouche dans un verre de lait.. Désolante l'infatuation qui permet de confondre humour et grossièreté. Récipiendaires si mal accueillis et que dire de "l'hommage" aux disparus emballé vite fait sans aucun respect!
Où sont le glamour, la classe?
Le maître de cérémonies fut drôle à une lointaine époque, il devrait avec les royalties dues à la pub méditer sa performance dans ce court métrage où il se parodie parfaitement lui-même....Comment peut-on manquer à ce point de lucidité? Est-ce cela la " grosse tête"?
Pardon, Monsieur Kevin Costner qui avez démontré votre bonne "éducation" de star américaine en supportant, stoïque, ce ramassis d’âneries.
Quelle image garderez -vous de cette vitrine du cinéma français pourtant si riche en talents divers?
Merci à vous pour votre aimable présence , votre discours sensible et pour la leçon d'élégance que vous avez donné à ce petit monde imbu de lui-même .
lundi 25 février 2013
samedi 23 février 2013
Haïkus en mineur.
Tombe la neige Vent froid au jardin Matinée blême
Tourterelle ébouriffée Les grues passent craquetant Mouche noire sur le bol
Ton pas absent Remet tes moufles! Oh! Solitude.
Repas de classe.
Tous les 10 ans, d'anciens copains de classe se retrouvent pour passer une bonne soirée ensemble.Au moment de fêter leurs 40 ans, ils se retrouvent et se demandent où passer cette soirée.
Au début ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le lieu mais l'un d'eux propose :
- "Allons au restaurant Le Lion, la serveuse est vraiment jolie et porte toujours un chemisier avec un décolleté bien plongeant."
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et 10 ans plus tard, pour leurs 50 ans, ils se retrouvent à nouveau et se demandent où passer la soirée cette fois.
Au début ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le lieu mais l'un d'eux propose :
- "Allons au restaurant Le Lion, on y mange très bien et la carte des vins
est excellente."
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et 10 ans plus tard, quand ils fêtent leurs 60 ans, ils se retrouvent à nouveau et se demandent comme d'habitude où passer la soirée. Au début ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le lieu mais l'un d'eux propose :
- "Allons au restaurant Le Lion, c'est calme et non-fumeur."
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et 10 ans plus tard, pour leurs 70 ans donc, ils se retrouvent et se demandent où passer la soirée.
Au début ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le lieu mais l'un d'eux propose :
- "Allons au restaurant Le Lion, c'est bien adapté aux fauteuils roulants et il y a un ascenseur."
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Dernièrement, ils fêtaient leurs 80 ans et se demandaient où aller. Au début ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur le lieu mais l'un d'eux proposa :
- "Allons au restaurant Le Lion."
Et tous de répliquer :
- "Bonne idée, nous n'y sommes jamais allés !"
jeudi 21 février 2013
Histoire d’ (H2) O.
Depuis son AVC Lucas surveille la piscine assis sur un
pliant de plage. Il m’a donné la ligne de nage numéro trois. La ligne deux est
pour Laure, enceinte jusqu’aux dents de son quatrième bébé. Laure qui ne
concourt plus que pour le prix Cognac !! Il s’agit d’un entrainement de
mise en forme dans un crawl pépère. A part au milieu du bassin, aux douze
mètres, pour rompre la monotonie la vue du carreau cassé au fond du liquide chloré,
ça va être d’un ennui mortel ! C ‘est parti ! J’aspire un maximum
d’air et prends le rythme, bras droit,
bras gauche et battement de pieds.
Il est sorti ce matin
la mine renfrognée .Je ne cherche pas à savoir pourquoi tellement c’est devenu habituel,
je vois bien qu’il ne me supporte plus.
Voilà le carreau cassé, allez, bras droit : « Tire… tire… tire »,
bras gauche : « l’aiguille ma fille », battement : »
demain,demain tu te maries mon amie », « tire… tire… tire
l’aiguille, ma fille, ta robe doit être finie » …Ce petit refrain m’aide à
conserver le tempo en m’étirant le plus possible.
Est-ce qu’il m’aime
encore ? Il est à peine amical. Un reste de bonne éducation. Aujourd’hui
c’est la saint Valentin, impossible d’oublier, tout le monde en parlera dans
son bureau et je sais qu’il cédera à la coutume par facilité. Il s’arrêtera au
« Jardin de Lisette » et prendra n’importe quoi, au plus vite.
L’année dernière c’était un affreux cactus d’hiver, il m’avait mis le pot
brutalement entre les mains –« Tiens, et surtout ne l’arrose pas ».
Comme pour la reine
d’Angleterre cela à été une annus horribilis .Je ne voyais mon mari pratiquement pas de toute la journée
alors qu’il aurait pu se libérer pour le déjeuner. J’ai changé de coiffure,
appris des recettes « savoureuses et croquantes » de ces cons de
masters-chefs, qui eux, cuisinent pour la gloire, j’ai rajeuni la déco de la
chambre, enfin j’ai suivi tous les conseils débiles de la rubrique :
« Comment garder son mari ».
A coté de moi la silhouette
de Laure fend l’eau avec beaucoup d’élégance malgré son handicap.
Zut, j’allais louper
la mosaïque brisée. Je m’allonge au maximum… « Tire, tire, tire l’aiguille
ma fille, demain, demain tu te maries mon amie, ta robe doit être finie ».
Quand je me suis mariée ma grand-mère m’a dit « tu sais ma petite il y en a plus de mariés que de
contents ». Moi, idiote, j’étais aux anges couvant d’un regard énamouré ce
grand imbécile qui m’offrait son bras et la promesse du bonheur. Foutaises.
Toutes ses secrétaires y sont passées et même il parait quelques mignonnes du
service informatique… Oui, la rumeur est venue jusqu’à moi .Par ma meilleure
amie. Comme dab. Elle avait sans doute aussi quelque raison d’être jalouse...
Pouah ! Allons je ne vais pas chialer dans le masque ! « Ta
robe doit être finie» pourquoi est-ce ce refrain idiot qui me trotte dans la tête justement
aujourd’hui ? Aujourd’hui que j’ai décidé de lui annoncer que je voulais
divorcer. Elle était belle ma robe de mariée et moi donc, si naïvement
confiante...Bougre d’idiote, maintenant basta, je romps et je reprends mes
billes… mes billes rien qu’à moi qui lui faisaient la vie si confortable. Fini.
Douze mètres de mieux,
parcours à demi terminé, tête totalement immergée je finis en
apnée « tir, tire, tire l’aiguille, ma fille »…
Le mur. J’arrache bonnet et lunettes.
Au-dessus de moi
Laure est affalée sur le sol, penché sur elle, Lucas hurle le regard
fou : » Viens vite, elle a perdu les eaux » !
mercredi 20 février 2013
lundi 18 février 2013
La faim du monde.
Et on reproche à certains de passer une journée de dur labeur en mâchant seulement quelques feuilles de coca!
Vidéo à voir pour ( partielle...) information A JEUN.
http://player.vimeo.com/video/57126054#at=0>
Vidéo à voir pour ( partielle...) information A JEUN.
http://player.vimeo.com/video/57126054#at=0>
dimanche 17 février 2013
samedi 16 février 2013
Protection.
vendredi 15 février 2013
Soyons gais.
Julia annonce :
- Papa je suis lesbienne, j'aime les femmes".
Le père étonné et un peu désabusé se tourne vers la 2ème fille :
- Tu étais au courant Isabelle" ?
- Mais papa, moi aussi j'aime les femmes, je suis aussi lesbienne qu'elle".
Le père sous le choc se tourne vers la 3ème fille :
- Corinne, toi tu le savais" ?
- Mais papa, moi aussi j'aime les femmes, moi aussi je suis lesbienne" !
Le père fou de rage et de désespoir, hurle :
- Mais y a donc personne qui aime les hommes dans cette famille" ?
Et le fils se lève à son tour : "Si, moi papa".
- Papa je suis lesbienne, j'aime les femmes".
Le père étonné et un peu désabusé se tourne vers la 2ème fille :
- Tu étais au courant Isabelle" ?
- Mais papa, moi aussi j'aime les femmes, je suis aussi lesbienne qu'elle".
Le père sous le choc se tourne vers la 3ème fille :
- Corinne, toi tu le savais" ?
- Mais papa, moi aussi j'aime les femmes, moi aussi je suis lesbienne" !
Le père fou de rage et de désespoir, hurle :
- Mais y a donc personne qui aime les hommes dans cette famille" ?
Et le fils se lève à son tour : "Si, moi papa".
jeudi 14 février 2013
"Le meilleur des mondes".
Vu dans les média un couple de jeunes hommes, au demeurant fort sympathiques, pères de jumeaux; une petite fille, un petit garçon.
Pour "obtenir" ces enfants ils ont expliqué tous les problèmes administratifs et juridiques auxquels ils ont été confrontés et la fortune en dollars qu'ils ont dû débourser. Leurs larges sourires indiquaient que ce n'étaient que détails, heureusement réglés, de même que les excellents rapports amicaux avec la mère porteuse (d'un ovocyte étranger fécondé par les deux,?, hommes) et sa famille.
Techniquement parfait.
En regardant ces visages de nouveaux- nés pressés contre contre le tissu luxueux de vestons de grande marque on pouvait se poser quelques questions :
Depuis ces dernière années les pédopsychiatres nous bassinent avec le fait que nos personnes se construisent dans les premiers mois de la vie . Sans aborder de trop hautes sphères psychologiques on ne peut qu'imaginer un manque de rapport à la féminité dans ce qu'elle a de plus basique, le toucher de la peau, la particulière chaleur du contact, le parfum et la voix, surtout la voix ...Il parait, maintenant que ce n'est pas important.
Il n'y a guère un homme changeant les couches d'un bébé ou donnant un biberon était ridiculisé, heureusement nous avons évolué. Trop vite peut-être ?
Si un jour ces enfants se demandent qui est leur mère qui leur désignera-t-on? La donneuse d'ovocyte, la mère porteuse, la nurse qui les aura éduqués? Il y a fort à parier que les choses seront si bien aménagées qu'ils ne se poseront même plus la question ...
Ne pas trop réfléchir au futur rôle des femmes-mères dans la naissance et l'éducation des enfants...
Le véritable projet égalitaire et libérateur entre les sexes se réalisera quand les enfants feront toute leur gestation en éprouvette jusqu'à la naissance et combleront sans problème, pour tous les types de couples ou de célibataires,"le droit à l'enfant".
Des esprits humanistes prônaient une vision égalitaire entre tous les citoyens du monde. Bien au contraire le fossé s'élargit entre le mode de vie des différentes populations et pas seulement d'un point de vue matériel. Dans le tiers ou le quart monde on peut penser à tous ces enfants indésirés, à leur misère, qui meurent dans l'indifférence générale...
Pour l'instant on nous enfume avec ces questions médico-sociétales dans l'espoir de nous faire oublier les urgences en particulier le chômage, la récession, sans parler de "la guerre gagnée" au Mali et qui ne fait que commencer...
Pour "obtenir" ces enfants ils ont expliqué tous les problèmes administratifs et juridiques auxquels ils ont été confrontés et la fortune en dollars qu'ils ont dû débourser. Leurs larges sourires indiquaient que ce n'étaient que détails, heureusement réglés, de même que les excellents rapports amicaux avec la mère porteuse (d'un ovocyte étranger fécondé par les deux,?, hommes) et sa famille.
Techniquement parfait.
En regardant ces visages de nouveaux- nés pressés contre contre le tissu luxueux de vestons de grande marque on pouvait se poser quelques questions :
Depuis ces dernière années les pédopsychiatres nous bassinent avec le fait que nos personnes se construisent dans les premiers mois de la vie . Sans aborder de trop hautes sphères psychologiques on ne peut qu'imaginer un manque de rapport à la féminité dans ce qu'elle a de plus basique, le toucher de la peau, la particulière chaleur du contact, le parfum et la voix, surtout la voix ...Il parait, maintenant que ce n'est pas important.
Il n'y a guère un homme changeant les couches d'un bébé ou donnant un biberon était ridiculisé, heureusement nous avons évolué. Trop vite peut-être ?
Si un jour ces enfants se demandent qui est leur mère qui leur désignera-t-on? La donneuse d'ovocyte, la mère porteuse, la nurse qui les aura éduqués? Il y a fort à parier que les choses seront si bien aménagées qu'ils ne se poseront même plus la question ...
Ne pas trop réfléchir au futur rôle des femmes-mères dans la naissance et l'éducation des enfants...
Le véritable projet égalitaire et libérateur entre les sexes se réalisera quand les enfants feront toute leur gestation en éprouvette jusqu'à la naissance et combleront sans problème, pour tous les types de couples ou de célibataires,"le droit à l'enfant".
Des esprits humanistes prônaient une vision égalitaire entre tous les citoyens du monde. Bien au contraire le fossé s'élargit entre le mode de vie des différentes populations et pas seulement d'un point de vue matériel. Dans le tiers ou le quart monde on peut penser à tous ces enfants indésirés, à leur misère, qui meurent dans l'indifférence générale...
Pour l'instant on nous enfume avec ces questions médico-sociétales dans l'espoir de nous faire oublier les urgences en particulier le chômage, la récession, sans parler de "la guerre gagnée" au Mali et qui ne fait que commencer...
mercredi 13 février 2013
Le papyrus Rhind.
Ce scribe égyptien , fils de la Lune, que l'on ne confondra pas avec Ahmès Ier, roi d’Égypte qui fonda la XVIIIè dynastie un siècle plus tard, est l'auteur du célèbre papyrus Rhind, du nom de l'écossais Henry Rhind qui l'acheta en 1858 à Louqsor.
Le précieux document aurait été découvert sur le
site de la très ancienne ville de Thèbes (ville de haute Égypte au bord du Nil à
ne pas confondre avec la ville grecque de Thèbes) sur lequel furent édifiées les
sanctuaires de Louqsor et de Karnak. Actuellement conservé au British
Museum (Londres), ce papyrus est le plus important document nous
informant des connaissances mathématiques des temps anciens.
Le papyrus Rhind et le calcul fractionnaire : |
Il contient 87 problèmes résolus d'arithmétique,
d'algèbre, de géométrie et d'arpentage, sur plus de 5 m de longueur (à
l'origine) et 32 cm de large.
à droite un extrait du papyrus Rhind
(British Muséum, Londres)
Ahmès indique que son papyrus est, en partie, une
copie de résultats plus anciens (vers -2000) remontant aux Babyloniens.
Il fut écrit en écriture hiératique. Une transcription
hiéroglyphique et commentée, The Rhind
Mathematical Papyrus, est due à la Mathematical Association of
America (1927-1929), et éditée à Oberlin (Ohio).
Dans les problèmes 48 et 50, Ahmès fait grand
usage des fractions en étudiant le rapport liant
l'aire d'un disque à son diamètre en cherchant à ramener l'aire de la
circonférence à celle d'un carré équivalent : le papyrus Rhind précise en effet
une première approche de la quadrature du cercle (construction d'un carré
de même aire qu'un cercle donné) : c'est le carré de côté 8d/9 où d est le
diamètre du cercle.
En d'autres termes,
l'aire d'un cercle de diamètre 9 unités est
sensiblement égal à l'aire d'un carré de 8 unités
lundi 11 février 2013
Un nouveau pape...
... est appelé araignée
Araignée quel drôle de nom
Pourquoi pas libellule ou plutôt papillon ?
Quel dommage que Woody Allen ne soit pas Cardinal, il aurait voté pour le futur pape capable d'obtenir du Très Haut un changement radical dans l'humaine destinée :
Araignée quel drôle de nom
Pourquoi pas libellule ou plutôt papillon ?
Quel dommage que Woody Allen ne soit pas Cardinal, il aurait voté pour le futur pape capable d'obtenir du Très Haut un changement radical dans l'humaine destinée :
dimanche 10 février 2013
On ne dit pas un tout petit poivrot mais l'ivre de poche.
"Dans ma bibliothèque, chez moi, il y a seulement quelques livres. Pas beaucoup, non ! Car je les choisis bien.
Rien que les auteurs les meilleurs !
J’ai des livres de cuisine :
- Le hachis, par Mentier
- Les pâtes, par Meuzan
- Les huiles, par Affine
J’ai des livres qui instruisent :
- L’économie, par Simoni
- La philosophie, par A. Doxal
- L’histoire de l’écriture, par Chemin
J’ai des livres sur les animaux :
- Les Cygnes, par Ticulier
J'ai des livres médicaux :
- Les infections, par Hazitt
J’ai des livres qui font réfléchir
- L’amour, par Taget
- L’Eden, par Radi
Et d’autres qui font rêver, comme :
- Les voyages, par Monze et Parvaut
Mais vraiment celui que j’aime le plus, c’est le livre qui s’intitule :
- Des possibilités, par Midautre".
" L’intelligence artificielle n'est rien comparée à la stupidité naturelle."
Thomas Edison.
vendredi 8 février 2013
Femmes (noires).
"The Help," en français : "La couleur des sentiments".
Le premier ouvrage de Kathryn Stockett, aux États Unis, racontant une histoire récente peut-être encore trop douloureuse, a reçu à sa sortie un accueil mitigé.
En France cet ouvrage publié en 2010 est un grand succès de librairie et a obtenu tous les suffrages du lectorat féminin . Il faut souhaiter que, même avec un compréhensible retard, les cercles littéraires masculins soient également sensibilisés à la beauté de ce livre- témoignage, tendre et humoristique délivré par des femmes d'un courage absolu.
Il parait invraisemblable que dans les années 1962-1965 existait encore, en particulier au Mississipi ,une ségrégation aussi violente et que la braver était toujours un crime.
Cette chronique d'un racisme ordinaire est traitée sous l'angle particulièrement touchant de "nounous" noires au service de blancs qui leur confiaient entièrement leurs enfants tout en leur manifestant le mépris le plus profond.
Le thème du livre : Une jeune femme blanche et une douzaines de bonnes noires ont su braver tous les dangers, briser les codes et les tabous pour raconter l'abomination d'un esclavage persistant et franchir un grand pas vers une réelle égalité.
Ces destins croisés de femmes blanches coincées dans un code social imbécile et ces noires spoliées , humiliées, se tissent autour d'un fil conducteur : un livre, écrit en commun dans le danger et l'urgence.
Les personnages très attachants, font preuve d'une audace impensable qui va les mettre sur le chemin de la liberté.C'est très significatif que cette liberté soit conquise au travers de la culture et par des femmes à la vie plus que modeste.
Et les hommes, ah, les hommes ! Le livre ne les gâte guère, les meilleurs sont falots et aucun ne fait preuve d'une intelligence remarquable...
Dans le vie, à l'évidence, ceux, heureusement nombreux, qui ne font pas partie de cette catégorie, liront, sans préjugé d'aucune sorte, ce livre qui sera un régal pour les meilleurs d'entre eux.
mercredi 6 février 2013
Femmes .
Mises à part les histoires plus ou moins salaces on n'a jamais tant parlé d'égalité et de sexe que ces temps derniers annonciateurs de révolutions familiale et sociétale.
Dans un contexte masculin, en ce qui concerne le pouvoir, les femmes font petit à petit leur chemin pour une égalité des droits politiques et professionnels. En ce qui concerne le couple et les relations qui restent secrètes, le nombre connu de femmes battues est tristement significatif...
Pour les femmes il est un handicap, dont aucun homme, même le plus attentionné, ne peut avoir idée : la grossesse et l'accouchement. Nous allons vers une possibilité de maternité à deux vitesses, expression inélégante mais très claire : les femmes "égales" aux hommes, mères sans grossesse et sans accouchement et les mères porteuses professionnelles...
Génération après génération on a élevé des fillettes à devenir mères "dans la joie" ( c'est curieux comme ce terme sert à cacher un certain nombre d'abominations).
Attention esprits éclairés, n'allez pas croire qu'ici on minimise le bonheur incommensurable d'avoir des enfants, oui , mais après qu'ils soient pondus !
Dans un coupable salmigondis on a traité de "mauvaises mères" celles qui avouaient souffrir pendant leur grossesse et qui se plaignaient des douleurs de l'accouchement.
On peut, non ,il faut rire de tout. Pour cela les humoristes de qualité sont encore ceux qui traitent le mieux des sujets les plus graves et font, en souriant, réfléchir en profondeur.
Dans un contexte masculin, en ce qui concerne le pouvoir, les femmes font petit à petit leur chemin pour une égalité des droits politiques et professionnels. En ce qui concerne le couple et les relations qui restent secrètes, le nombre connu de femmes battues est tristement significatif...
Pour les femmes il est un handicap, dont aucun homme, même le plus attentionné, ne peut avoir idée : la grossesse et l'accouchement. Nous allons vers une possibilité de maternité à deux vitesses, expression inélégante mais très claire : les femmes "égales" aux hommes, mères sans grossesse et sans accouchement et les mères porteuses professionnelles...
Génération après génération on a élevé des fillettes à devenir mères "dans la joie" ( c'est curieux comme ce terme sert à cacher un certain nombre d'abominations).
Attention esprits éclairés, n'allez pas croire qu'ici on minimise le bonheur incommensurable d'avoir des enfants, oui , mais après qu'ils soient pondus !
Dans un coupable salmigondis on a traité de "mauvaises mères" celles qui avouaient souffrir pendant leur grossesse et qui se plaignaient des douleurs de l'accouchement.
On peut, non ,il faut rire de tout. Pour cela les humoristes de qualité sont encore ceux qui traitent le mieux des sujets les plus graves et font, en souriant, réfléchir en profondeur.
mardi 5 février 2013
lundi 4 février 2013
Méthodes de communication.
( Jules et Jim
designers associés, au moment de la pause matinale discutent dans leur
bureau.)
Tout
dire.
- Jules on dirait que depuis que nous sommes mariés les
choses se compliquent entre nous, que des problèmes surgissent tout à coup.
-Jim, mon chéri, il y a des choses qui me tiennent à cœur
pour le bonheur de notre vie future dont je voudrais t’entretenir. Il est temps
de mettre nos arguments sur la table , que nous discutions, puis que nous
décidions. Ce serait bien si cela se faisait gentiment.
- Gentiment ? Tu en as de bonnes, je suis sûr que tu en
reviens encore à ton désir d’enfant et tu sais qu’alors je vois rouge ! Tu
n’es plus heureux dans notre couple ? Zut, alors !
-Ne t’énerve pas , essaye de me comprendre, notre relation
aussi harmonieuse quelle soit est incomplète, je rêve d’un bébé à câliner, à
voir grandir, à élever qui nous survivra comme preuve de notre amour…
-Tu as pensé au travail supplémentaire au manque de liberté
aux responsabilités que nous devrons endosser, et puis merde, si tu es en
manque de bisous achètes un chat !
-Voilà tout de suite tu élèves le ton, tu sombres dans le
ridicule, je te parle d’enfant et toi tu me réponds chat !
- Ne pleure pas, je ne savais pas que c’était si important
pour toi.
-Important, non, essentiel, tu serais le père, fort,
protecteur et je serais la maman, ne ris pas s’il te plait, une maman dans le
sens affectif, tu sais comme je peux être tendre cet enfant serait heureux avec
moi ; tu serais le père biologique et je l’aimerais comme je t’aime.
-Arrête de bêler, tu as pensé au problème pratique, et la
mère ? Ce sera qui la mère ? Comment veux tu que je lui fasse un
enfant, il me serait difficile que ce soit comme les hétéros…Ne me dis pas que
tu as pensé à une insémination artificielle ?
- Mais évidemment que j’ai pensé à toutes les possibilités et beaucoup
réfléchi avant de braver tes foudres ! Surtout ne crie pas ;
Juliette, notre jolie secrétaire, amoureuse de toi ( mais si tu t’en es rendu
compte, je l’ai bien vu moi) est prête
pour l’expérience.
-Il est joli monsieur le romantique qui parle d’expérience !
-Tu sais quand les faibles se rebiffent ils sont terribles
et si tu ne veux pas considérer cette solution je te quitte !
-Calme toi chéri si c’est si important pour toi et bien que
tu aies tramé tout cela dans mon dos, allez, appelle Juliette…
Tout
taire.
-Jules as-tu pensé au projet de décoration pour
l’appartement de Mimi Matis ?
- Justement je voulais t’en parler j’ai mis au point une
maquette… minimaliste !
-Que c’est bon de t’entendre rire, peut être que je me
trompe mais tu me sembles préoccupé depuis quelques temps, as-tu quelque chose
à me dire ?
-Je suis désolé, Jim, de t’avoir donné cette impression, je
suis parfaitement heureux, je n’ai pas de problème et rien de particulier à te
dire.
- Pourtant il me semble déceler chez toi une certaine
insatisfaction et je m’étonne de te voir souvent le nez dans des magazines people.
- Tu sais que ces publications sont étonnantes de modernité
et j’y trouve parfois des idées tout à fait novatrices.
-Pourquoi as-tu coché la page trois avec ce portrait peu
flatteur d’Elton Johnes ?
-Ces articles peoples sont divertissants, j’ai choisi cet exemple comme un autre, on rapporte qu’ Elton
Jonhes est tellement heureux d’être père qu’il veut un second enfant.
- Quelle idée ! C’est une chose que j’ai du mal à
croire, je n’imagine pas un enfant entre nous, notre amour se suffit à
lui-même, je suis sûr que tu es de mon avis…
-Évidemment, mais cela ne nous empêche pas de parler de la
vie de ces couples homosexuels avec enfant. Et regarde comme il est mignon le
fils d’Elton Johnes !
-Ah ! Comme tu es tendre, mon cœur, figures-toi que
j’ai pensé à t’offrir un petit chat, qu’en penses-tu ?
-Je pense que tu lis dans mes pensées et que j’ai la chance
que tu préviennes mes désirs, mais un animal de compagnie c’est pour les
personnes âgées, nous pourrions prétendre à mieux, nous qui sommes jeunes…
-Oui, jeunes, comme
Juliette, c’est vraiment une fille charmante, tiens, tu veux bien lui demander
de nous apporter des cafés.
-
samedi 2 février 2013
Même jour même lieu.
Deux bonshommes chez le charcutier.
-" Tu as vu Beckham a signé au P.S.G. il va encore se faire des fortunes",
-" Mais non, il va donner tout ce qu'il gagnera à des associations charismatiques".
Ce n'est pas très charitable mais c'est rigolo, non ?
Entendu au vol ce matin au marché...
- "Tu sais que Robert tient sa femme complètement sous sa coupelle"...
N'est-ce pas particulièrement joli ce raccourci significatif entre "coupe" et "tutelle" ?
Dis donc, dis donc...
La légende raconte qu'au 9è
siècle avant Jésus-Christ, Elissa, princesse de Tyr en Phénicie.La Phé nicie recouvrait alors les territoires actuels du Liban,d'
Israël et de la Syrie.Elissa devient reine de Tyr. mais son frère Pygmalion assassine son
époux afin de prendre le pouvoir. Horrifiée, Elissa s'enfuit.
Elle atteint l'Afrique du Nord à Byrsa ("la
peau de bœuf"), citadelle proche de l'actuel Tunis, et demande asile aux
autochtones. On ne lui concède que ce que pourrait couvrir la peau d'un bœuf.
Astucieuse, elle découpe la peau en si fines
lanières qu'elle obtient, bout à bout, une longueur fantastique avec un découpage quasi fractal de près de 4 km.
Avec la corde ainsi formée, elle aurait encerclé
son territoire et fondé (vers 814 av. J.-C.) la très célèbre ville de Carthage
(Kart HAdschat = la ville neuve, au nord-est de Tunis, entre La Marsa et
La Goulette) en prenant le nom latin de Dido. La fin de sa vie est bien
triste puisque, plutôt que de se marier au roi Iarbas de la peuplade nomade des
Gétules, elle préféra se sacrifier sur un bûcher.
vendredi 1 février 2013
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