mardi 29 avril 2014
dimanche 27 avril 2014
Michel Leeb - La vie commence à 67 ans .
De l'imitation à la réalisation du rêve de l'artiste...Chanter avec sa propre voix
Heureux anniversaire Monsieur Leeb !
samedi 26 avril 2014
Rivages.
La plage était déserte en ce triste matin de novembre, une
fille longeait le rivage, traînant derrière elle un gros sac, les yeux fixés
sur le sable mouillé. De lourdes vagues déferlaient dans un bruit
assourdissant, engloutissant dans leur noria toujours plus de sable, les plus
longues obligeant la fille à remonter vivement vers la dune. Elle leva les
yeux, venant de l’ouest de gros nuages d’encre couraient dans le ciel. De temps
en temps elle se baissait et ramassait un coquillage, un morceau de bois flotté
ou un caillou qui, peu à peu, faisaient enfler son sac. Elle repensa à l’été,
au soleil, au sourire de François sur son visage ruisselant…. Un petit
chalutier passait au loin dans un tap tap lançinant,suivi par une multitude
mouettes piaillantes. Soudain un point noir derrière la première ligne de vagues.
Il disparut derrière un mur d’eau et reparut comme un bouchon de pêche.
Au travers d’une trouée du ciel, un maigre rayon de soleil
éclaira tel un projecteur de théâtre le grand rocher blanc d’écume où ils
aimaient aborder. Leur île de Robinson. Le bouchon s’était redressé. C’était un
surfer debout sur sa planche. Élégant, puissant et racé, vif et délié. Le même
style que celui de François. Il se laissait longuement porter vers elle puis
disparaissait dans un bouillonnement. La fille soupira et rebroussa chemin. Un
vent glacial fit onduler les oyats des dunes. Seules deux pauvres masures
surplombaient cet endroit isolé, on entendit une petite détonation. Elle
sursauta : c’était un volet qui claquait, suivi d’un cri :
« Anna ». Elle se retourna. Le surfer avait abandonné sa planche et
approchait en courant. La combinaison noire au logo jaune, les chaussons
rouges, le sourire mouillé de François…
vendredi 25 avril 2014
jeudi 24 avril 2014
mercredi 23 avril 2014
Imprenable.
Belles œuvres d'art militaires.
Du fort de la Prée , La Flotte en Ré...
Au fort de Socoa près Saint Jean de Luz.
lundi 21 avril 2014
Peau lisse.
Samedi 19 P.M
Je ralentis le trot en arrivant sur le parking. Trois agents
municipaux viennent à ma rencontre. Grand
sourire :
- Bonjour, nom, date et lieu de naissance, adresse…
- Mais qu’est ce qui se passe ?
-Venez voir. Vite vu,
la portière A.D de ma voiture est fracturée les débris de la vitre jonchent les
sièges avant. La tuile. Les trois pandores me regardent aimablement essayer de déblayer les morceaux de verre à mains nues…
- Il faudra porter plainte dès demain matin.
Dimanche 20 A.M
Miche se gare à côté de l’église anglicane et je cours sous
la pluie vers le commissariat. Il a l’aspect engageant d’un Rottweiler encagé,
toutes herses baissées. J’appuie sur la sonnette des « jours
fériés » et la lourde porte blindée de la cour glisse pour me laisse un
étroit passage. Le bureau du factionnaire :
- Bonjour, c’est pour un dépôt de plainte. Le gars avec une
mine morose brandit à bout de bras, dans
un élan mis à la mode par madame Taubira, deux feuillets remplis :
- Désolé, mais ce
sont les plaintes de la nuit qui doivent être traitées en priorité, revenez cet
après-midi, mieux demain…ou après demain. Je me livre alors, discrètement, à ce
petit exercice qui parfois fait fondre les uniformes.ça marche.
- Allez, venez, suivez-moi. Escaliers, couloirs et nous
débouchons dans la salle d’attente avec son comptoir vide et la banderole au
sol : « Limite de discrétion à ne pas franchir ».
Je moule mes fesses dans la coque en plastique fixée au sol
pensant à mon amie qui doit se morfondre dans sa voiture avec la pluie qui tape
sur le capot…
Dans l’espace circulaire devant moi trois jeunes femmes au
bord de la crise de nerfs tournent comme des lions en cage, la maigre , la
grosse et la mère qui serre contre elle un bébé en grenouillère à la couche
malodorante mais au sourire ravageur. A chaque volte de la mère il se tord le
cou pour me dédier un sourire craquant. La maigre, à grands pas rageurs :
- Ah ! Le salaud ! ivre, gueulant avec la hache
levée…La grosse :
- Y nous aurait tuées toutes les quatre !
- M’en parle pas gémit la mère écrasant le bébé sur son sein
généreusement découvert, ma Titi, ma Titi…
-T’as vu, t’as vu comment j’y ai fait peur, la maigre prend
la position du boxeur coude gauche levé
poing droit projeté, j’y ai foutu par terre. La grosse :
-Y va se rappeler de mes talons dans sa gueule, le salaud. Dis donc, et les voisins ?
Yen pas un pour sauver l’autre, aucun
n’est venu nous aider, pourtant on criait au secours, d’appeler les flics,
nada. Les trois continuent à tourner à grand pas agités :
- J’te jure je me suis vu le film, qu’on baignait dans le
sang, même Titi, oh Titi !
-Quand même on est arrivé à lui prendre sa hache et ce
dingue qui criait : « j ’men fous je vais chercher le
marteau et je vous aurai salopes ! » Au fur et à mesure qu’elles
racontaient leur mésaventure l’une renchérissant sur les impressions de l’autre
elles tournaient rageuses de plus en plus vite dans cet espace limité, le
bébé puant resté miraculeusement zen
cherchait toujours mon regard…
-Regarde, mon coude est tout bleu
-Et moi j’ai le genou enflé, y me fait vachement mal
- Tu as dormi toi après ?
- Tu rigoles ou quoi ? J’étais trop mal, par contre
toi, s‘adressant à la grosse, qu’est-ce que tu as roupillé, même que tu
ronflais et ce matin tu as encore la bouche en cul de poule…
Bon, j’ai compris . Si j’attends de passer après elles, entre le temps qu’il
faudra à chacune pour donner sa version et celui nécessaire au flic pour en
tirer quelque chose de cohérent, je ne suis pas rentrée chez moi avant ce soir.
Je sors aussi discrètement que je suis entrée, par le couloir
« Sortie ». Deux bureaux portes ouvertes se font face.
Depuis celui de gauche un fonctionnaire m’interpelle aimablement et je lui explique que je
baisse les bras. Alors, aussi élégamment distingué que son ministre de tutelle,
il se lance dans un superbe discours du genre, et combien je regrette, et sous-effectif,
et les gardés à vue à libérer, et le weekend de Pâques, etc.…etc. …et
cerise sur le gâteau :
-Ah ! Madame, je ne voudrais pas que vous quittiez ce
commissariat en pensant que nous négligeons votre demande et que vous ayez de nous une mauvaise
impression de nos services. Je suis assez bonne dans le « parlons à
chacun sa langue » et je rassure le gars d’un discours hypocrite d’un ton
encore au-dessus. A ce moment sort du bureau de droite, ah mesdames ! Un mix de
Keanu Reeves et Johnny Depp… Il claironne, royal :
-Allez, venez, je
veux bien vous prendre.
Comment donc !
Je débite ma petite histoire en quelque secondes et suis
ahurie de le voir par contre longuement taper sur son clavier. Çà n’en finit pas.
J’ai tout le temps d’admirer son profil et son beau gilet bleu marine sur
lequel une inscription retient mon attention. Elle me laisse imaginer que ce policier est peut être un allemand en
stage, un style Erasmus des chaussettes à clous… Et ça dure. Miche doit penser
qu’on m’a incarcérée…
Je participe et fais passer tampons et agrafeuses. Doux
Jésus ! j’ai droit à SIX feuillets imprimés signés tri-tamponnés, le type,
lui a une liasse de HUIT ! Voilà c’est fini. Je remercie et :
- Pardonnez une question indiscrète pourquoi sur votre
blouson « caporal » est écrit avec un K ?
- Ce n’est pas mon grade, c’est une marque ! Et nous
voilà partis dans un fou-rire irrépressible ….
Rejoint ma Miche, priant sur son volant au son des alléluias
vibrant dans tout le quartier, hurlés joyeusement par les anglicans.
Mon assurance : « veuillez patienter un conseiller
va prendre votre appel » ne remboursera pas le prix de ma portière.
Consolez-moi en m’offrant des commentaires assortis d’une participation
virtuelle.
Allez, joyeux lundi de Pâques.
dimanche 20 avril 2014
samedi 19 avril 2014
Annette Fradin.
Du talent et de l'humour, cette artiste a tout pour séduire.
Son personnage anime discrètement une nature morte...
Le sportif y est très spécial...
Les tête-à-tête animaliers illustrent de belles histoires, à inventer...
vendredi 18 avril 2014
samedi 12 avril 2014
Surbookée.
Besoin urgent de quelques jours de repos, évident, non ?
A la semaine prochaine si j'arrive à poser ma charge...
A la semaine prochaine si j'arrive à poser ma charge...
vendredi 11 avril 2014
jeudi 10 avril 2014
mercredi 9 avril 2014
Un mercredi tout en douceur...
mardi 8 avril 2014
"Jolis mois de mai"
"Et bien en 1972 au festival de Cannes, dans les coulisses techniques je suis tombée dans tous les sens du terme sur le grand amour de ma vie. J’ai vécu avec ce grand gaillard plein d’humour de gentillesse et de musique des journées merveilleuses. Il est reparti aux U S.A et moi j’ai donné naissance à de robustes jumeaux : Marc-Leone Pujol et Lucius-Harry Pujol, ce sont maintenant deux hommes merveilleux, regarde les photos…
-
Mais s’exclame Sylvette ils sont le portrait de …
-
Chut ! Je préfère garder le secret. Avec mon grand cow-boy nous avons vécu très
souvent ensemble, chaque fois que nous le pouvions, pendant ces quarante années
et il s’est parfaitement occupé de ses fils qu’il adore mais dans la plus grande
discrétion" ...
Merci au lecteur enthousiaste de notre roman qui a trouvé une des clés, le portrait qu'il a joint en fait foi.
Merci au lecteur enthousiaste de notre roman qui a trouvé une des clés, le portrait qu'il a joint en fait foi.
lundi 7 avril 2014
dimanche 6 avril 2014
samedi 5 avril 2014
vendredi 4 avril 2014
jeudi 3 avril 2014
mardi 1 avril 2014
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