Paradoxalement, c’est cette
absence de contours précis de la réforme qui a nourri le « typhon ». En
politique comme ailleurs, « tout paraît dans l’ombre, hostile et
gigantesque », disait déjà Benjamin Constant il y a deux siècles. Et dans
ce flou, le loup a surgi : le soupçon que la réforme serait l’ultime coup de
boutoir contre le système de solidarité mis en place au sortir de la
guerre.
Dans un passionnant
échange, Edgar Morin et Régis Debray
abordent le sujet. Le premier inscrit ces manifestations dans la
séquence protestataire que vit actuellement la planète : en France comme
ailleurs, le rejet du néolibéralisme autoritaire serait en cause. Le second y
voit une « émeute des sans-espoir » : « Le point de retraite a joué
en point d’accroche pour une colère plus profonde ", juge-t-il. Une colère
qui viserait la « gouvernance par les nombres » menée par ceux qui sont
au chaud.
Sans la confiance, rien n'est possible.
RépondreSupprimerOr en qui et en quoi avoir encore confiance?
Benjamin Constant de Rebecque .. un écrivain moins connu mais très intéressant pour la pensée libérale moderne.
RépondreSupprimerUna abraçada manouche.
Deux penseurs qui sont toujours très éclairants et qui font réfléchir.
RépondreSupprimerBonne journée.
Les trois clés de la réussite: transparence, exemplarité et installer la confiance. Pour l'instant on en est loin!
RépondreSupprimerNi l'un ni l'autre...
RépondreSupprimerIl faut descendre dans les rues, sentir le malaise présent, encore un décembre meurtri et un atmosphère que même Arletty et sans même l'avoir présenti, annonçait déjà:
https://www.youtube.com/watch?v=NMm1INhWig0
Bizz, ma gitane.
une atmosphère... je me corrige ;)
RépondreSupprimerl'avoir présentiE...
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