jeudi 31 octobre 2019

mercredi 30 octobre 2019

lundi 28 octobre 2019

dimanche 27 octobre 2019

"Marianne" 22.10.2019.


"Le voile est sexiste et obscurantiste" : l'appel de 101 musulman(e)s de France"Français de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes", ils répondent ici à la tribune publiée dans le "Monde" et intitulée "Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ?", signée par 90 personnalités. Pour eux, le voile est loin d'être un pilier de l'islam.Notre pays se déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant l'influence des prédicateurs extrémistes est très forte. Le sujet est donc grave. Beaucoup de choses sont dites. Mais beaucoup de ces choses sont fausses.
Il nous est apparu urgent à nous autres, Français de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes, de prendre la parole publiquement.Le port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public.Il est grand temps que nos compatriotes sachent que le port du voile ne fait pas l'unanimité, chez "les" musulmans.
Il ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du Ramadan ou aux cinq prières quotidiennes. Il n'est pas un "signe religieux" puisque l'islam réprouve tout fétichisme matériel. L'islam se vit dans le cœur, pas sur la tête. D'ailleurs, "les" musulmans, cela n'existe pas. Il y a DES musulmans, DES pratiques, DES interprétations, et DES convictions. Ces clivages et oppositions existent depuis le VIIe siècle.
Nous, signataires de ce texte, affirmons haut et fort que le port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public. Faire d'elles des citoyennes assignées à la scandaleuse identité de "subordonnées au désir supposé des hommes". Or, notre beau pays lutte pour aller vers toujours plus d'égalité entre les sexes. Le sexisme et la diabolisation du corps des femmes sont contraires à nos idéaux.
Les auteurs de
"la tribune des 90" parue dans Le Monde, ont été mus par la volonté de combattre la stigmatisation et l'amalgame. Démarche qui part d'un bon sentiment. Cependant, nous affirmons ici que c'est bien le voile qui stigmatise les femmes.
Nous nous désolons de voir ces 90 Français faire l'amalgame entre "des" musulmans orthodoxes obsédés par le corps des femmes, et "les" musulmans tout court.
LES musulmanes ne portent pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui refusent l'intelligence de la foi, qui refusent d'allier la foi avec l'exercice de la Raison critique.
DES musulmans veulent figer l'islam dans le paradigme du VIIe siècle, celui du désert arabique, en y greffant le port d'un voile, par ailleurs inexistant dans le Coran. Ces musulmans donnent une telle importance à cet accessoire sexiste créé dans l'Antiquité, qu'ils en ont quasiment fait le 6ème pilier de l'islam.
Soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice.
Ces musulmans ne sont pas, et ne seront jamais LES musulmans. Ils ne sont que DES musulmans qui, par leur affichage, sont plus visibles que les autres.
Nous avons décidé de faire entendre notre voix, car les événements nous obligent à prendre nos responsabilités. Nous ne pouvons plus rester spectateurs lointains et désabusés d'un débat qui a tant d'importance. Nous estimons qu'il est de notre devoir de faire savoir à tous nos compatriotes, que la question du voile est un sujet de discorde, à l'intérieur même des écoles juridiques sunnites officielles.
Alors de grâce, soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice, venue des pays du Golfe arabo-persique, il y a 30 ans.
Ne confondez plus CES musulmans orthodoxes, qui prônent le sexisme par le port du
voile, réflexe bien plus identitaire que religieux, avec tous LES musulmans."

lundi 21 octobre 2019

Billet d'humour de Jean D'Ormesson, écrivain, journaliste et philosophe français. 1925-2017

"Myope comme une taupe», «rusé comme un renard», «serrés comme des sardines»...
les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et là... pas un chat!
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,
la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère!
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon...).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventez une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée mais vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter."

__._,_.___

__,_._,___


vendredi 18 octobre 2019

Rêve de clones


Merci à la Zarzamora de m'avoir fait découvrir Claudia Rogge.

mardi 15 octobre 2019

2030

- Paman tu as vu, le  moustique que j'ai attrapé fait neuf centimètres d'envergure, un de plus que ceux du mois dernier !
- Leur croissance est inquiétante depuis que les aérosols sont interdits et que les oiseaux ont disparu. Les animaux survivants sont, nous compris, très anémiés.
- Je veux montrer ce moustique à Mampa...
- Ne  le (la) cherche pas il (elle) est allé (e) à Quick Lifting pour se faire modeler un nouveau visage plus en rapport avec ses nouvelles pulsions. Au retour il (elle) amènera les pilules du déjeuner.
- Je n'aime que les roses je ne veux pas des vertes.
- Mais qu'est que c'est " je ceci, je cela, je veux je ne veux pas". Tu sais que si tu n'es pas obéissant(e) je peux te ramener au S.A.V de l'usine des bébés à Pantin !
- Et moi je peux porter plainte pour mauvais traitements auprès de la B.O.B.A : la Brigade des Oeufs Brouillés avec leurs Acheteurs.
- Va plutôt jouer dans le jardin avec le (la) petit(e) voisin(e).
- Le(la) noir(e) qui a deux Mamans?
- Attention ne parle ni couleur ni genre, c'est puni par la loi. Surtout n'oublie ni ton taser à moustiques ni ton masque à gaz.

lundi 7 octobre 2019

Les paroles et les actes

Pendant que "notre maison brûle" de plus en plus vite  les rares gouvernants de la planète qui s'en préoccupent en sont encore au stade de la découverte du drame et de paroles prometteuses pour le résoudre.
Cela m'a fait penser à l'histoire qu'on raconte sur les polytechniciens :

"Deux polytechniciens font un safari photo. Un matin en se levant un des deux s'aperçoit que l'autre manque dans la tente. Il sort et le voit en train de courir autour d'un arbre poursuivi par un lion. Il s'inquiète pour lui mais l'autre lui crie alors:
-Rassure toi j'ai deux tours d'avance."

dimanche 6 octobre 2019

La guêpe a un gilet jaune....

"Une dame ultra chic, BCBG et tout et tout, arrive en Porsche Cayenne en urgence chez son médecin de Neuilly. 

 ­­­­­­­­Elle passe devant tout le monde en hurlant :
 — Hubert, Hubert, il faut que vous me receviez immédiatement.
Le docteur, tout aussi BCBG, s'excuse auprès de ses autres patients et fait entrer son amie dans son cabinet :

 — Mais, ma chère Alix-Anne, que vous arrive-t-il donc pour que vous hurliez ainsi ?

 — Ah Hubert, je me suis fait piquer par une guêpe !!!

 — Bon, je vais voir cela. Où avez-vous été piquée ?

 — Ah non Hubert, je vous en supplie ne me demandez pas cela. Si je vous le dis, je serai la risée de tout Neuilly. Je ne peux absolument pas vous désigner l'endroit où j'ai été piquée. Demandez-moi n'importe quoi mais pas cela.

 — Mais Alix-Anne, je suis médecin, tenu par le secret professionnel. Et de plus ma chère, nous sommes amis. Vous me connaissez. Jamais je ne parle travail à mes amis. Je ne dirai rien vous concernant croyez-moi. Un peu de courage chère amie, racontez-moi où cette méchante guêpe vous a piquée.
— Bon Hubert, mais vous me promettez de ne rien dire à personne ? Même pas à votre femme ? Parce que je ne veux pas devenir la honte de Neuilly et l'objet de moqueries de mes amis !!!

 — Promis juré ! Allez-y, dites-moi

 Et la brave Alix-Anne se penche vers l'oreille du médecin et lui dit tout bas, mais vraiment tout bas :

 — Au rayon fruits et légumes de chez LIDL !!! "

vendredi 4 octobre 2019

Le rat des villes chez le rat des champs...

...A inspiré cette chanson :

https://www.youtube.com/embed/cpCUvKDw60E

Heureusement le coq a gagné son procès !

mercredi 2 octobre 2019

mardi 1 octobre 2019

La cyberdépendance...

..." est-elle la nouvelle menace venue du Web? C'est ce que semble indiquer un rapport parlementaire rendu public ce mercredi. Elisabeth Rossé est psychologue au centre médical Marmottan, où elle prend en charge des cyberaddicts. Elle explique le phénomène pour 20minutes.fr.
Qui sont les cyberdépendants?
Tout dépend du type d'addiction. Au premier rang de ces addictions, et de loin, on trouve les MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueur), qui concernent clairement les adolescents, à 98% des garçons. Mais il y a aussi la dépendance aux sites pornographiques, très présente, qui touche plutôt une population âgée de 30 à 40 ans. Quant aux jeux d'argent et de hasard, comme le poker, très tendance, toutes les classes d'âge y sont accros.
Comment sait-on qu'on est cyberdépendant?

On ne peut pas dire «tu passes tant d'heures devant ton ordinateur, tu es dépendant». Les critères sont qualitatifs. On parle de dépendance quand l'activité se fait au détriment de celles exercées antérieurement. Les addicts délaissent leurs amis, leurs études. Ils se désinvestissent de leur vie de famille, ne font plus de sport. Physiquement, on constate un dérèglement de l'horloge biologique, avec des gens qui veillent tard devant leur écran, et ont du mal à se lever le matin.
Quels sont les risques?
Physiologiquement, ils sont faibles. On a beaucoup parlé de l'épilepsie, mais elle concerne des personnes qui y sont déjà exposées. Et les écrans ont été modifiés, ils présentent moins de danger. Le véritable danger, c'est l'isolement, la perte de contact avec les gens «IRL» (in real life). Il existe un phénomène «bulle» assez semblable à celui qu'on rencontre avec le cannabis pour les adolescents.
Comment les adolescents deviennent-ils accros aux MMORPG?

Il y a trois grandes raisons. D'abord, le processus d'identification et d'attachement à leur personnage (ou avatar), qu'ils créent à l'image de ce qu'ils voudraient être et qui ne progresse pas tant en fonction de l’habileté qu’en fonction du temps passé à jouer. Ensuite, le principe de « monde persistant», qui implique que le jeu est sans fin et continue de se dérouler en l'absence du joueur, occupant son esprit même quand il ne joue pas. Et enfin, la pression des pairs, puisqu'il est nécessaire de se regrouper pour combattre les personnages du jeu, et que si un participant manque le rendez-vous en ligne, les autres ne peuvent rien faire.
Certains sont-ils plus vulnérables que les autres?
On peut distinguer trois types de joueurs addicts. Ceux qui ont de réels troubles psychiques, pour qui le jeu est un étayage, une canalisation du délire. Ils sont minoritaires. Il y a aussi ceux qui traversent une crise d'adolescence, qu'ils tentent de contenir à travers le jeu. Pour eux, la prise en charge ne dure généralement que quelques mois. Et enfin, il y a les adolescents volontiers introvertis, intimidés par la relation aux autres, ayant souvent des difficultés familiales liées aux parents (séparation, maladie, parent unique). Pour eux, le jeu est une réelle échappatoire à la réalité de la relation, mais aussi de leur corps. Il leur permet aussi d'exprimer des pulsions agressives réprimées dans le monde réel. On rencontre souvent des jeunes garçons timorés qui sont de grands chefs très respectés dans le monde du jeu.
Que faut-il faire?
Pour commencer, en prévention, il faut éviter de laisser les enfants seuls devant un écran. Ensuite, comme nous le faisons en consultation, redonner une place à la parole, qui est souvent disqualifiée par ces jeunes. Leur donner la possibilité de mettre des mots sur ce qui leur plaît dans les jeux, puis les aider à prendre du recul. Il faut leur permettre de développer un sens critique avec cette activité, comme cela a été fait avec la télévision.
Le mot de la fin?
Internet et les jeux vidéo, c'est vachement sympa. Il ne faut pas diaboliser. Le problème est réel, puisqu'à Marmottan nous avons déjà pris en charge 90 personnes pour cyberaddiction cette année, contre 60 en 2007. Mais pour relativiser, nous avons reçu au total plus de 1.400 personnes, toutes dépendances confondues. Il s'agit aussi d'une addiction plus labile, car elle concerne une population jeune, qui s'en détache plus facilement. Et elle n'entraîne pas les mêmes détériorations physiques ou sociales que l'alcool, les drogues, voire les jeux d'argent."
(« 20 Minutes » 29.01.14)