jeudi 29 décembre 2011

Dans les jardins d'hiver.

En cette fin décembre les buissons croient aussi au printemps...









Un cèdre qui rêve au Liban...














Des écrivains publics sans toi ni loi...



Un échappé de la Croisette..










Un pin parasol aujourd'hui nécessaire...












Enfin un triple ban pour les employés municipaux de la voirie!




Une signalisation sinon efficace au moins esthétique!




Le banc des suppliciés.




mardi 27 décembre 2011

Carlos Ruiz Zafón, La sombra del viento

"L'ombre du vent"



Il doit y avoir quelque chose qui tient du mystère dans ce titre et force l’envie de se plonger dans le roman .
Carlos Ruiz Zafon s’inspire de la vie de Barcelone durant la vingtaine d’années qui ,de politiquement troublée, mène à la révolution et à la guerre. De même que les descriptions de certains quartiers et de la vie des barcelonais à cette époque il ne s’agit que d’une toile de fond, décor enrichi de réflexions philosophiques ou politiques :
« Durant cette période j’appris que rien ne fait plus peur aux vainqueurs qu’un héros qui est resté vivant pour dire ce qu’aucun de ceux qui sont tombés à ses côtés ne pourra jamais raconter. Les semaines suivant la chute de Barcelone furent indescriptibles. Il coula ces jours- là autant sinon plus de sang qu’au cours des combats, sauf que cela se fit en secret, à l’insu de tous. Quand vint finalement la paix, elle avait l’odeur de celle qui s’abat sur les prisons et les cimetières, linceul de silence et de honte qui pourrit l’âme et ne s’en va jamais. Aucune main n’était innocente, aucun regard n’était pur. Nous tous sans exception qui avons assisté à cela, nous en garderons le secret jusqu’à la mort ».
Tout au long des six cents et quelques pages de l’ouvrage on découvre les vies parallèles de deux très jeunes gens Julian et Daniel que seule une génération sépare, dont la vie se confond avec les lectures à travers une existence romanesque soumise à un amour dévorant pour leur belle décrite au moyen d'un jeu de poupées russes , de cache-cache dramatiques et d'intrigues imbriquées dans le temps et l'espace.
L'intêret primordial de l'ouvrage est qu'il procède à une apologie passionnée de la chose écrite.
On lit et on écrit dans des antres pittoresques de librairies et de bibliothèques fantastiques.
… « L’art de la lecture meurt de mort lente, c’est un rituel intime, un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, lire c’est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. »
En second rôles, multiples, des personnages picaresques à l’humour noir sont les victimes torturées d’aventures rocambolesques où le diable se manifeste avec une inventive cruauté.
Le souffle du mystère emporte le lecteur d’énigme en énigme guidé dans un labyrinthe talentueux par quelques récitants évadés d’une tragédie classique. C’est riche, touffu, intrigant.

Hélàs, Zafon est tombé dans le piège du « Tiens-dit elle en ouvrant les rideaux : les voilà » ( V.Hugo) cette citation décrit parfaitement le coup de théâtre, ici pis que superflu, démolisseur de rêve pour le lecteur.
-« Julian et Pénélope sont frère et sœur , murmura t-elle. » Cette révélation est en l'ocurrence d'un mélo qui loin de renforcer l'intrigue, déjà fourmillante à l'extême en surprises, est le trop qui enlève au roman non la vraisemblance , nous sommes dans la ficton, mais toute cohérence à cet imaginaire jusque là enthousiasmant.
On apprend donc aux trois quarts du roman que dans ce catalogue de relations complexes il y avait de surcroit un inceste qui donne à l’ensemble de l’intrigue, où il n’amène rien, une exagération dangereuse, celle qui colore l’ensemble d'un déplorable effet de ridicule sonnant le glas de l’intérêt dramatique .








«

lundi 26 décembre 2011

Encore avec Bruel...

...Cette fois pour retrouver, en cette semaine particulière, notre chère Tunisie.
Avec tous nos voeux d'heureuse démocratie à nos vaillants amis tunisiens.


jeudi 22 décembre 2011

Hélàs, cette gourde n'est pas seule...

En ces derniers jours de l'année on nous propose toutes sortes de rétrospectives et d'analyses politiques; celle-ci est vraiment pertinente!


Cette jolie comédienne a, c'est consolant , beaucoup de talent, bravo Mademoiselle.

mardi 20 décembre 2011

Lire.



" Disgrâce » de J.M Coetzee, prix Nobel de littérature en 2003 est de ces ouvrages rares dont l’impression demeure longtemps la lecture terminée.
Il reste une ambiance, une gêne, le poids des souffrances des protagonistes difficiles à dissiper.
L’intitulé : « Disgrâce » résonne en ce lieu clos paradoxal dans un immense pays, plus fortement comme une « Déchéance »...C’est l’histoire de l’Afrique du Sud sanglante, d’une cruauté qui rend les parties irréconciliables, qui nous est livrée, ici, résumée à un drame voulu silencieux.
Non, ni résumée, ni réduite, au contraire magnifiée par l’étroitesse du cadre et l’apparente insignifiance du petit nombre des acteurs qui donnent à l’intrigue une force dérangeante inoubliable.
L’art de l’auteur, dans la retenue, l’économie des effets est de faire porter par des vies « ordinaires » ces destins tragiques qui s’effondrent dans le secret. Le drame intimiste dans celui de l’Histoire. Les problèmes parfois insurmontables d’un changement politique d’une révolution, d’un rapport de forces inversé.
On pense à la mode controversée, à juste titre, des Repentances publiques ou privées…
« Espères-tu expier les crimes du passé en souffrant dans le présent ? »
Les anti- héros du roman ressemblent à ceux de l’histoire récente, le grand mouvement de libération des peuples de leur joug tyrannique. Du temps, de la patience, de la compréhension seront nécessaires pour oublier les règlements de comptes et bien des larmes pour effacer les ressentiments.

Le film tiré fidèlement du roman doit tout à la présence flamboyante et glaciale de John Malkovitch.



dimanche 18 décembre 2011

Maître Courage.



En 1892 Jeanne Chauvin après avoir obtenu une licence en droit et une licence en philosophie soutient une thèse de doctorat en droit sur un thème plus que courageux portant sur l’inégalité juridique entre les deux sexes, qu’elle attribue à l’Ancien testament puis au catholicisme…
Soucieux de la défense de leurs privilèges masculins des étudiants envahissent la salle pendant la soutenance de la thèse et se livrent à un chahut monstre, ils hurlent, vocifèrent, entonnent une Marseillaise complètement déplacée !
Ce tohu- bohu a hélas pour effet d’ajourner la décision. Cependant quelques jours plus tard le Jury, peu téméraire mais juste et indépendant, reçoit Jeanne à l’unanimité des voix.
Suit pour Jeanne un combat long et inégal pendant lequel elle fait la démonstration de sa pugnacité et de son extrême intelligence.
Le Bâtonnier tout d’abord refuse son inscription au Barreau de Paris. Jeanne plaide sa cause le 24 novembre 1897 contestant avec brio les arguments du procureur général. La décision tombe le 30 novembre : compte tenu de la législation en vigueur les femmes ne peuvent pas prêter serment. La Chambre des députés le 30 juin 1899 se livre à un débat pittoresque (on imagine la teneur élégante des arguments contre !) mais tranche positivement ; le pari n’est qu’à demi gagné : ce n’est que si les sénateurs partagent l’avis des députés que les femmes aussi pourront porter la robe d’avocat.
La proposition de loi venue à la chambre le 13 novembre 1900 déclenche un feu d’artifice de machisme. Les misogynes sont cependant mis en minorité, la loi est votée par 172 voix contre 34.
Au barreau les dents grincent mais le 19 décembre 1900 Jeanne Chauvin est inscrite comme stagiaire au barreau de Paris. Elle a 38 ans, elle devra maintenant faire ses preuves, plus brillamment encore que ses confrères et soulever des montagnes d’hostilités et de préjugés.
Au dernier recensement les avocates représentent plus de la moitié de la profession. Pensent-elles quelquefois à leur vaillante pionnière ?

Comme dirait mon petit voisin : -« Moi je la kife cette meuf » !



vendredi 16 décembre 2011

Tu commences à fatiguer en cette fin d'année à écouter et lire l'annonce de toutes les choses délicieuses que les "bonnes dames vont cuisiner avec âmour" pour les leurs. Et que je te propose le chapon à la comme-ci ou à la comme-ça, le foie gras froid ou chaud , et que je te vante le caviar "maintenant abordable"...
C'est oublier le coût de ces merveilles, à la portée de quelques bourses privilégiées, mais dont la majorité devra se contenter de les admirer dans les vitrines des traiteurs ou sur les images glacées des magazines!
Si seulement on pouvait assurer un estomac apaisé à tous ceux qui ont faim ne serait-ce qu'avec des nourritures simples mais suffisantes . Tu te souviens de tes époques "au pain ET..."?_ au pain ET pâté, au pain ET saucisson , au pain ET fromage...
Tes voeux pieux sont inopérants et tes souvenirs de disette ridicules.
C'est juste; mieux vaut s'en tirer avec une pirouette et, en termes de sandwiches, il y a matière à rire:


http://www.snotr.com/video/7159/How_to_make_a_good_Sammich

mercredi 14 décembre 2011

"La Solde",un livre coloré et à colorier.


Emile, le héros de "La Solde"il ne faut pas le confondre avec "l'Emile"de J.J. Rousseau; celui de la bonne éducation.Bien qu'il cite Epictète: "nous possédons deux oreilles et une seule bouche"...Emile est plus complètement nanti que cela ce qui lui permet d'être, en plus d'un intellectuel , un respiratoire, un digestif , un urinaire et surtout un sexuel. ( voir illustration) .



Candide Gargantua, Emile est un vrai québécois comme on les aime ; chez lui il fait froid, il y a de la neige et quand il sort il met sa tuque et ses bottes.

( voir illustation).








Toutes ses fonctions vitales intenses laissent à penser qu'il les pratique à outrance afin de laisser confortablement en friche les boyaux de sa tête.
Ce n'est pas aussi facile de réussir dans l'imitation du chat, qui veut "faire la bête fait l'ange" aurait dit l'autre...Sous sa graisse alcoolisée Emile protège un coeur qui ne se laisse pas toujours oublier et un touchant amour pour la musique, omniprésente.


Ne pas se fier à la dégaine patatoidale qu'il essaie de nous vendre. ( voir illustration).









Dans l'étonnement d'une lecture peu conventionnelle, nous réglons, pour solde de tout compte, nos rapports souvent cahotiques avec notre environnement, nos amis, notre famille, nous-mêmes...
Un style alerte et mordant donne envie de suivre Eric McComber non pas dans les multiples septièmes ciels de son héros qu'il décrit avec complaisance ( ce n'est pas donné à tout le monde!) mais , au moins, le temps d'une agréable lecture, pour décoller grâce à lui, du train- train quotidien. (voir illustration).








lundi 12 décembre 2011

Pour P with kisses.

Dors, mon chéri
1er couplet:

C'était un soir dans une chambre rose
Un frais bambin dormait dans son berceau
Il souriait la lèvre à demi close
Car dans son rêve il voyait un drapeau
Les étrangers reculaient en déroute
Devant l'ardeur de nos vaillants soldats
En s'éveillant il dit maman écoute
N'entends- tu pas du canon le fracas
Refrain

De t'éveiller il n'est pas l'heure encore
Disait la mère à son enfant chéri
Dors mon mignon dors bien jusqu'à l'aurore
Je te dirai quand viendra l'ennemi (bis).
2e Couplet:

Dis]moi maman où donc est petit père
Est-il deja parti pour le combat?
Je voudrais bien aussi faire la guerre
A mon pays offrir mes faibles bras
Non mon ami reste auprès de ta mère
Ton père est loin c'est assez de douleurs
Il reviendra bientôt la mine fiere
Pour t'embrasser toi qui fait son bonheur.
Refrain:

De t'éveiller il n'est pas l'heure encore
Disait la mère à son enfant chéri
Dors mon mignon dors bien jusqu'à l'aurore
Je te diraiquand viendra l'ennemi (bis)

3e Couplet:

A ce moment, elle vit apparaître
Son pauvre époux qui tout couvert de sang
Vint tomber mort auprès de sa fenêtre
Près de son fils qui pleurait maintenant
Son meurtrier le suivait mais la mère
D'un long couteau lui frappa en plein cœur
Quand un hulan survint dans la chaumière
Et la frappa de son sabre vainqueur.

Refrain:

De t'éveiller il n'est pas l'heure encore
Dit en mourant la mère à son chéri
Dors mon mignon dors bien jusqu'à l'aurore
Et ne craint rien l'Allemand est parti (bis)

4e Couplet:

Sous le cyprès dans un coin du village
On voit parfois un soldat s'arrêter
Au pied d'un Christ recouvert de feuillage
Il s'agenouille et semble méditer
Quand son regard se tourne vers la plaine
De ses grands yeux coulent des larmes brulantes
C'est qu'il revoit l'Alsace et la Lorraine
Le sol natal perdu depuis vingt ans.

Refrain:
Du grand réveil, il n'est pas l'heure encore
Dit l'orphelin à ses parents chéris
Dormez en paix dormez jusqu'à l'aurore
Nous sommes prêts à venger le pays (bis)

Qui connait la suite?



En ce jour pluvieux d'un gris cotonneux qui sent la neige me revient en mémoire cette romance 1900 que me chantait ma douce aieule, Eugénie.

Avait-elle connu, aimé, ce beau soldat parti à la guerre, laquelle peu importe, elles sont toutes inhumaines, et revenu blessé,aveugle?

Je ne me souviens que des premiers vers:










J'ai perdu la lumière

mais je garde en mon coeur

la vision première

des femmes et des fleurs...





samedi 10 décembre 2011

Politique - fiction.





Souvent, trop souvent l’écran du téléviseur est occupé plein champ par nos deux Play mobil.
Angela, l’œil creux, présente sa panoplie de vestons multicolores de la maison Emmaüs, pendant que Nicolas joue de la clavicule avec un sourire crispé. Il n’est pas nécessaire de mettre le son, la mise en scène est piètre et les paroles vaines.
Raides derrière leur pupitre ils ressemblent à des capitaines de vedettes secouristes partant, par gros temps, sauver les équipages en péril. Leur bateau n’a ni parte- brise ni essuie- glace et comble du pathétique on leur a enlevé le gouvernail. Confisqué par les agences de notation ou autres organismes financiers aussi puissants que discrets dont on a peur comme du loup imbattable qui nous avalera sans état d’âme ni mastication "A" après "A" …
Merkel, Sarkozy ne nous trompent guère, croient-ils eux même en leur pouvoir illusoire ?
Ce feuilleton dramatique n’amuse personne, on peut se demander pourquoi leurs conseillers en communication leur font multiplier des interventions où ne s’étale que leur impuissance.

vendredi 9 décembre 2011

Pour P...



Je ne sais pas s'il faut le classer parmi les "anciens" ou les "modernes"; pour moi , Elvis est jeune à jamais et d'un talent inégalé.
Oublier le costume à paillettes , écouter yeux fermés cette sublime voix, profiter de cette version superbe de: "Et maintenant que vais je faire?" de Gilbert Bécaud.

Dans la nuit du 8 au 9 décembre 2011...



... Ou quand l'éclairage céleste rivalise avec l'éclairage public...



jeudi 8 décembre 2011



Assez de Noëls traditionnels!
Le fils du père Fouettard est vraiment sympa, comme quoi aucune tare n'est héréditaire.
Il est des familles vraiment originales pour se distraire en fin d'année!

mercredi 7 décembre 2011

Attention au père Fouettard!




Le père Fouettard punit, entre autres, ceux qui ont oublié l'arithmétique la plus élémentaire avec l'usage abusif de toutes les machines qui calculent à leur place.
Pour ne pas recevoir sa visite en fin d'année il est temps de reprendre l'entraînement et de faire les opérations à la main.


Ici l'énoncé d'un problème facile (1); dans sa mansuétude, eh oui, il se laisse attendrir par les bons élèves, il vous propose exceptionnellement le corrigé( à ne découvrir qu'à bout de recherches...) Par contre il faudra résoudre tout seuls le problème suivant (2).


Allez courage, le Père Noël se mérite!



(1)Parents indignes !

Allant chercher du vin à la cave, un enfant a laissé le robinet du tonneau légèrement ouvert, si bien que celui-ci laisse couler 1 goutte toutes les 2 secondes.
En supposant que l'enfant soit descendu à la cave le soir à 19 heures, et qu'on ne s'aperçoive de sa maladresse que le lendemain à midi, combien de gouttes ont ainsi coulé ?
En admettant que 20 gouttes de vin pèsent 1 g. et 1 l. de vin pèse 1 kg., quelle est, à 3,75 f. le litre, la valeur du liquide écoulé ?

Parents indignes : corrigé

De 19h à minuit il s'est écoulé 5h puis ensuite 12h jusqu'à midi soit au total 17h ce qui fait 17 x 3600= 61200secondes ; à raison d'une goutte toutes les deux secondes, il s'est perdu 61200:2= 30600 gouttes, ce qui fait 30600:20=1530 grammes soit1,530 litre de vin.
A 3,75f le litre, l'étourderie de cet enfant aura donc coûté 1,530 x 3,75= 5,74 f.

Parents et enfant auront droit au Père Fouettard!

(2)La cigale et la fourmi.

Deux personnes ont le même revenu ; chaque année la première économise 1/5 de son revenu, tandis que la seconde dépense 1100 f de plus que l’autre. Il en résulte qu’au bout de trois ans la seconde a 956 f de dettes.

Quel est leur revenu annuel ?

mardi 6 décembre 2011




Dans les perles du bac 2011 on trouve cette remarque pertinente qui devrait encourager tous les apprentis écrivains:

Toute sa vie Montaigne a voulu écrire mais il n'a fait que des essais.

samedi 3 décembre 2011

Ils ont réussi!









Rassure toi, pas encore.
Avoue que tu as eu peur en voyant ces grosses bêtes butiner dans ta prairie à la place des abeilles en voie de disparition!
Tu croyais que des urgences sociales et financières taraudaient les esprits brillants...
Certains qui ne se résolvent pas à l'évolution des espèces allant jusqu'à leur extinction , s'entêtent, temps et argent, à la recréation des mammouths!
Il en existe des dépouilles d'une apparente fraîcheur, Akira Iritani généticien à l'université d'Osaka fait le pari que l'une d'elles contient des cellules en assez bon état pour permettre le clonage avec une mère porteuse , une éléphante.
Si la manipulation se révèle impossible d'autres savants pensent recréer le mythique dinosaure à partir d'embryons d'oiseaux, leurs descendants.
Clonage cellulaire, reprogrammation embryonnaire, réécriture génétique, ces projets posent des questions éthiques et biologiques.
Va t-on réussir à faire renaître ce qui n'est plus?
A quand un petit déjeuner partagé avec un néo- Cromagnon?

vendredi 2 décembre 2011

"Recherches sur personnes disparues".














Après trente cinq siècles il n'y a plus guère de mystère en ce qui concerne la reine-pharaon Hatchepsout.



Tout avait pourtant été fait pour qu'elle sombre dans l'oubli, mais ce personnage fascine les égyptologues qui ont oeuvré de longues années pour rétablir son histoire, celle de sa personne, celle de son règne, retrouver et étudier sa momie . Les moyens d'investigation modernes, radiologiques et chimiques ont parfait la connaissance de ces vestiges, certains restés sur place d'autres dispersés dans divers musées.



Au musée égyptien de l'Université de Bonn se trouve une des fioles ayant appartenu à la reine Hatchepsout, elle contient encore un onguent dont la composition évoque une pommade contre l'eczéma : huile de palme, huile de noix de muscade mais aussi de la créosote. Or l'un des composés de la créosote, le benzopyrène est un hydrocarbure fortement cancérigène . On sait que le décès d'Hatchepsout a été provoqué par un cancer; les savants chimistes- chercheurs allemands, pères de cette découverte, pensent qu'Hatchepsout a été la victime de sa pommade...









jeudi 1 décembre 2011

Défifoto: Pont.

Le viaduc de Millau sens dessus dessous...



Un vieux pont sur le Tarn.






Voilà un thème qui promet aux participants d’être embarrassés par le choix !
Des ponts il y en a de toute sorte : depuis les moyenâgeux de courte portée aux arches en courbes douces, jusqu’aux réalisations les plus modernes enjambant des fleuves ou des bras de mer sur des kilomètres, d’une technologie à la fois de l’efficacité et de l’élégance. Il y a des ponts de fortune, passerelles improbables dans des lieux inhospitaliers, les ponts temporaires d’une courte aventure guerrière, des Ponts Neufs et des Vieux Ponts, mille images dans nos albums et dans nos cœurs celui d’une promenade sentimentale ou d’une ronde comme en Avignon !
Ponts sur des fleuves frontières reliant des Etats par eux pacifiés, ponts virtuels entre âmes en peine ou cœurs isolés. Les villes dont le nom comporte le mot « pont » sont nombreuses, cet ouvrage d’art est tellement important dans la vie des communautés ; Pont-aux -Dames, bien galant ; Pont-l’Abbé et plus fort encore Pont-l’Evêque au parfum puissant, Pont -Audemer et Pont- à- Mousson et leurs rêves d’horizons océaniques…
Il peut y avoir quelques interprétations moins classiques du thème proposé par exemple le « pont » » du calendrier qui permet l’allongement des vacances, celui acrobatique des gymnastes, le « pantalon à pont » des marins qui astiquent le « pont des navires » et le « pont aux ânes » ; ici bienvenu…







Difficile de décider quel cliché présenter, entre le vieux pont du Tarn et le viaduc de Millau, et le pont métallique d’Eiffel… j’ai choisi ce dernier, image de marque d’un constructeur exceptionnel.





"Un génie du Génie aérien: Gustave Eiffel"