dimanche 29 décembre 2019
vendredi 27 décembre 2019
jeudi 26 décembre 2019
mardi 24 décembre 2019
dimanche 22 décembre 2019
vendredi 20 décembre 2019
jeudi 19 décembre 2019
lundi 16 décembre 2019
La danse.
C’était au cours d’un voyage sur
l’Amazone, finalisant une mission au Brésil. Partis de Manaus nous allions sur
ce fleuve impressionnant cabotant de
village en village. Identiques, modestes regroupements de cases au bord de
l’eau avec leurs troupes bruyantes d’enfants nus et dorés proposant qui un
singe agressif qui un perroquet dédaigneux. Après quelques jours dans ce climat
tropical humide la fatigue commençait à se faire sentir surtout que les nuits
sur le bateau à l'ancre n’étaient guère reposantes. Somptueuses certes, avec des ciels
étoilés soudains envahis de titanesques nuées orageuses d’un noir violet,
l’énorme mouvement des masses d’eau sombre sous la coque et, venant de la terre,
le jacassement des milliers d’animaux de
la forêt, mais… Mais nous dormions sur le pont dans des hamacs, alignés comme
de monstrueuses larves. Avec, en guise de couverture, une grande feuille de plastique qui s’alourdissait au
fur et à mesure des réguliers abats de pluie. Le vent soufflant en rafales il
était courant que le hamac d’un des passagers se décroche, on entendait alors
un grand boum éclaboussé et le cri du malheureux qui s’affalait sur le pont au
milieu des rires des autres larves plus chanceuses.
Nous étions sur le chemin du retour et devions
achever le périple dans un village plus important où nous attendait le
« banquet « final. Des tables étaient dressées dans un vaste hangar
de tôle, tassés au fond des musiciens
accroupis avec des instruments indéfinissables... On voyait dans la cuisine
attenante s’affairer des femmes en chemise longue de coton brut. Des touristes
venus d’ailleurs s’installaient avec nous. On nous servit du poisson
évidemment, avec en cadeau ses monstrueuses écailles rugueuses si solides que les
indigènes s’en servent de limes. A la fin du repas entrait un groupe de jeunes
gens des deux sexes affublées de vêtements exotiques trop neufs. Ils se mettaient à danser avec les musiciens
subitement réveillés. Rythme joyeux mais visages frais inexpressifs de ceux
appelés par les anciens à perpétrer sans enthousiasme ces coutumes qui attirent
le chaland et qui n’y voient que le côté commercial. Autour de moi l’assistance
un peu blasée photographiait, distribuait quelques sous… J’étais un peu
attristée ...puis par l’ouverture sur la cuisine j’ai vu les femmes abandonner
leurs bassines à vaisselle et se mettre en mouvement ! Je suis allée les
rejoindre spontanément, elles m’ont attirée dans leur ronde. Je n’oublierai
jamais comment je m’y suis immédiatement intégrée, les regards
brillant de la joie de l'accueil manifesté par ces femmes âgées en majorité et qui jouissaient pleinement de ce moment de
plaisir partagé. Elles me souriaient, me donnaient amicalement la main et nous
étions là dans cette musique viscérale dansant dans le même rythme, simplement en tant que femmes . Malgré toutes nos différences, unies dans
le mouvement de nos corps porteurs des
traces d’un même vécu d’épouses, de mères assorti des mêmes joies et des mêmes
peines…
En nage, échevelées, rieuses
nous sautions en parfaite harmonie.
Quand la musique s’est tue nous nous sommes spontanément embrassées.
Quand la musique s’est tue nous nous sommes spontanément embrassées.
Il y avait des larmes aussi.
vendredi 13 décembre 2019
jeudi 12 décembre 2019
Réforme...
Paradoxalement, c’est cette
absence de contours précis de la réforme qui a nourri le « typhon ». En
politique comme ailleurs, « tout paraît dans l’ombre, hostile et
gigantesque », disait déjà Benjamin Constant il y a deux siècles. Et dans
ce flou, le loup a surgi : le soupçon que la réforme serait l’ultime coup de
boutoir contre le système de solidarité mis en place au sortir de la
guerre.
Dans un passionnant
échange, Edgar Morin et Régis Debray
abordent le sujet. Le premier inscrit ces manifestations dans la
séquence protestataire que vit actuellement la planète : en France comme
ailleurs, le rejet du néolibéralisme autoritaire serait en cause. Le second y
voit une « émeute des sans-espoir » : « Le point de retraite a joué
en point d’accroche pour une colère plus profonde ", juge-t-il. Une colère
qui viserait la « gouvernance par les nombres » menée par ceux qui sont
au chaud.
mercredi 11 décembre 2019
Cette nuit...
...le silencieux dont nos personnes sont équipées était tombé en panne. Je ne vous souhaite pas de connaitre pareille aventure tant le chahut général est impressionnant !
Les poumons sifflent comme des locomotives à vapeur, le cœur bat le tempo sur la batterie. Le grondement des entrailles est plus puissant que celui de l'Etna en éruption, le sang cascade en cataractes sonores. Et par dessus tout le cliquètement fou des neurones...
Je me suis réveillée.Tout était redevenu normal.
Ah! le calme rassurant de la vie maîtrisée .
Les poumons sifflent comme des locomotives à vapeur, le cœur bat le tempo sur la batterie. Le grondement des entrailles est plus puissant que celui de l'Etna en éruption, le sang cascade en cataractes sonores. Et par dessus tout le cliquètement fou des neurones...
Je me suis réveillée.Tout était redevenu normal.
Ah! le calme rassurant de la vie maîtrisée .
mardi 10 décembre 2019
lundi 9 décembre 2019
dimanche 8 décembre 2019
Trois exemples de femmes qui se vengent ….
"VENGEANCE NUMERO
1
|
jeudi 5 décembre 2019
lundi 2 décembre 2019
Adoption
Saint Marc du Catalois est un petit village qui vit de ses
coutumes et habitudes à peine changées depuis des lustres. Chacun y trouve son
compte et ceux peu gâtés par la vie une raison suffisante de continuer leur
existence.
A la terrasse du Café du Commerce, après la messe, se
retrouvent sous les parasols dans un joyeux brouhaha familles et amis.
Là, à l’heure de l’apéritif on oublie les petits et grands
soucis du quotidien dans une ambiance qui ressemble à de la fraternité. Le
muscadet y est pour beaucoup. Souvent d’une table à l’autre on commente avec plus ou
moins d’enthousiasme et de bonne foi les événements marquants du village.
Aujourd’hui une vaste
tablée attire tous les regards.
On savait que Jeanne et Charles Montguillon avaient adopté une petite fille mais à part les proches personne ne l’avait encore vue avant ce jour de baptême avec toute la famille réunie.
On s'interrogeait sur "le pourquoi de la chose", certains
s’étaient demandé d’où provenait la stérilité de ce couple si désireux de
fonder une famille de cette Jeanne si maigre ou de Charles peut être
impuissant ? Les gens sont bêtes.
Les Montguillon avaient déserté le village quelques temps et
le bruit avait couru compatissant ou narquois « qu’ils étaient allés adopter »
comme on dit qu’ils étaient allés à la pêche ou au super marché.
Passant de bras en bras autour des guéridons rassemblés une
petite fille de trois ou quatre ans
ouvre sur ce monde bruyant inconnu de grands yeux liquides.
Elle est noire, d’un noir d’ébène qui s’oppose avec violence
au tourbillon chantilly de dentelle
blanche et aux souliers vernis immaculés dont la petite essaye de se débarrasser à coups de talons rageurs.
Passé un certain ahurissement :
- Qu'elle est mignonne, et comment s’appelle-t-elle ?
- Rose.
- Comme votre pauvre maman, que c’est joli et quelle charmante
attention. Un sourire narquois sur certains visages, elle va s’amuser à
l’école avec un prénom pareil.
Les Montguillon tout attendris devant leur petite merveille
qui porte un prénom enfin compréhensible
et fait partie maintenant du troupeau du
Seigneur, la couvrent de baisers .
La petite essuie chaque fois ses joues de la paume rose de
ses mains graciles.
Les Montguillon racontent avec force détails « le
parcours du combattant de l’adoption », le futur bonheur de leur famille, l’avenir radieux qu’ils ont prévu pour
l’enfant et sont félicités de leur générosité comme s’ils avaient sauvé la
moitié de l’Afrique.
Les apéritifs circulent et le curé venu se joindre à ses
ouailles n’est pas le dernier à trinquer à l'entrée de cette âme dans le troupeau du Seigneur, de cette âme que certains des villageois ne sont pas loin
de croire différente de la leur.
Un mois de juin à Saint Marc c’est bien frais par rapport à
Treichville, la petite tremble affolée de surcroît par cette agitation dont
elle est le centre, ce langage en mots gutturaux qu’elle ne comprend pas et
cette affreuse odeur de blancs qui assaillent ses narines délicates. Ces gens
bruyants ont l’air gentil surtout son "papa"» et sa "maman" blancs, mais si différents de Awa qui la tenait bien serrée contre ses reins
dans un vaste tissu et la faisait participer, corps à corps à tous les actes de la vie. Elle savait beaucoup de l’existence par ce tendre apprentissage et l'enseignement par l’exemple. Ici il faudrait tout
réapprendre et oublier le doux et odorant contact de Awa.
A cette pensée les larmes coulent sans bruit sur le petit
visage crispé. Les adultes continuent leur discussion animée.
Une petite fille, aux belles joues rondes a perçu cette détresse, elle s’avance vers la
petite, lui prend la main , sans un mot, avec un sourire.
Allons, tout est possible.
Allons, tout est possible.
samedi 30 novembre 2019
jeudi 28 novembre 2019
Le vieux juif et ses nuances de langage....
" Un vieux juif fut enfin autorisé
à quitter l'Union Soviétique pour émigrer vers Israël. Quand on fouilla ses bagages à l'aéroport de
Moscou, l'officier des douanes trouva un buste de
Lénine.
Le douanier
:
-Qu'est ce que c'est"?
Le vieil homme :
-
"Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce que c’est ? Il ne faut pas
dire "Qu'est-ce que c’est ?" mais "Qui est-ce ?", "C'est Lénine
: l'homme génial qui a inventé ce paradis du
travailleur".
L'officier se mit à rire et le
laissa passer.
Le vieil homme arriva à l'aéroport de Tel Aviv où un officier des douanes israélien trouva le buste de Lénine.
*Le douanier :
-"Qu'est-ce que c’est ?"
Le vieil homme :
- "Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce que c’est ? Il ne faut pas dire "Qu'est-ce que c’est ?" mais "Qui est-ce ?", "C'est Lénine ! Ce fils de pute ! Je vais le placer dans mes toilettes, afin que chaque jour je
sois dissuadé de retourner en Russie".
L'officier se mit à rire et le laissa passer.
Quand il arriva à la maison familiale à Jérusalem, son fils le vit déballer le buste.
Il lui demanda :
- "Qui est-ce ?"
Le vieil homme :
- "Qui est-ce ? Qui est-ce ? Il ne faut pas dire "Qui est-ce ?" mais "Qu'est-ce que c’est ?"
''Ceci, mon fils, c'est quinze kilogrammes d'or pur"
Le vieil homme arriva à l'aéroport de Tel Aviv où un officier des douanes israélien trouva le buste de Lénine.
*Le douanier :
-"Qu'est-ce que c’est ?"
Le vieil homme :
- "Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce que c’est ? Il ne faut pas dire "Qu'est-ce que c’est ?" mais "Qui est-ce ?", "C'est Lénine ! Ce fils de pute ! Je vais le placer dans mes toilettes, afin que chaque jour je
sois dissuadé de retourner en Russie".
L'officier se mit à rire et le laissa passer.
Quand il arriva à la maison familiale à Jérusalem, son fils le vit déballer le buste.
Il lui demanda :
- "Qui est-ce ?"
Le vieil homme :
- "Qui est-ce ? Qui est-ce ? Il ne faut pas dire "Qui est-ce ?" mais "Qu'est-ce que c’est ?"
''Ceci, mon fils, c'est quinze kilogrammes d'or pur"
mardi 26 novembre 2019
dimanche 24 novembre 2019
vendredi 22 novembre 2019
Quelques citations de AUDIARD :
*Quand
tu te sens en situation d'échec, souviens-toi que
le grand chêne, lui aussi, a été un gland !
*Il
n'y a pas que les aigles qui atteignent les sommets, les
escargots aussi, mais ils en bavent !*Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil...
*La banque est un endroit où on vous prête de l'argent si vous arrivez à prouver que vous n'en avez pas besoin.
*Si le travail c'est la santé, donnez donc le mien à quelqu'un de malade.
*Les personnes avec une addiction à l'alcool sont des alcooliques. Moi j'ai une addiction au Fanta car je suis fantastique !
*La différence entre un homme et un enfant, c'est qu'un enfant…on peut le laisser tout seul avec la baby-sitter.
*Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
*Dur de faire confiance à l'être humain, même les aveugles préfèrent se faire guider par des chiens !
*Dans la vie ce qui est grave, ce n'est pas tellement d'être con. C'est de le rester.
*Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors.
*Un gentleman, c’est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste.
*Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os.
*Pourquoi certains n'auraient pas tout ? Il y en a qui n'ont rien. Ça ferait l'équilibre.
jeudi 21 novembre 2019
mardi 19 novembre 2019
Yves Duteil en Live au Dejazet
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Oublie ton passé, qu`il soit simple ou composé,
Participe à ton Présent pour que ton Futur soit Plus que Parfait.....
dimanche 17 novembre 2019
vendredi 15 novembre 2019
Subtilités
Quelle est la différence entre une pioche, un pull et une semaine ?La pioche a un manche, le pull a deux manches et la semaine a dimanche.Quelle est la différence entre un internaute et son épouse dépensière ?Pendant qu'il clique, elle claque.Quelle est la différence entre les oiseaux et les banquiers suisses ?
Les oiseaux font leurs nids et les banquiers suisses nient leurs fonds.Quelle est la différence entre le temps et l'éternité ?Si je prenais le temps de te l'expliquer, il faudrait une éternité pour que tu la comprennes.
Quelle est la différence entre Paris, un ours blanc et Virginie ?Paris est métropole, l'ours blanc est maître au pôle et Virginie aimait trop Paul...Quelle est la différence entre une girouette et un horloger ?La girouette montre les vents et l'horloger vend les montres.Quelle est la différence entre un enfant qui fait des bêtises et un sapin de Noël.
Aucune ! Les deux se font enguirlander.Quelle est la différence entre un homme et une calculatrice ?On peut toujours compter sur une calculatrice.Quelle est la différence entre une poule et un chapon ?
Une poule, cha'pond ; un chapon, cha'pond pas... (selon V.G.E. sûrement)Quelle est la différence entre la lettre A et le clocher de l'église ?La lettre A, c'est la voyelle et le clocher, c'est là qu'on sonne.Quelle est la différence entre un cendrier et une théière ?
Le cendrier, c'est pour des cendres, la théière c'est pour mon thé..Attends, et ce n'est pas tout !...Pourquoi dit-on qu'il y a "Embarras de voitures" quand il y en a tropet "Embarras d'argent" quand il n' y en a pas assez ?Pourquoi parle-t-on des "quatre coins" de la Terre alors qu'elle est ronde ?Quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint.Quand il est mort, on l'appelle « feu » !Pourquoi appelle-t-on « coup de grâce » le coup qui tue ?On remercie un employé quand on n'est pas content de ses services.Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux,ruiné et qui n'a même plus un lit dans lequel se coucher, qu'il est dans de "beaux draps" ?Et celui qui a des ennuis judiciaires dans de "sales draps", même si la servante les change tous les jours..Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes vous disent à la fois :« Je viens de louer un appartement » ?Pourquoi "un bruit transpire"-t-il avant d'avoir "couru" ?Pourquoi "lave-t-on une injure" et "essuie-t-on un affront" ?On passe souvent des "nuits blanches" quand on a des "idées noires".Pourquoi faut-il en "mettre de l'argent de côté" quand on veut "en avoir devant soi" ?
Pourquoi dit-on que "les avis sont partagés " lorsque vous ne partagez pas l'avis d'autres personnes.Réjouissons-nous car ce sont les meilleurs crus qui donnent les plus fortes cuites !
mercredi 13 novembre 2019
mardi 12 novembre 2019
Pocahontas.
Pour dire "je t'aime" les indiensYanomami d'Amazonie disent: "ya pihi irakema" ce qui signifie "j'ai été contaminé par ton être, une part de toi y vit et y grandit".
lundi 11 novembre 2019
*mieux vaut « être bon à rien » que « mauvais en tout ».
*tous les champignons sont comestibles …mais certains une seule
fois !
*il ne faut pas contredire une femme ; il faut attendre qu’elle
change d’avis.
*quand une femme te pose une question, tu n’as droit qu’à une
seule réponse : celle qu’elle attend.
*les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de
questions.
*le café c’est comme les femmes ; au début ça excite et après
ça énerve.
*si tu te lèves le matin avec l’envie d’aller au boulot,
recouche-toi et ça va te passer.
*la connerie se cultive et certains ont la main verte.
*un homme riche, c’est un homme qui gagne plus que ce que sa
femme dépense.
*quand le philosophe répond, on ne comprend plus ce qu’on lui
avait demandé.
* « faites l’amour et pas la guerre » ; ou alors faites les
deux : Mariez-Vous.
*dans la vie deux mots t’ouvriront beaucoup de portes :
« Poussez » et « Tirez ».
*l’homme est le seul animal à pouvoir être plumé plusieurs
fois.
*la vie de couple ça sert à résoudre des problèmes que tu
n’aurais jamais eus si tu étais resté tout seul.
*mieux vaut arriver en retard dans ce monde qu’en avance dans
l’autre.
vendredi 8 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
Se put-il que déjà vous le sûtes ?
Doit-on mettre la marque du pluriel aux jours de la semaine ? Tout bon commerçant s'est un jour posé cette question très légitime.
Eh bien oui! Lundi, mardi etc. sont des
noms communs soumis aux mêmes règles d'accord que les autres noms communs.
On écrit : tous les lundis et tous les dimanches .
Sauf que, vous vous doutez bien que ça ne peut pas être aussi simple...
Lorsque ce même jour est suivi par une description de temps, la semaine par exemple, il faut compter le nombre de ces jours dans cet intervalle de temps.
Dans une semaine, il n'y a qu'un seul lundi et on écrit donc : tous les lundi de chaque semaine.
Vous suivez toujours ?
On écrit : tous les lundis et tous les dimanches .
Sauf que, vous vous doutez bien que ça ne peut pas être aussi simple...
Lorsque ce même jour est suivi par une description de temps, la semaine par exemple, il faut compter le nombre de ces jours dans cet intervalle de temps.
Dans une semaine, il n'y a qu'un seul lundi et on écrit donc : tous les lundi de chaque semaine.
Vous suivez toujours ?
Donc si on passe au mois, il y a cette
fois plusieurs jours qui sont un lundi dans un mois et on écrit donc :
La réunion a lieu les premier et troisième lundis de chaque mois. Au passage, vous remarquerez que premier et troisième sont au singulier puisqu'il n'y a qu'un premier et un troisième dans un mois. . Mais les deux ensemble sont un pluriel.
C'est dans ce même ordre d'idée qu'on écrit : tous les dimanches matin et tous les mardi soir de chaque semaine.
Dans le premier cas, matin est au singulier car il n'y a qu'un seul matin dans une journée par contre il y a plusieurs dimanches.
Dans le deuxième cas, il n'y a qu'un seul mardi dans la semaine d'où le singulier et il n'y a toujours qu'un seul soir dans un mardi.
Vous faillites ne point lire ces subtilités de la langue française. Ce jour vous le pûtes.
La réunion a lieu les premier et troisième lundis de chaque mois. Au passage, vous remarquerez que premier et troisième sont au singulier puisqu'il n'y a qu'un premier et un troisième dans un mois. . Mais les deux ensemble sont un pluriel.
C'est dans ce même ordre d'idée qu'on écrit : tous les dimanches matin et tous les mardi soir de chaque semaine.
Dans le premier cas, matin est au singulier car il n'y a qu'un seul matin dans une journée par contre il y a plusieurs dimanches.
Dans le deuxième cas, il n'y a qu'un seul mardi dans la semaine d'où le singulier et il n'y a toujours qu'un seul soir dans un mardi.
Vous faillites ne point lire ces subtilités de la langue française. Ce jour vous le pûtes.
mardi 5 novembre 2019
vendredi 1 novembre 2019
Certains chantent " je voudrais être un artiste" pour moi c'est
"je voudrais être galiériste"...
Connaissez vous un métier plus zen ???
Certainement vous avez souvent fréquenté ces lieux où l'art s'expose dans un environnement propice, loin du bruit et du désordre de la ville.
Dès l'entrée on est saisi par la calme lumière bien étudiée qui arrive à transformer en chef d'oeuvre la plus abominable des croûtes. Parfois à petits pas on va, émerveillé, de découverte en découverte. Parfois on a du mal à ne pas manifester un total dégoût...
Mais s'il y a une constante dans ces visites : c'est la galiériste. Souvent assise songeuse, ses longues jambes gracieusement croisées. Ou alors, alertée miraculeusement de votre présence,elle surgit de quelque obscure arrière-officine. Elle reste alors debout, immobile en silence offrant à votre admiration sa silhouette de rêve. Mince comme dans ces publicités de repas-minceur farcis à la tête de ténia, elle est vêtue avec une recherche extrême soit comme il y a un demi siècle soit comme sera la mode dans un demi siècle...
Le plus beau c'est l'expression de son visage qui allie l'air de ne pas être là à l'observation blasée de votre insignifiante personne. Alors machinalement on se rajuste tout en regrettant d'avoir gardé ses tennis pas très frais. C'est vous qui vous avancez vers elle peut être tenté par un tableau:
-Bonjour madame pouvez vous m'en dire plus sur cette marine ?
Les lèvres parfaitement vernies s'ouvrent alors et une voix stylée comme celle des hôtesses de l'air vous invite à aller "consulter le tarif sur le petit guéridon ancien". Pas difficile à trouver: il s'agit du seul meuble de la pièce, une petite table bancale à la peinture écaillée (ma grand mère avait la même dans sa réserve, elle y rangeait ses pots de confiture) qui, ici, doit valoir une blinde !
Dans la mesure où visiblement vous ne serez pas acheteur, l’ectoplasme suivant les cas se rassied sans un regard ou disparaît dans ses arrières ne vous laissant pas le choix de vous attarder.
Quel métier, mais quel métier!
Paul emploie et Pierre embauche n'osent même pas le proposer!
"je voudrais être galiériste"...
Connaissez vous un métier plus zen ???
Certainement vous avez souvent fréquenté ces lieux où l'art s'expose dans un environnement propice, loin du bruit et du désordre de la ville.
Dès l'entrée on est saisi par la calme lumière bien étudiée qui arrive à transformer en chef d'oeuvre la plus abominable des croûtes. Parfois à petits pas on va, émerveillé, de découverte en découverte. Parfois on a du mal à ne pas manifester un total dégoût...
Mais s'il y a une constante dans ces visites : c'est la galiériste. Souvent assise songeuse, ses longues jambes gracieusement croisées. Ou alors, alertée miraculeusement de votre présence,elle surgit de quelque obscure arrière-officine. Elle reste alors debout, immobile en silence offrant à votre admiration sa silhouette de rêve. Mince comme dans ces publicités de repas-minceur farcis à la tête de ténia, elle est vêtue avec une recherche extrême soit comme il y a un demi siècle soit comme sera la mode dans un demi siècle...
Le plus beau c'est l'expression de son visage qui allie l'air de ne pas être là à l'observation blasée de votre insignifiante personne. Alors machinalement on se rajuste tout en regrettant d'avoir gardé ses tennis pas très frais. C'est vous qui vous avancez vers elle peut être tenté par un tableau:
-Bonjour madame pouvez vous m'en dire plus sur cette marine ?
Les lèvres parfaitement vernies s'ouvrent alors et une voix stylée comme celle des hôtesses de l'air vous invite à aller "consulter le tarif sur le petit guéridon ancien". Pas difficile à trouver: il s'agit du seul meuble de la pièce, une petite table bancale à la peinture écaillée (ma grand mère avait la même dans sa réserve, elle y rangeait ses pots de confiture) qui, ici, doit valoir une blinde !
Dans la mesure où visiblement vous ne serez pas acheteur, l’ectoplasme suivant les cas se rassied sans un regard ou disparaît dans ses arrières ne vous laissant pas le choix de vous attarder.
Quel métier, mais quel métier!
Paul emploie et Pierre embauche n'osent même pas le proposer!
jeudi 31 octobre 2019
mercredi 30 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
dimanche 27 octobre 2019
"Marianne" 22.10.2019.
"Le voile est
sexiste et obscurantiste" : l'appel de 101 musulman(e)s de
France"Français
de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes",
ils répondent ici à la tribune publiée dans le "Monde" et intitulée "Jusqu’où
laisserons-nous passer la haine des musulmans ?", signée par 90 personnalités.
Pour eux, le voile est loin d'être un pilier de l'islam.Notre pays se déchire
depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de
confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant
l'influence des prédicateurs extrémistes est très forte. Le sujet est donc
grave. Beaucoup de choses sont dites. Mais beaucoup de ces choses sont
fausses.
Il nous est apparu urgent
à nous autres, Français de culture ou de confession musulmane, humanistes,
progressistes et féministes, de prendre la parole
publiquement.Le
port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde,
obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur
présence dans l'espace public.Il est grand temps que nos
compatriotes sachent que le port du voile ne fait pas l'unanimité, chez "les"
musulmans.
Il ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du Ramadan ou aux cinq prières quotidiennes. Il n'est pas un "signe religieux" puisque l'islam réprouve tout fétichisme matériel. L'islam se vit dans le cœur, pas sur la tête. D'ailleurs, "les" musulmans, cela n'existe pas. Il y a DES musulmans, DES pratiques, DES interprétations, et DES convictions. Ces clivages et oppositions existent depuis le VIIe siècle.
Il ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du Ramadan ou aux cinq prières quotidiennes. Il n'est pas un "signe religieux" puisque l'islam réprouve tout fétichisme matériel. L'islam se vit dans le cœur, pas sur la tête. D'ailleurs, "les" musulmans, cela n'existe pas. Il y a DES musulmans, DES pratiques, DES interprétations, et DES convictions. Ces clivages et oppositions existent depuis le VIIe siècle.
Nous, signataires de ce
texte, affirmons haut et fort que le port du voile est le signe
ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran.
Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public.
Faire d'elles des citoyennes assignées à la scandaleuse identité de
"subordonnées au désir supposé des hommes". Or, notre beau pays lutte pour aller
vers toujours plus d'égalité entre les sexes. Le sexisme et la diabolisation du
corps des femmes sont contraires à nos idéaux.
Les auteurs de "la tribune des 90" parue dans Le Monde, ont été mus par la volonté de combattre la stigmatisation et l'amalgame. Démarche qui part d'un bon sentiment. Cependant, nous affirmons ici que c'est bien le voile qui stigmatise les femmes.
Les auteurs de "la tribune des 90" parue dans Le Monde, ont été mus par la volonté de combattre la stigmatisation et l'amalgame. Démarche qui part d'un bon sentiment. Cependant, nous affirmons ici que c'est bien le voile qui stigmatise les femmes.
Nous nous désolons de voir
ces 90 Français faire l'amalgame entre "des" musulmans orthodoxes obsédés
par le corps des femmes, et "les" musulmans tout court.
LES musulmanes ne portent
pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES
musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et
faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui
refusent l'intelligence de la foi, qui refusent d'allier la foi avec l'exercice
de la Raison critique.
DES musulmans veulent
figer l'islam dans le paradigme du VIIe siècle, celui du désert
arabique, en y greffant le port d'un voile, par
ailleurs inexistant dans le Coran. Ces musulmans donnent
une telle importance à cet accessoire sexiste créé dans l'Antiquité, qu'ils en
ont quasiment fait le 6ème pilier de l'islam.
Soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice.
Soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice.
Ces musulmans ne sont pas,
et ne seront jamais LES musulmans. Ils ne sont que DES musulmans qui, par leur
affichage, sont plus visibles que les autres.
Nous avons décidé de faire
entendre notre voix, car les événements nous obligent à prendre nos
responsabilités. Nous ne pouvons plus rester spectateurs lointains et désabusés
d'un débat qui a tant d'importance. Nous estimons qu'il est de notre devoir de
faire savoir à tous nos compatriotes, que la question du voile est un sujet
de discorde, à l'intérieur même des écoles juridiques sunnites
officielles.
Alors de grâce, soutenez
les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se
battent contre cette terrible vague néoconservatrice, venue des pays du Golfe
arabo-persique, il y a 30 ans.
Ne confondez plus CES musulmans orthodoxes, qui prônent le sexisme par le port du voile, réflexe bien plus identitaire que religieux, avec tous LES musulmans."
Ne confondez plus CES musulmans orthodoxes, qui prônent le sexisme par le port du voile, réflexe bien plus identitaire que religieux, avec tous LES musulmans."
jeudi 24 octobre 2019
mardi 22 octobre 2019
lundi 21 octobre 2019
Billet d'humour de Jean D'Ormesson, écrivain, journaliste et philosophe français. 1925-2017
"Myope comme une taupe», «rusé comme un
renard», «serrés comme des sardines»...
les termes empruntés au monde animal ne se
retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve: que vous soyez fier comme un coq,
fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un
chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille
aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et là... pas un chat!
Vous faites le pied de grue, vous demandant
si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,
la tête de linotte avec qui vous êtes
copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie
panthère!
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
Bon, vous vous dites que dix minutes de
retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou
de cygne et sa crinière de lion est myope comme une taupe, elle souffle comme
un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi! Et vous,
vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous
êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du
nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l'envie vous prend de
pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon...).
Vous finissez par prendre le taureau par
les cornes et vous inventez une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme
un lièvre.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée mais vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée mais vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau
sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous
pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous
avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout
vous avez d'autres chats à fouetter."
__._,_.___
__,_._,___
vendredi 18 octobre 2019
mardi 15 octobre 2019
2030
- Paman tu as vu, le moustique que j'ai attrapé fait neuf centimètres d'envergure, un de plus que ceux du mois dernier !
- Leur croissance est inquiétante depuis que les aérosols sont interdits et que les oiseaux ont disparu. Les animaux survivants sont, nous compris, très anémiés.
- Je veux montrer ce moustique à Mampa...
- Ne le (la) cherche pas il (elle) est allé (e) à Quick Lifting pour se faire modeler un nouveau visage plus en rapport avec ses nouvelles pulsions. Au retour il (elle) amènera les pilules du déjeuner.
- Je n'aime que les roses je ne veux pas des vertes.
- Mais qu'est que c'est " je ceci, je cela, je veux je ne veux pas". Tu sais que si tu n'es pas obéissant(e) je peux te ramener au S.A.V de l'usine des bébés à Pantin !
- Et moi je peux porter plainte pour mauvais traitements auprès de la B.O.B.A : la Brigade des Oeufs Brouillés avec leurs Acheteurs.
- Va plutôt jouer dans le jardin avec le (la) petit(e) voisin(e).
- Le(la) noir(e) qui a deux Mamans?
- Attention ne parle ni couleur ni genre, c'est puni par la loi. Surtout n'oublie ni ton taser à moustiques ni ton masque à gaz.
- Leur croissance est inquiétante depuis que les aérosols sont interdits et que les oiseaux ont disparu. Les animaux survivants sont, nous compris, très anémiés.
- Je veux montrer ce moustique à Mampa...
- Ne le (la) cherche pas il (elle) est allé (e) à Quick Lifting pour se faire modeler un nouveau visage plus en rapport avec ses nouvelles pulsions. Au retour il (elle) amènera les pilules du déjeuner.
- Je n'aime que les roses je ne veux pas des vertes.
- Mais qu'est que c'est " je ceci, je cela, je veux je ne veux pas". Tu sais que si tu n'es pas obéissant(e) je peux te ramener au S.A.V de l'usine des bébés à Pantin !
- Et moi je peux porter plainte pour mauvais traitements auprès de la B.O.B.A : la Brigade des Oeufs Brouillés avec leurs Acheteurs.
- Va plutôt jouer dans le jardin avec le (la) petit(e) voisin(e).
- Le(la) noir(e) qui a deux Mamans?
- Attention ne parle ni couleur ni genre, c'est puni par la loi. Surtout n'oublie ni ton taser à moustiques ni ton masque à gaz.
mercredi 9 octobre 2019
lundi 7 octobre 2019
Les paroles et les actes
Pendant que "notre maison brûle" de plus en plus vite les rares gouvernants de la planète qui s'en préoccupent en sont encore au stade de la découverte du drame et de paroles prometteuses pour le résoudre.
Cela m'a fait penser à l'histoire qu'on raconte sur les polytechniciens :
"Deux polytechniciens font un safari photo. Un matin en se levant un des deux s'aperçoit que l'autre manque dans la tente. Il sort et le voit en train de courir autour d'un arbre poursuivi par un lion. Il s'inquiète pour lui mais l'autre lui crie alors:
-Rassure toi j'ai deux tours d'avance."
Cela m'a fait penser à l'histoire qu'on raconte sur les polytechniciens :
"Deux polytechniciens font un safari photo. Un matin en se levant un des deux s'aperçoit que l'autre manque dans la tente. Il sort et le voit en train de courir autour d'un arbre poursuivi par un lion. Il s'inquiète pour lui mais l'autre lui crie alors:
-Rassure toi j'ai deux tours d'avance."
dimanche 6 octobre 2019
La guêpe a un gilet jaune....
"Une dame ultra chic, BCBG et tout et
tout, arrive en Porsche Cayenne en urgence chez son médecin de Neuilly.
Elle passe devant tout le monde en hurlant : — Hubert, Hubert, il faut que vous me receviez immédiatement. Le docteur, tout aussi BCBG, s'excuse auprès de ses autres patients et fait entrer son amie dans son cabinet : — Mais, ma chère Alix-Anne, que vous arrive-t-il donc pour que vous hurliez ainsi ? — Ah Hubert, je me suis fait piquer par une guêpe !!! — Bon, je vais voir cela. Où avez-vous été piquée ? — Ah non Hubert, je vous en supplie ne me demandez pas cela. Si je vous le dis, je serai la risée de tout Neuilly. Je ne peux absolument pas vous désigner l'endroit où j'ai été piquée. Demandez-moi n'importe quoi mais pas cela. — Mais Alix-Anne, je suis médecin, tenu par le secret professionnel. Et de plus ma chère, nous sommes amis. Vous me connaissez. Jamais je ne parle travail à mes amis. Je ne dirai rien vous concernant croyez-moi. Un peu de courage chère amie, racontez-moi où cette méchante guêpe vous a piquée.
— Bon Hubert, mais vous me
promettez de ne rien dire à personne ? Même pas à votre femme ? Parce que je ne
veux pas devenir la honte de Neuilly et l'objet de moqueries de mes amis !!!
— Promis juré ! Allez-y, dites-moi Et la brave Alix-Anne se penche vers l'oreille du médecin et lui dit tout bas, mais vraiment tout bas : — Au rayon fruits et légumes de chez LIDL !!! " |
vendredi 4 octobre 2019
Le rat des villes chez le rat des champs...
...A inspiré cette chanson :
https://www.youtube.com/embed/cpCUvKDw60E
Heureusement le coq a gagné son procès !
https://www.youtube.com/embed/cpCUvKDw60E
Heureusement le coq a gagné son procès !
mercredi 2 octobre 2019
mardi 1 octobre 2019
La cyberdépendance...
..." est-elle la nouvelle menace venue du Web? C'est ce que semble
indiquer un rapport
parlementaire rendu
public ce mercredi. Elisabeth Rossé est psychologue au centre médical Marmottan,
où elle prend en charge des cyberaddicts. Elle explique le phénomène pour 20minutes.fr.
Qui sont les cyberdépendants?
Tout dépend du type d'addiction. Au premier rang de ces addictions, et de loin, on trouve les MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueur), qui concernent clairement les adolescents, à 98% des garçons. Mais il y a aussi la dépendance aux sites pornographiques, très présente, qui touche plutôt une population âgée de 30 à 40 ans. Quant aux jeux d'argent et de hasard, comme le poker, très tendance, toutes les classes d'âge y sont accros.
Comment sait-on qu'on est cyberdépendant?
On ne peut pas dire «tu passes tant d'heures devant ton ordinateur, tu es dépendant». Les critères sont qualitatifs. On parle de dépendance quand l'activité se fait au détriment de celles exercées antérieurement. Les addicts délaissent leurs amis, leurs études. Ils se désinvestissent de leur vie de famille, ne font plus de sport. Physiquement, on constate un dérèglement de l'horloge biologique, avec des gens qui veillent tard devant leur écran, et ont du mal à se lever le matin.
Quels sont les risques?
Physiologiquement, ils sont faibles. On a beaucoup parlé de l'épilepsie, mais elle concerne des personnes qui y sont déjà exposées. Et les écrans ont été modifiés, ils présentent moins de danger. Le véritable danger, c'est l'isolement, la perte de contact avec les gens «IRL» (in real life). Il existe un phénomène «bulle» assez semblable à celui qu'on rencontre avec le cannabis pour les adolescents.
Comment les adolescents deviennent-ils accros aux MMORPG?
Il y a trois grandes raisons. D'abord, le processus d'identification et d'attachement à leur personnage (ou avatar), qu'ils créent à l'image de ce qu'ils voudraient être et qui ne progresse pas tant en fonction de l’habileté qu’en fonction du temps passé à jouer. Ensuite, le principe de « monde persistant», qui implique que le jeu est sans fin et continue de se dérouler en l'absence du joueur, occupant son esprit même quand il ne joue pas. Et enfin, la pression des pairs, puisqu'il est nécessaire de se regrouper pour combattre les personnages du jeu, et que si un participant manque le rendez-vous en ligne, les autres ne peuvent rien faire.
Certains sont-ils plus vulnérables que les autres?
On peut distinguer trois types de joueurs addicts. Ceux qui ont de réels troubles psychiques, pour qui le jeu est un étayage, une canalisation du délire. Ils sont minoritaires. Il y a aussi ceux qui traversent une crise d'adolescence, qu'ils tentent de contenir à travers le jeu. Pour eux, la prise en charge ne dure généralement que quelques mois. Et enfin, il y a les adolescents volontiers introvertis, intimidés par la relation aux autres, ayant souvent des difficultés familiales liées aux parents (séparation, maladie, parent unique). Pour eux, le jeu est une réelle échappatoire à la réalité de la relation, mais aussi de leur corps. Il leur permet aussi d'exprimer des pulsions agressives réprimées dans le monde réel. On rencontre souvent des jeunes garçons timorés qui sont de grands chefs très respectés dans le monde du jeu.
Que faut-il faire?
Pour commencer, en prévention, il faut éviter de laisser les enfants seuls devant un écran. Ensuite, comme nous le faisons en consultation, redonner une place à la parole, qui est souvent disqualifiée par ces jeunes. Leur donner la possibilité de mettre des mots sur ce qui leur plaît dans les jeux, puis les aider à prendre du recul. Il faut leur permettre de développer un sens critique avec cette activité, comme cela a été fait avec la télévision.
Le mot de la fin?
Internet et les jeux vidéo, c'est vachement sympa. Il ne faut pas diaboliser. Le problème est réel, puisqu'à Marmottan nous avons déjà pris en charge 90 personnes pour cyberaddiction cette année, contre 60 en 2007. Mais pour relativiser, nous avons reçu au total plus de 1.400 personnes, toutes dépendances confondues. Il s'agit aussi d'une addiction plus labile, car elle concerne une population jeune, qui s'en détache plus facilement. Et elle n'entraîne pas les mêmes détériorations physiques ou sociales que l'alcool, les drogues, voire les jeux d'argent."
Qui sont les cyberdépendants?
Tout dépend du type d'addiction. Au premier rang de ces addictions, et de loin, on trouve les MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueur), qui concernent clairement les adolescents, à 98% des garçons. Mais il y a aussi la dépendance aux sites pornographiques, très présente, qui touche plutôt une population âgée de 30 à 40 ans. Quant aux jeux d'argent et de hasard, comme le poker, très tendance, toutes les classes d'âge y sont accros.
Comment sait-on qu'on est cyberdépendant?
On ne peut pas dire «tu passes tant d'heures devant ton ordinateur, tu es dépendant». Les critères sont qualitatifs. On parle de dépendance quand l'activité se fait au détriment de celles exercées antérieurement. Les addicts délaissent leurs amis, leurs études. Ils se désinvestissent de leur vie de famille, ne font plus de sport. Physiquement, on constate un dérèglement de l'horloge biologique, avec des gens qui veillent tard devant leur écran, et ont du mal à se lever le matin.
Quels sont les risques?
Physiologiquement, ils sont faibles. On a beaucoup parlé de l'épilepsie, mais elle concerne des personnes qui y sont déjà exposées. Et les écrans ont été modifiés, ils présentent moins de danger. Le véritable danger, c'est l'isolement, la perte de contact avec les gens «IRL» (in real life). Il existe un phénomène «bulle» assez semblable à celui qu'on rencontre avec le cannabis pour les adolescents.
Comment les adolescents deviennent-ils accros aux MMORPG?
Il y a trois grandes raisons. D'abord, le processus d'identification et d'attachement à leur personnage (ou avatar), qu'ils créent à l'image de ce qu'ils voudraient être et qui ne progresse pas tant en fonction de l’habileté qu’en fonction du temps passé à jouer. Ensuite, le principe de « monde persistant», qui implique que le jeu est sans fin et continue de se dérouler en l'absence du joueur, occupant son esprit même quand il ne joue pas. Et enfin, la pression des pairs, puisqu'il est nécessaire de se regrouper pour combattre les personnages du jeu, et que si un participant manque le rendez-vous en ligne, les autres ne peuvent rien faire.
Certains sont-ils plus vulnérables que les autres?
On peut distinguer trois types de joueurs addicts. Ceux qui ont de réels troubles psychiques, pour qui le jeu est un étayage, une canalisation du délire. Ils sont minoritaires. Il y a aussi ceux qui traversent une crise d'adolescence, qu'ils tentent de contenir à travers le jeu. Pour eux, la prise en charge ne dure généralement que quelques mois. Et enfin, il y a les adolescents volontiers introvertis, intimidés par la relation aux autres, ayant souvent des difficultés familiales liées aux parents (séparation, maladie, parent unique). Pour eux, le jeu est une réelle échappatoire à la réalité de la relation, mais aussi de leur corps. Il leur permet aussi d'exprimer des pulsions agressives réprimées dans le monde réel. On rencontre souvent des jeunes garçons timorés qui sont de grands chefs très respectés dans le monde du jeu.
Que faut-il faire?
Pour commencer, en prévention, il faut éviter de laisser les enfants seuls devant un écran. Ensuite, comme nous le faisons en consultation, redonner une place à la parole, qui est souvent disqualifiée par ces jeunes. Leur donner la possibilité de mettre des mots sur ce qui leur plaît dans les jeux, puis les aider à prendre du recul. Il faut leur permettre de développer un sens critique avec cette activité, comme cela a été fait avec la télévision.
Le mot de la fin?
Internet et les jeux vidéo, c'est vachement sympa. Il ne faut pas diaboliser. Le problème est réel, puisqu'à Marmottan nous avons déjà pris en charge 90 personnes pour cyberaddiction cette année, contre 60 en 2007. Mais pour relativiser, nous avons reçu au total plus de 1.400 personnes, toutes dépendances confondues. Il s'agit aussi d'une addiction plus labile, car elle concerne une population jeune, qui s'en détache plus facilement. Et elle n'entraîne pas les mêmes détériorations physiques ou sociales que l'alcool, les drogues, voire les jeux d'argent."
(« 20
Minutes » 29.01.14)
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