jeudi 26 décembre 2019

vendredi 20 décembre 2019

jeudi 19 décembre 2019

lundi 16 décembre 2019

La danse.

C’était au cours d’un voyage sur l’Amazone, finalisant une mission au Brésil. Partis de Manaus nous allions sur ce fleuve impressionnant  cabotant de village en village. Identiques, modestes regroupements de cases au bord de l’eau avec  leurs troupes  bruyantes d’enfants nus et dorés proposant qui un singe agressif qui un perroquet dédaigneux. Après quelques jours dans ce climat tropical humide la fatigue commençait à se faire sentir surtout que les nuits sur le bateau à l'ancre n’étaient guère reposantes. Somptueuses certes, avec des ciels étoilés soudains envahis de titanesques nuées orageuses d’un noir violet, l’énorme mouvement des masses d’eau sombre sous la coque et, venant de la terre, le jacassement des milliers d’animaux  de la forêt, mais… Mais nous dormions sur le pont dans des hamacs, alignés comme de monstrueuses larves. Avec, en guise de couverture, une grande  feuille de plastique qui s’alourdissait au fur et à mesure des réguliers abats de pluie. Le vent soufflant en rafales il était courant que le hamac d’un des passagers se décroche, on entendait alors un grand boum éclaboussé et le cri du malheureux qui s’affalait sur le pont au milieu des rires des autres larves plus chanceuses.
 Nous étions sur le chemin du retour et devions achever le périple dans un village plus important où nous attendait le « banquet «  final. Des tables étaient dressées dans un vaste hangar de tôle,  tassés au fond des musiciens accroupis avec des instruments indéfinissables... On voyait dans la cuisine attenante s’affairer des femmes en chemise longue de coton brut. Des touristes venus d’ailleurs s’installaient avec nous. On nous servit du poisson évidemment, avec en cadeau ses monstrueuses écailles rugueuses si solides que les indigènes s’en servent de limes. A la fin du repas entrait un groupe de jeunes gens des deux sexes affublées de vêtements exotiques trop neufs. Ils  se mettaient à danser avec les musiciens subitement réveillés. Rythme joyeux mais visages frais inexpressifs de ceux appelés par les anciens à perpétrer sans enthousiasme ces coutumes qui attirent le chaland et qui n’y voient que le côté commercial. Autour de moi l’assistance un peu blasée photographiait, distribuait quelques sous… J’étais un peu attristée ...puis par l’ouverture sur la cuisine j’ai vu les femmes abandonner leurs bassines à vaisselle et se mettre en mouvement ! Je suis allée les rejoindre spontanément, elles m’ont attirée dans leur ronde. Je n’oublierai jamais comment je m’y suis immédiatement intégrée, les regards brillant de  la joie de l'accueil manifesté par ces femmes âgées en majorité  et qui jouissaient pleinement de ce moment de plaisir partagé. Elles me souriaient, me donnaient amicalement la main et nous étions là dans cette musique viscérale dansant dans le même rythme, simplement en tant que  femmes . Malgré toutes nos différences, unies dans le mouvement de nos corps  porteurs des traces d’un même vécu d’épouses, de mères assorti des mêmes joies et des mêmes peines…
En nage, échevelées, rieuses nous sautions en parfaite harmonie.
Quand la musique s’est tue nous nous sommes spontanément embrassées.
Il y avait des larmes aussi.


vendredi 13 décembre 2019

jeudi 12 décembre 2019

Réforme...

Paradoxalement, c’est cette absence de contours précis de la réforme qui a nourri le « typhon ». En politique comme ailleurs, « tout paraît dans l’ombre, hostile et gigantesque », disait déjà Benjamin Constant il y a deux siècles. Et dans ce flou, le loup a surgi : le soupçon que la réforme serait l’ultime coup de boutoir contre le système de solidarité mis en place au sortir de la guerre.
Dans un passionnant échange, Edgar Morin et Régis Debray abordent le sujet. Le premier inscrit ces manifestations dans la séquence protestataire que vit actuellement la planète : en France comme ailleurs, le rejet du néolibéralisme autoritaire serait en cause. Le second y voit une « émeute des sans-espoir » : « Le point de retraite a joué en point d’accroche pour une colère plus profonde ", juge-t-il. Une colère qui viserait la « gouvernance par les nombres » menée par ceux qui sont au chaud.

mercredi 11 décembre 2019

Cette nuit...

...le silencieux dont nos personnes sont équipées était tombé en panne. Je ne vous souhaite pas de connaitre pareille aventure tant le chahut général est impressionnant !
Les poumons sifflent comme des locomotives à vapeur, le cœur bat le tempo sur la batterie. Le grondement des  entrailles est plus puissant que celui de l'Etna en éruption, le sang cascade en cataractes sonores. Et par dessus tout le cliquètement fou des neurones...
Je me suis réveillée.Tout était redevenu normal.
Ah! le  calme rassurant de la vie maîtrisée .

dimanche 8 décembre 2019

Trois exemples de femmes qui se vengent ….


"VENGEANCE NUMERO 1
Aujourd'hui ma fille va avoir 18 ans ... et je suis très content, parce que c'est le dernier paiement de la pension alimentaire que je vais donner à sa mère, mon ex-femme.
J'ai donc appelé ma fille pour qu'elle vienne chez moi et à son arrivée je lui ai dit :
Ma chère fille, je veux que tu apportes ce chèque à ta mère et que tu lui dises que c'est le dernier putain de chèque qu'elle va recevoir de moi, dans tout ce qui lui reste à vivre de sa putain de vie !
Je veux aussi que tu me dises l'expression qu'elle aura sur son visage lorsque tu le lui diras.
Ma fille s'en alla donc porter le chèque.
Moi j'étais anxieux de savoir ce que la sorcière avait pu répondre et la tête qu'elle avait faite.
Lorsque ma fille est revenue, je lui ai immédiatement demandé :
- Alors que t'a dit ta mère ?
- Elle m'a dit que justement elle attendait ce jour-là pour te dire que tu n'es pas mon père".
VENGEANCE NUMERO 2
Un homme accompagne sa femme qui part en voyage en Suède à l'aéroport.
Dans la salle d'attente, devant tout le monde, il lui souhaite un bon voyage et, sur un ton ironique, il lui crie :
-"Ma chérie, n'oublie pas de me rapporter une jolie Suédoise ... Ha Ha Ha !"
Sa femme baisse la tête et embarque très énervée. Elle passe 15 jours en Suède.
A son retour, le mari va accueillir sa femme à l'aéroport.
La voyant arriver, la première chose qu'il lui crie à voix forte :
- "Ma chérie, tu m'as ramené ma petite Suédoise ?
- "J'ai fait tout mon possible" répond-t-elle, maintenant il ne nous reste plus qu'à prier pour que ce soit une fille qui naisse".
VENGEANCE NUMERO 3
Le mari, sur son lit de mort, appelle sa femme.
D'une voix rauque et faible, il lui dit :
- "Mon heure est arrivée, mais avant, je veux te faire une confession.
- "Non, non, reste tranquille, tu ne dois faire aucun effort".
- "Mais enfin, je dois le faire", insiste le mari. "Il est bon de mourir en paix.
Je veux te confesser quelque chose".
- "C'est bon, c'est bon, je t'écoute" lui répond sa femme.
- "J'ai eu des relations avec ta soeur, ta mère et ta meilleure amie" confesse le mari.
- "Je sais, je sais ! C'est pour ça que je t'ai empoisonné", déclare sa femme."

jeudi 5 décembre 2019

lundi 2 décembre 2019

Adoption


Saint Marc du Catalois est un petit village qui vit de ses coutumes et habitudes à peine changées depuis des lustres. Chacun y trouve son compte et ceux peu gâtés par la vie une raison suffisante de continuer leur existence.
A la terrasse du Café du Commerce, après la messe, se retrouvent sous les parasols dans un joyeux brouhaha familles et amis. 
Là, à l’heure de l’apéritif on oublie les petits et grands soucis du quotidien dans une ambiance qui ressemble à de la fraternité. Le muscadet y est pour beaucoup. Souvent d’une table à l’autre on commente avec plus ou moins  d’enthousiasme et de bonne foi les événements marquants du village.
Aujourd’hui une  vaste tablée attire tous les regards.
On savait que Jeanne et Charles  Montguillon avaient adopté une petite fille mais à part les proches personne ne l’avait encore vue avant ce jour de  baptême avec toute la famille réunie.
On s'interrogeait sur "le pourquoi de la chose", certains s’étaient demandé d’où provenait la stérilité de ce couple si désireux de fonder une famille de cette Jeanne si maigre ou de Charles peut être impuissant ? Les gens sont bêtes.
Les Montguillon avaient déserté le village quelques temps et le bruit avait couru compatissant ou narquois « qu’ils étaient allés adopter » comme on dit qu’ils étaient allés à la pêche ou au super marché.
Passant de bras en bras autour des guéridons rassemblés une petite fille  de trois ou quatre ans ouvre sur ce monde bruyant inconnu de grands yeux liquides.
Elle est noire, d’un noir d’ébène qui s’oppose avec violence au tourbillon  chantilly de dentelle blanche et aux souliers vernis immaculés dont la petite essaye  de se débarrasser à coups de talons rageurs.
Passé un certain ahurissement :
- Qu'elle est mignonne, et comment s’appelle-t-elle ?
- Rose.
- Comme votre pauvre maman, que c’est joli et quelle charmante attention. Un sourire narquois sur certains visages, elle va s’amuser à l’école avec un prénom pareil.
Les Montguillon tout attendris devant leur petite merveille qui porte un prénom  enfin compréhensible et fait partie  maintenant du troupeau du Seigneur, la couvrent de baisers .
La petite essuie chaque fois ses joues de la paume rose de ses mains graciles.
Les Montguillon racontent avec force détails « le parcours du combattant de l’adoption », le futur bonheur de leur famille, l’avenir  radieux qu’ils ont prévu pour l’enfant et sont félicités de leur générosité comme s’ils avaient sauvé la moitié de l’Afrique.
Les apéritifs circulent et le curé venu se joindre à ses ouailles n’est pas le dernier à trinquer  à l'entrée de cette âme dans le troupeau du Seigneur, de cette âme que certains des villageois ne sont pas loin de croire différente de la leur.
Un mois de juin à Saint Marc c’est bien frais par rapport à Treichville, la petite tremble affolée de surcroît par cette agitation dont elle est le centre, ce langage en mots gutturaux qu’elle ne comprend pas et cette affreuse odeur de blancs qui assaillent ses narines délicates. Ces gens bruyants ont l’air gentil surtout son "papa"» et sa "maman" blancs, mais si différents de Awa qui la tenait bien serrée contre ses reins dans un vaste tissu et la faisait participer, corps à corps à tous les actes de la vie. Elle savait beaucoup de l’existence par ce tendre apprentissage et l'enseignement par l’exemple. Ici il faudrait tout réapprendre et oublier le doux et odorant contact de Awa.

A cette pensée les larmes coulent sans bruit sur le petit visage crispé. Les adultes continuent leur discussion animée.
Une petite fille, aux belles joues rondes a perçu cette détresse, elle s’avance vers la petite, lui prend la main , sans un mot, avec un sourire.
Allons, tout est possible.

samedi 30 novembre 2019

jeudi 28 novembre 2019

Le vieux juif et ses nuances de langage....


" Un vieux juif fut enfin autorisé à quitter l'Union Soviétique pour émigrer vers Israël. Quand on fouilla ses bagages à l'aéroport de Moscou, l'officier des douanes trouva un buste de Lénine.
Le douanier : 
-Qu'est ce que c'est"?
 Le vieil homme :
 - "Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce que c’est ? Il ne faut pas dire "Qu'est-ce que c’est ?" mais "Qui est-ce ?", "C'est Lénine : l'homme génial qui a inventé ce paradis du travailleur".
 L'officier se mit à rire et le laissa passer.
 Le vieil homme arriva à l'aéroport de Tel Aviv où un officier des douanes israélien trouva le buste de Lénine.
 *Le douanier :
 -"Qu'est-ce que c’est ?"
Le vieil homme :
 - "Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce que c’est ? Il ne faut pas dire "Qu'est-ce que c’est ?"  mais "Qui est-ce ?", "C'est Lénine ! Ce fils de pute ! Je vais le placer dans mes toilettes, afin que chaque jour je
 sois dissuadé de retourner en Russie".
 L'officier se mit à rire et le laissa passer.
 Quand il arriva à la maison familiale à Jérusalem, son fils le vit déballer le buste.
Il lui demanda :
- "Qui est-ce ?"
 Le vieil homme :
- "Qui est-ce ? Qui est-ce ? Il ne faut pas dire "Qui est-ce ?" mais "Qu'est-ce que c’est ?"
 ''Ceci, mon fils, c'est quinze kilogrammes d'or pur"

dimanche 24 novembre 2019

Quel est le mot qui commence par E qui finit par E et qui ne contient qu'une seule lettre?

vendredi 22 novembre 2019

Quelques citations de AUDIARD :

*Quand tu te sens en situation d'échec, souviens-toi que le grand chêne, lui aussi, a été un gland !
*Il n'y a pas que les aigles qui atteignent les sommets, les escargots aussi, mais ils en bavent !
*Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil...
*La banque est un endroit où on vous prête de l'argent si vous arrivez à prouver que vous n'en avez pas besoin.
*Si le travail c'est la santé, donnez donc le mien à quelqu'un de malade.

*Les personnes avec une addiction à l'alcool sont des alcooliques. Moi j'ai une addiction au Fanta car je suis fantastique !
*La différence entre un homme et un enfant, c'est qu'un enfant…on peut le laisser tout seul avec la baby-sitter.
*Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
*Dur de faire confiance à l'être humain, même les aveugles préfèrent se faire guider par des chiens !
*Dans la vie ce qui est grave, ce n'est pas tellement d'être con. C'est de le rester.
*Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors.
*Un gentleman, c’est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste.

*Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os.
*Pourquoi certains n'auraient pas tout ? Il y en a qui n'ont rien. Ça ferait l'équilibre.

mardi 19 novembre 2019

Yves Duteil en Live au Dejazet



Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,

Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

Oublie ton passé, qu`il soit simple ou composé,
Participe à ton Présent pour que ton Futur soit Plus que Parfait.....

dimanche 17 novembre 2019

vendredi 15 novembre 2019

Subtilités





Quelle est la différence entre une pioche, un pull et une semaine ?
La pioche a un manche, le pull a deux manches et la semaine a dimanche.

Quelle est la différence entre un internaute et son épouse dépensière ?
Pendant qu'il clique, elle claque.
 
Quelle est la différence entre les oiseaux et les banquiers suisses ?
Les oiseaux font leurs nids et les banquiers suisses nient leurs fonds.

Quelle est la différence entre le temps et l'éternité ?
Si je prenais le temps de te l'expliquer, il faudrait une éternité pour que tu la comprennes.

Quelle est la différence entre Paris, un ours blanc et Virginie ?
Paris est métropole, l'ours blanc est maître au pôle et Virginie aimait trop Paul...
         
Quelle est la différence entre une girouette et un horloger ?
La girouette montre les vents et l'horloger vend les montres.
          
Quelle est la différence entre un enfant qui fait des bêtises et un sapin de Noël.
Aucune ! Les deux se font enguirlander.

Quelle est la différence entre un homme et une calculatrice ?
On peut toujours compter sur une calculatrice.

Quelle est la différence entre une poule et un chapon ?
Une poule, cha'pond ; un chapon, cha'pond pas... (selon V.G.E. sûrement)

Quelle est la différence entre la lettre A et le clocher de l'église ?
La lettre A, c'est la voyelle et le clocher, c'est là qu'on sonne.

Quelle est la différence entre un cendrier et une théière ?
Le cendrier, c'est pour des cendres, la théière c'est pour mon thé..
Attends, et ce n'est pas tout !...

Pourquoi dit-on qu'il y a "Embarras de voitures" quand il y en a trop
et "Embarras d'argent" quand il n' y en a pas assez ?
Pourquoi parle-t-on des "quatre coins" de la Terre alors qu'elle est ronde ?

Quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint.
Quand il est mort, on l'appelle « feu » !

Pourquoi appelle-t-on « coup de grâce » le coup qui tue ?

On remercie un employé quand on n'est pas content de ses services.

Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux,
ruiné et qui n'a même plus un lit dans lequel se coucher, qu'il est dans de "beaux draps" ?
Et celui qui a des ennuis judiciaires dans de "sales draps", même si la servante les change tous les jours..

Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes vous disent à la fois :
« Je viens de louer un appartement » ?

Pourquoi "un bruit transpire"-t-il avant d'avoir "couru" ?

Pourquoi "lave-t-on une injure" et "essuie-t-on un affront" ?

On passe souvent des "nuits blanches" quand on a des "idées noires".
Pourquoi faut-il en "mettre de l'argent de côté" quand on veut "en avoir devant soi" ?

 
Pourquoi dit-on que "les avis sont partagés " lorsque vous ne partagez pas l'avis d'autres personnes.

Réjouissons-nous car ce sont les meilleurs crus qui donnent les plus fortes cuites !



mercredi 13 novembre 2019

mardi 12 novembre 2019

Pocahontas.


Pour dire "je t'aime" les indiensYanomami d'Amazonie disent: "ya pihi irakema" ce qui signifie "j'ai été contaminé par ton être, une part de toi y vit et y grandit".

lundi 11 novembre 2019

*mieux vaut « être bon à rien » que « mauvais en tout ».
*tous les champignons sont comestibles …mais certains une seule fois !
*il ne faut pas contredire une femme ; il faut attendre qu’elle change d’avis.
*quand une femme te pose une question, tu n’as droit qu’à une seule réponse : celle qu’elle attend.
*les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de questions.
*le café c’est comme les femmes ; au début ça excite et après ça énerve.
*si tu te lèves le matin avec l’envie d’aller au boulot, recouche-toi et ça va te passer.
*la connerie se cultive  et certains ont la main verte.
*un homme riche, c’est un homme qui gagne plus que ce que sa femme dépense.
*quand le philosophe répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé.
* « faites l’amour et pas la guerre » ; ou alors faites les deux : Mariez-Vous.
*dans la vie deux mots t’ouvriront beaucoup de portes : « Poussez » et « Tirez ».
*l’homme est le seul animal à pouvoir être plumé plusieurs fois.
*la vie de couple ça sert à résoudre des problèmes que tu n’aurais jamais eus si tu étais resté tout seul.
*mieux vaut arriver en retard dans ce monde qu’en avance dans l’autre.

vendredi 8 novembre 2019

jeudi 7 novembre 2019

Se put-il que déjà vous le sûtes ?


Doit-on mettre la marque du pluriel aux jours de la semaine ? Tout bon commerçant s'est un jour posé cette question très légitime.
Eh bien oui! Lundi, mardi etc. sont des noms communs soumis aux mêmes règles d'accord que les autres noms communs.
On écrit : tous les lundis et tous les dimanches .
Sauf que, vous vous doutez bien que ça ne peut pas être aussi simple...
Lorsque ce même jour est suivi par une description de temps, la semaine par exemple, il faut compter le nombre de ces jours dans cet intervalle de temps.
Dans une semaine, il n'y a qu'un seul lundi et on écrit donc : tous les lundi de chaque semaine.
Vous suivez toujours ?
Donc si on passe au mois, il y a cette fois plusieurs jours qui sont un lundi dans un mois et on écrit donc :
La réunion a lieu les premier et troisième lundis de chaque mois. Au passage, vous remarquerez que premier et troisième sont au singulier puisqu'il n'y a qu'un premier et un troisième dans un mois. . Mais les deux ensemble sont un pluriel.
C'est dans ce même ordre d'idée qu'on écrit : tous les dimanches matin et tous les mardi soir de chaque semaine.
Dans le premier cas, matin est au singulier car il n'y a qu'un seul matin dans une journée par contre il y a plusieurs dimanches.
Dans le deuxième cas, il n'y a qu'un seul mardi dans la semaine d'où le singulier et il n'y a toujours qu'un seul soir dans un mardi.
Vous faillites ne point lire ces subtilités de la langue française. Ce jour vous le pûtes.

mardi 5 novembre 2019

vendredi 1 novembre 2019

Certains chantent " je voudrais être un artiste" pour moi c'est
                            "je voudrais être galiériste"...
Connaissez vous un métier plus zen ???
Certainement vous avez souvent fréquenté ces lieux où l'art s'expose dans un environnement propice, loin du bruit et du désordre de la ville.
Dès l'entrée on  est saisi par la calme lumière bien étudiée qui arrive à transformer en chef d'oeuvre la plus abominable des croûtes. Parfois à petits pas on va, émerveillé, de découverte en découverte. Parfois on a du mal à ne pas manifester un total dégoût...
Mais s'il y a une constante dans ces visites : c'est la galiériste. Souvent assise songeuse, ses longues jambes gracieusement croisées. Ou alors, alertée miraculeusement de votre présence,elle surgit  de quelque obscure arrière-officine. Elle reste  alors debout, immobile  en silence offrant à votre admiration sa silhouette de rêve. Mince comme dans ces publicités de repas-minceur farcis à la tête de ténia, elle est vêtue avec une recherche extrême soit comme il y a un demi siècle soit comme sera la mode dans un demi siècle...
Le plus beau c'est l'expression de son  visage qui allie l'air de ne pas être là à l'observation blasée de votre insignifiante personne. Alors machinalement on se rajuste tout en regrettant d'avoir gardé ses tennis pas très frais. C'est vous qui vous avancez vers elle peut être tenté par un tableau:
-Bonjour madame pouvez vous m'en dire plus sur cette marine ?
Les lèvres parfaitement vernies s'ouvrent alors et une voix stylée comme celle des hôtesses de l'air vous invite à aller "consulter le tarif sur le petit guéridon ancien". Pas difficile à trouver: il s'agit du seul meuble de la pièce, une petite table bancale à la peinture écaillée (ma grand mère avait la même dans sa réserve, elle y rangeait ses pots de confiture) qui, ici, doit valoir une blinde !
Dans la mesure où visiblement vous ne serez pas acheteur, l’ectoplasme suivant les cas se rassied sans un regard ou disparaît dans ses arrières ne vous laissant pas le choix de vous attarder.

Quel métier, mais quel métier!
Paul emploie et Pierre embauche n'osent même pas le proposer!

jeudi 31 octobre 2019

mercredi 30 octobre 2019

lundi 28 octobre 2019

dimanche 27 octobre 2019

"Marianne" 22.10.2019.


"Le voile est sexiste et obscurantiste" : l'appel de 101 musulman(e)s de France"Français de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes", ils répondent ici à la tribune publiée dans le "Monde" et intitulée "Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ?", signée par 90 personnalités. Pour eux, le voile est loin d'être un pilier de l'islam.Notre pays se déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant l'influence des prédicateurs extrémistes est très forte. Le sujet est donc grave. Beaucoup de choses sont dites. Mais beaucoup de ces choses sont fausses.
Il nous est apparu urgent à nous autres, Français de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes, de prendre la parole publiquement.Le port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public.Il est grand temps que nos compatriotes sachent que le port du voile ne fait pas l'unanimité, chez "les" musulmans.
Il ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du Ramadan ou aux cinq prières quotidiennes. Il n'est pas un "signe religieux" puisque l'islam réprouve tout fétichisme matériel. L'islam se vit dans le cœur, pas sur la tête. D'ailleurs, "les" musulmans, cela n'existe pas. Il y a DES musulmans, DES pratiques, DES interprétations, et DES convictions. Ces clivages et oppositions existent depuis le VIIe siècle.
Nous, signataires de ce texte, affirmons haut et fort que le port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public. Faire d'elles des citoyennes assignées à la scandaleuse identité de "subordonnées au désir supposé des hommes". Or, notre beau pays lutte pour aller vers toujours plus d'égalité entre les sexes. Le sexisme et la diabolisation du corps des femmes sont contraires à nos idéaux.
Les auteurs de
"la tribune des 90" parue dans Le Monde, ont été mus par la volonté de combattre la stigmatisation et l'amalgame. Démarche qui part d'un bon sentiment. Cependant, nous affirmons ici que c'est bien le voile qui stigmatise les femmes.
Nous nous désolons de voir ces 90 Français faire l'amalgame entre "des" musulmans orthodoxes obsédés par le corps des femmes, et "les" musulmans tout court.
LES musulmanes ne portent pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui refusent l'intelligence de la foi, qui refusent d'allier la foi avec l'exercice de la Raison critique.
DES musulmans veulent figer l'islam dans le paradigme du VIIe siècle, celui du désert arabique, en y greffant le port d'un voile, par ailleurs inexistant dans le Coran. Ces musulmans donnent une telle importance à cet accessoire sexiste créé dans l'Antiquité, qu'ils en ont quasiment fait le 6ème pilier de l'islam.
Soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice.
Ces musulmans ne sont pas, et ne seront jamais LES musulmans. Ils ne sont que DES musulmans qui, par leur affichage, sont plus visibles que les autres.
Nous avons décidé de faire entendre notre voix, car les événements nous obligent à prendre nos responsabilités. Nous ne pouvons plus rester spectateurs lointains et désabusés d'un débat qui a tant d'importance. Nous estimons qu'il est de notre devoir de faire savoir à tous nos compatriotes, que la question du voile est un sujet de discorde, à l'intérieur même des écoles juridiques sunnites officielles.
Alors de grâce, soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice, venue des pays du Golfe arabo-persique, il y a 30 ans.
Ne confondez plus CES musulmans orthodoxes, qui prônent le sexisme par le port du
voile, réflexe bien plus identitaire que religieux, avec tous LES musulmans."

lundi 21 octobre 2019

Billet d'humour de Jean D'Ormesson, écrivain, journaliste et philosophe français. 1925-2017

"Myope comme une taupe», «rusé comme un renard», «serrés comme des sardines»...
les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et là... pas un chat!
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,
la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère!
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon...).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventez une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée mais vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter."

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vendredi 18 octobre 2019

Rêve de clones


Merci à la Zarzamora de m'avoir fait découvrir Claudia Rogge.

mardi 15 octobre 2019

2030

- Paman tu as vu, le  moustique que j'ai attrapé fait neuf centimètres d'envergure, un de plus que ceux du mois dernier !
- Leur croissance est inquiétante depuis que les aérosols sont interdits et que les oiseaux ont disparu. Les animaux survivants sont, nous compris, très anémiés.
- Je veux montrer ce moustique à Mampa...
- Ne  le (la) cherche pas il (elle) est allé (e) à Quick Lifting pour se faire modeler un nouveau visage plus en rapport avec ses nouvelles pulsions. Au retour il (elle) amènera les pilules du déjeuner.
- Je n'aime que les roses je ne veux pas des vertes.
- Mais qu'est que c'est " je ceci, je cela, je veux je ne veux pas". Tu sais que si tu n'es pas obéissant(e) je peux te ramener au S.A.V de l'usine des bébés à Pantin !
- Et moi je peux porter plainte pour mauvais traitements auprès de la B.O.B.A : la Brigade des Oeufs Brouillés avec leurs Acheteurs.
- Va plutôt jouer dans le jardin avec le (la) petit(e) voisin(e).
- Le(la) noir(e) qui a deux Mamans?
- Attention ne parle ni couleur ni genre, c'est puni par la loi. Surtout n'oublie ni ton taser à moustiques ni ton masque à gaz.

lundi 7 octobre 2019

Les paroles et les actes

Pendant que "notre maison brûle" de plus en plus vite  les rares gouvernants de la planète qui s'en préoccupent en sont encore au stade de la découverte du drame et de paroles prometteuses pour le résoudre.
Cela m'a fait penser à l'histoire qu'on raconte sur les polytechniciens :

"Deux polytechniciens font un safari photo. Un matin en se levant un des deux s'aperçoit que l'autre manque dans la tente. Il sort et le voit en train de courir autour d'un arbre poursuivi par un lion. Il s'inquiète pour lui mais l'autre lui crie alors:
-Rassure toi j'ai deux tours d'avance."

dimanche 6 octobre 2019

La guêpe a un gilet jaune....

"Une dame ultra chic, BCBG et tout et tout, arrive en Porsche Cayenne en urgence chez son médecin de Neuilly. 

 ­­­­­­­­Elle passe devant tout le monde en hurlant :
 — Hubert, Hubert, il faut que vous me receviez immédiatement.
Le docteur, tout aussi BCBG, s'excuse auprès de ses autres patients et fait entrer son amie dans son cabinet :

 — Mais, ma chère Alix-Anne, que vous arrive-t-il donc pour que vous hurliez ainsi ?

 — Ah Hubert, je me suis fait piquer par une guêpe !!!

 — Bon, je vais voir cela. Où avez-vous été piquée ?

 — Ah non Hubert, je vous en supplie ne me demandez pas cela. Si je vous le dis, je serai la risée de tout Neuilly. Je ne peux absolument pas vous désigner l'endroit où j'ai été piquée. Demandez-moi n'importe quoi mais pas cela.

 — Mais Alix-Anne, je suis médecin, tenu par le secret professionnel. Et de plus ma chère, nous sommes amis. Vous me connaissez. Jamais je ne parle travail à mes amis. Je ne dirai rien vous concernant croyez-moi. Un peu de courage chère amie, racontez-moi où cette méchante guêpe vous a piquée.
— Bon Hubert, mais vous me promettez de ne rien dire à personne ? Même pas à votre femme ? Parce que je ne veux pas devenir la honte de Neuilly et l'objet de moqueries de mes amis !!!

 — Promis juré ! Allez-y, dites-moi

 Et la brave Alix-Anne se penche vers l'oreille du médecin et lui dit tout bas, mais vraiment tout bas :

 — Au rayon fruits et légumes de chez LIDL !!! "