jeudi 31 août 2017

Appelations non contrôlées


Le chien nouveau élyséen est arrivé.
Le Président l’a baptisé Némo. C’est là que l’on peut mesurer combien le nouveau maître de la nation est malgré son âge tendre bien loin des mentalités de son jeune électorat. En effet pour celui-ci, ignorant des beaux livres reliés de Jules Verne offerts en fin d’année aux plus méritants des élèves, Nemo n’est pas un capitaine de légende mais un petit poisson de dessin animé. Comment voulez vous que ces gens se comprennent ?
Cela me rappelle nos grandes mères quand est apparue la poupée Barbie. Pour elles ce nom évoquait seulement un effroyable criminel nazi. La poupée, pauvre innocente, leur faisait horreur !
             A propos :
Une grand-mère amène sa petite fille acheter une Barbie . Sur le rayon se trouve « Barbie à la plage, 40 Euros », « Barbie à cheval, 60 Euros » et « Barbie  divorcée 600 Euros ». La mémé intriguée appelle le vendeur :
- Comment est-ce possible un tel prix ?
- C’est que, madame, pour « Barbie divorcée » vous avez en plus la moto de Ken, la maison de Ken, le bateau de Ken…

mercredi 30 août 2017

Clitoris


Une manière tout en élégance d'afficher sa féminité !

 

lundi 28 août 2017

Mortelle!




.

UNE PETITE PHOTO POUR ENSOLEILLER LA JOURNEE . . .
Le gars qui a pensé le panneau doit être un énarque !!
En attendant, tapons-nous une bonne bière .... Et restons de marbre.

samedi 26 août 2017

Vacances


Comme tous mes amis je ne résiste pas au plaisir de vous transmetre une photo de mes vacances.
Cette année pas de voyages au long cours ou de plage . Vous connaissez mon snobisme et ne serez donc pas étonnés que je me sois adonnée au tout nouveau sport en vogue  : La glisse en eau douce.

C'est autre chose que le surf et comme vous voyez j'y excelle!

Bon weekend et joyeuse rentrée!

mardi 22 août 2017

Initiation


Le Vieux me tient par la main et nous sommes tous les deux dans une file de couples identiques mais je vois au visage blanc des petites tailles que ce sont les enfants des hautes tailles.  Tous très laids il y a des jeunes, des guerriers et des Vieux, beaucoup de  Vieux et de Vieilles… ce doit être un pays de sages. Comme ces adultes sont grands ! Je dois lever la tête tant que je peux pour rencontrer leur regard… très étonné et presque apeuré .Je leur arrive à peu près à la ceinture mais moi, courageux guerrier, je n’ai pas peur.
Nous entrons dans la maison commune en même temps qu’un bruit terrible, comme un orage.
Le Vieux m’a fait cacher mon étui pénien avec un tissu à deux jambes et mis sur les épaules un châle de femme. Les femmes on les reconnait à leurs pagnes qui les couvrent toutes, mais surtout à ce qu’elles ont sur la tête un nid de paille avec des fleurs séchées et quelquefois des oiseaux morts .Nous sommes tous assis maintenant et justement l’odeur de mort de tous ces corps blancs commence à me gêner.
Au dessus de nos têtes, tout en haut il y a comme un ciel très bleu avec des étoiles en fer jaune.
Du fer jaune il y en a partout, sur les murs et sur les statues en bois des ancêtres debout dans de petites niches. Il y en a un percé de nombreuses flèches, maladroits ! Une, trempée dans le curare m’aurait suffi pour l’envoyer dans le Grand Tout ! Le vent dans des gros tuyaux recommence à rugir, le Vieux me fait lever et au loin, du fond de la grande case surgit le chaman qui s’avance sur une piste moussue. Il a sur lui toutes ses étoffes  sanglantes et un grigri autour du cou, à ses  côtés  un sorcier en noir porte le totem en bois sculpté d’un homme nu torturé… Ils sont précédés de petits garçons tout rouges ; ce doit être une cérémonie d’initiation. L’un balance un pot qui fume sans flamme avec l’odeur qui endort la douleur. L’autre claque des bâtons qui font lever ou asseoir. Puis ils dansent, possédés, devant la table du sacrifice  en promenant de tous les côtés la boîte à traditions. Le chaman a perdu sa coiffe  et les garçons la cherchent, souvent à genoux,  pour implorer sa pitié. En transe, le chaman, de dos, monte et descend les marches les bras levés pour invoquer les dieux en marmonnant les paroles rituelles.
Tout à coup il se retourne avec dans les mains une calebasse qui brille, les toubabs s’avancent un par un et mangent le minuscule morceau de galette que le chaman leur a donné...
  Nourrir tout un village avec si peu, ce chaman est vraiment très fort !!

vendredi 18 août 2017

jeudi 17 août 2017

Préserve à tifs


                                       On s'étonne de la progression de la maladie...

mercredi 16 août 2017

Août à l'eau.

 
                                                                Rue "Maison borgne"

                                                   
                                                         Rue "Sucette à la menthe"

samedi 12 août 2017

mercredi 9 août 2017

dimanche 6 août 2017

"On va gagner, on va gagner " !!!



30.000.000 d'euros/an, certains se sont amusés (rire jaune) à calculer avec cette somme combien on pourrait rémunérer de smicards et de chercheurs ( bac+17) ...
C'est vrai que pour un émir c'est juste le placement de quelques mois d'argent de poche .
A vomir .
Là où on croit rêver c'est d'assister à la liesse qui accompagne le transfert triomphal du gamin au P.S.G.
Ils avaient tout compris les romains avec les jeux du cirque ! Qui, hier, parmi les joyeux braillards en maillot  10, pensait à la réforme du code du Travail ?
Allez, soyons positifs et profitons du cadeau.
Espérons qu'autour de ce joueur à l'inconscience ambitieuse se développe un climat à son image, fédérateur et dynamique. Amen.


samedi 5 août 2017

Le salut...

 


                                                 ...qui fait peur .

Tout est dans le menton...


...Chez Trump comme chez Mussolini




mercredi 2 août 2017

Alelluia fin.


Les persiennes de l’évêché sont fermées et le soleil passe par rais lumineux qui scintillent sur le parquet de chêne parfumé à la cire d’abeille. De temps en temps la brise joue dans les branches du grand cèdre et le parallélisme des rayures se brouille sous le regard pensif de l’abbé Damien. Que répondre à Monseigneur toujours si bien informé et aux décisions pleines de sagesse ?
- Bien sur que le père Gabriel est aimé de ses paroissiens mais il ne devrait être qu’un  moyen de faire connaitre le Seigneur sans mettre en avant sa personne.
- Monseigneur il parait que l’église est pleine tous les dimanches, et les habitants du village n’ont qu’à se louer du dévouement du père en toute circonstance, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit il visite malades et personnes âgées plaide l'abbé Damien.
- Enfin, l’abbé, soyons raisonnables, qu’est que c’est que cette manifestation bruyante, indécente, après un exploit sportif remporté par un ecclésiastique ? A-t-il eu la modestie qui s’imposait ?
- Savez-vous, qu’on m’a rapporté que sa servante n’a pas l’âge canonique et, que vient faire en la matière, une décision municipale « d’arrangement »… Où allons nous ?
 Non, l’abbé je ne peux vous suivre dans votre généreuse défense, je dois sévir immédiatement. Puisque Gabriel aime tant le vélo, nous allons l’envoyer dans le Nord… il aura pour ses loisirs l’enfer des pavés à sa disposition. Vous allez l’abbé, prendre quelques courriers. Que ma décision soit immédiatement appliquée.
 J’irai, dans quelques temps, faire une visite à Carebac pour calmer les esprits, j’en profiterai pour pousser jusqu’à Rejenac. On m’a parlé d’une affaire de pédophilie, évidemment c’est moins grave que l’affaire Gabriel, mais il est de mon devoir de calmer les plaignants et prévenir un possible scandale.
Le père Gabriel, son beau visage gris de chagrin, à été accompagné à la gare par une délégation de ses ouailles, certaines en larmes. Madeleine était absente.
Ce matin radieux, dans une aube lumineuse égayée du pépiement des oiseaux, Fernand à décidé de traquer le braconnier du coté du moulin. Il glisse sans bruit dans les herbes mouillées de la rive et baisse la tête en passant sous les branches basses du grand saule.
- Mon Dieu ! Fernand aperçoit un corps dans l’eau entre les feuillages. Mais c’est Madeleine dont les longs cheveux dénoués ondulent dans le courant !
Vite alertés Anatole, Ernest, Émile et les autres sortent le corps de l’eau et l’étendent sur la prairie. Les yeux grands ouverts de Madeleine reflètent le bleu du ciel, sa robe de coton léger colle à ses formes harmonieuses.
Béret à la main, les hommes ont le visage grave.
- Putain de putain, qu’elle était belle et on ne le savait pas…



mardi 1 août 2017

Alelluia chap 4


Jour après jour tout le village se mobilisa, faisant bloc autour du projet, la cure débordait de denrées, des équipements dernier cri amenés par M. Maubert. Il faut dire que dès le premier jour  père Gabriel s’était révélé être un sportif exceptionnel et même les plus chenus du village échangeaient des recettes trouvées sur « L’Équipe » et se rappelaient le pourquoi, des vainqueurs du tour de France ! Même les femmes se passionnaient. La femme de Firmin avait « emprunté » chez son dentiste, à Condom, une revue de diététique et commandait dans une maison spécialisée des  produits « compléments alimentaires non dopants ».
Madeleine avait été priée de déguerpir par l’héritier de la ferme de la vielle dame, un pharmacien cossu d’Auch ,qui lui avait à peine laissé le temps de faire ses légers bagages. Au cas où cela ferait problème le conseil municipal donna sa bénédiction laïque, en assemblée exceptionnelle, à l’installation de Madeleine auprès de Monsieur le Curé. Elle en était si heureuse, vivant près de Mamadou-père Gabriel dans une joyeuse entente fraternelle. Elle pouvait enfin ouvrir son cœur, ils se sentaient tous deux chaque jour plus proches. En tout bien tout honneur !
Le village soudé dans ce même projet n’avait jamais été si joyeux. Les jeudis quand le père Gabriel bouclait ses 80 ou 100 kms il y avait pour l’encourager même des gens des villages voisins jusque là assez peu solidaires. Le père Gabriel était devenu la coqueluche des enfants, auxquels il racontait comment on nourrissait les crocodiles gardiens du palais présidentiel. Il avait appris à jouer aux quilles de neuf où chacun le voulait comme partenaire, et quand il pleuvait il initiait, qui voulait, aux mystères du boulier de l’awalé.
Le dimanche l’église fleurie était pleine comme jamais. Parmi les plus réfractaires, Ernest reconnaissait se trouver meilleur à la fin de l’office « où, ma foi, on apprenait plein de choses intéressantes » !
L’automne passa ainsi, puis l’hiver, et le printemps arriva et mai dans un délire de soleil, de tournesols et de cerises juteuses. A Auch le trente mai il y avait une quarantaine de participants au « contre la montre ». Gabriel n’en fit qu’une bouchée. Certains découragés ne se présentèrent même pas le lendemain et Gabriel gagna la course en ligne et le championnat avec une avance historique !
Le retour  à Carebac fut homérique et le vainqueur porté en triomphe et bruyamment célébré.