mercredi 27 février 2019
lundi 25 février 2019
Haute finance
Pourquoi les banquiers n'épousent-ils pas leur maitresse?
Parce qu'ils ne veulent pas changer une action contre une obligation.
Parce qu'ils ne veulent pas changer une action contre une obligation.
vendredi 22 février 2019
Mouloudji
Catholique par
ma mère
Musulman par
mon père
Un peu Juif
par mon fils
Et ATHÉE
grâce à «Dieu»!
Marcel Mouloudji
jeudi 21 février 2019
L'ami Philippe positive
"La France est un pays fraternel, solidaire, égalitaire ; en
France aucune insatisfaction
Les responsables politiques sont, en France, irréprochables;
chez nous pas d’infraction
En France l’intérêt général prime en permanence ; ici,
terre accueillante pour émigrés
En République française le respect mutuel est une valeur
sure; ici personne n’est dénigré
Chaque parti politique marque ses différences… mais sans
dévaloriser les partis adverses
Les débats au Parlement sont vraiment sereins et apaisés ;
on se sourit sans controverse
Mélenchon embrasse Marine LePen , Wauquiez drague Martine
Aubry ;oui, confraternité
La droite admire la gauche, la gauche respecte la droite ;
on s’aime, on cultive nos affinités
Dans les rues et près des ronds-points rares rencontres de
citoyens ;… contentement infini
La bonne humeur et la confiance dominent un peu partout ;
chez nous pas d’embrouillamini
En France les impôts sont négligeables ; en France les
mairies sont en excédent; oui, opulence
Les rares problèmes sociaux sont tous résolus à l’amiable ;
ici on négocie ; ici aucune violence
Combien de terriens de tous les pays rêvent de pouvoir vivre
en France, pays stable et pacifique
La France est l’équivalent d’un «pays modèle»; justice,
bien-être, bonheur ; richesses prolifiques
Dans tous les domaines la France cosmopolite est à la pointe
du progrès; on n’a pas de miséreux
Entraide intergénérationnelle, caisses d’allocations, gras
revenus salariaux ; pas de malheureux
On peut affirmer que La France est comme un paradis ; ici il
serait superflu de faire la révolution
Les stratégies écologiques sont exemplaires et on va
supprimer un mot du dictionnaire: pollution
Nous savons que le modèle à la française va se répandre à
travers les continents ; oui, soyons fiers
Les Françaises et Français jubilent de pouvoir s’épanouir sur
leur cher territoire; pas de poudrière
Aucune catégorie de Français n’est à la marge; ici pas de
« sans toit», pas de nécessiteux; béatitude
On ne souhaite pas revendiquer puisque nos compatriotes sont
tous nantis ; ici aucune incertitude
Parmi les bienfaiteurs de notre cher pays il faut citer
quelques présidents irréprochables ; miracle
Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ; maintenant
le jeune et généreux Macron : pinacle
Tout étranger débarquant en France est généreusement hébergé,
soutenu ; personne sur le trottoir
Les bourgeois volent au secours des précaires ; personne dans
le désarroi ; bien vivre en cité-dortoir
Puisse la France cultiver ses forces, accroître sa volonté
d’aider autrui; ici on s’y installe et on y reste
Douce France, pays de la fraternité; bain de jouvence; ô
France, tu es aimée ; ici personne ne proteste.
Il faut
rêver…. La France est paradisiaque".
mercredi 20 février 2019
mardi 19 février 2019
lundi 18 février 2019
dimanche 17 février 2019
samedi 16 février 2019
vendredi 15 février 2019
mercredi 13 février 2019
Conversation-37-avec Cora.
-Je t’entends mon amie, ouvre la
porte, entre, excuse moi je suis bloquée
dans mon fauteuil.
- Voilà, voilà, je suis là, je
cours vous embrasser. Cora je suis désolée il y a trop longtemps que je ne vous
ai pas rendu visite.
- Tant pis pour toi, petite, tu vas me trouver bien
changée. Tourne-toi vers la lumière que je me régale de ta jeunesse et de ta
beauté.
-Allons, changée non, mais
soucieuse c’est évident. Votre santé ?
- Non, elle est suffisante pour
ce qu’il me reste à faire, c’est celle du monde qui me préoccupe.
- Les mouvements sociaux, les
gilets jaunes ?
- Surtout pas. Je me réjouis de
toutes ces paroles libérées. Je souhaite de tout cœur qu’épurées des excès et
des violences elles amènent plus de justice sociale. Ce qui m’a réellement
effrayée c’est une inscription sur la vitrine d’un magasin. On n’est plus
étonné de lire dans des lieux publics
des injures raciales, homophobes ou autres laissées là, comme avant tout, des
témoignages de la méchanceté et de la
bêtise de leurs auteurs. Mais ce qui m’a fait froid dans le dos c’est de lire
ce mot « Juden », en allemand et si bien calligraphié. Ce n’est pas
un tag ordinaire mais une froide injure terrible rappel des horreurs passées.
J’ai immédiatement pensé à mon ami Colette honteusement affublée de l’étoile
jaune assise à mes côtés sur un banc de l’école primaire nos camarades
pétrifiées la regardant comme une étrangère, aux portes amies sur lesquelles
était inscrit « Juden »... Vers la fin de l’occupation les troupes n’étaient plus composées que de
d’adolescents et de vieillards. Armée en déroute vêtue d’uniformes vert de gris
en tissu grossier et de bottes informes. Excités par l’odeur de ces
accoutrements les chiens aboyaient sur les talons, mon Bobby en particulier montrait
ses dents. Un jour, sous nos quolibets, un soldat l’avait poursuivi en vain,
révolver au poing. Chaque jour la Résistance se renforçait, progressait de jour
en jour... Tout cela pour t’expliquer que nous n’avions plus peur de cette
armée de fantoches en déroute. Jusqu’au jour où dans nos campagnes quelques
informations filtraient concernant l’abominable sort fait aux juifs. Le pire
avait donc eu lieu. Et maintenant ce rappel …Qui a osé ?
- Oh, Cora je n’avais pas fait
attention !
- Vous les jeunes vous avez le
pouvoir de lutter pour la liberté, la démocratie, agissez, ne soyez pas
aveugles.
- Je suis désolée de devoir vous
laisser seule avec ces préoccupations.
- Ne t’inquiète pas mon grand
âge m’exonère de toute responsabilité. Par ailleurs je ne suis jamais seule, si
mon corps impotent git dans ce fauteuil, mon esprit est avec ceux que j’aime. Il se pose sur les fleurs du
camélia, joue entre les branches de l’olivier d’où il s’élève jusqu’au bleu
dans la chaleur des ascendances et puise toute la tendresse du monde dans les
yeux du chien.
mardi 12 février 2019
La langue française est riche ou était !
" Dommage que beaucoup de ces verbes
soient tombés dans l’oubli !
Le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille , la colombe roucoule et le pinson ramage Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse . La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse Et le chat miaule , mais le tigre feule l'éléphant barrit , l'âne braie , mais le cerf rait Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille La biche brame quand le loup hurle.
Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? Que si le canard nasille , les canards nasillardent ! Que le bouc ou la chèvre chevrote Que le hibou hulule mais que la chouette, elle chuinte. Que le paon braille, que l'aigle trompète.
Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ? Bien.
Mais sais-tu ? Que l'alouette grisolle, Tu ne le savais pas. Et, peut-être, ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommelle , que le chameau blatère Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule !
Et encore sais-tu ? que la souris, la petite souris grise : devine ? La petite souris grise chicote ! Oui ! Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir que le geai, cajole !"
Le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille , la colombe roucoule et le pinson ramage Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse . La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse Et le chat miaule , mais le tigre feule l'éléphant barrit , l'âne braie , mais le cerf rait Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille La biche brame quand le loup hurle.
Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? Que si le canard nasille , les canards nasillardent ! Que le bouc ou la chèvre chevrote Que le hibou hulule mais que la chouette, elle chuinte. Que le paon braille, que l'aigle trompète.
Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ? Bien.
Mais sais-tu ? Que l'alouette grisolle, Tu ne le savais pas. Et, peut-être, ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommelle , que le chameau blatère Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule !
Et encore sais-tu ? que la souris, la petite souris grise : devine ? La petite souris grise chicote ! Oui ! Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir que le geai, cajole !"
dimanche 10 février 2019
samedi 9 février 2019
jeudi 7 février 2019
Je est (parfois) un autre
Ce matin j’ai lu chez un blogueur particulièrement apprécié qu’il ne voulait pas de commentaires à son texte, cela se comprend parfaitement, son écrit était celui d’un écorché vif. Certains à la première personne, s'inventent un destin d'autres particulièrement sincères s'exposent à tous les dangers en racontant leur vie. Quand il est honnête avec lui-même l'auteur met en danger son ego et sa sensibilité en se donnant ainsi en pâture au lecteur, à la critique...
J’ai vu des amis « écrivants » fondre en larmes quand, après la lecture qu’ils faisaient de leur texte, les auditeurs se permettaient quelques remarques, même très éloignées du thème exposé, ne concernant par exemple que la forme et se défendre d'une façon disproportionnée avec ces remarques imparables:
- Le sujet c'est moi , il n'y a donc rien à redire. Ou encore:
- Vous comprenez ...il s’agit de la mort de ma mère... d’un conflit avec mon fils... d’une guerre que j’ai vécue…
Quand on met son cœur, ses tripes à l’air il faut s’attendre à des réactions qui même dans leur innocence peuvent être perçues comme blessantes ! On comprend que certains auteurs préfèrent se ca cher derrière des personnages fictifs pour éviter responsabilité et souffrance.
Et puis il y a ceux qui sont forts, ils s'impliquent entièrement et ne se préoccupent pas de ce que peuvent ressentir les lecteurs avec leur propre vécu et leurs critiques parfois cruelles.
Un beau sujet d'études pour des psy que l'ensemble des phénomènes complexes écrivain-lectorat.
Tiens, à propos de psy il me revient en mémoire…
Deux amis se rencontrent :
-Je suis très ennuyé j’ai des incontinences nocturnes …
-Ce n’est pas grave va voir un piscologue il te guérira. Quelques temps après :
-Alors tu as vu le piscologue ?
-Oui, mais ça n’a rien donné.
-Alors, essaye un piscanalyste. Nouvelle rencontre:;
-Dis moi ça va mieux maintenant ?
- Hélas non.
- Prend rendez-vous avec un pischiatre... Au bout de quelques jours l’ami est tout étonné et ravi de la mine réjouie de son compère.
- Mais je vois que ça a marché , tu n’a plus d’incontinences ?
- Je suis soulagé d’avoir consulté le pischiatre, je pisse toujours au lit mais maintenant je m’en fous ! !
mercredi 6 février 2019
lundi 4 février 2019
dimanche 3 février 2019
vendredi 1 février 2019
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