mercredi 30 mars 2011

C'est laid de bouder.

Je sais bien que tu es premier éteignoir dans l'orchestre des Grises Mines mais,


je t'en prie, arrête de faire la tête!

mardi 29 mars 2011

A NAGEOIRES.


La Sirène est une bête, blonde en général

Qui se choisit un coin dans une mer fréquentée

Et s'étend sur un gros caillou

En guettant les hardis navigateurs

Pour des motifs extra-nautiques.

La Sirène gueule comme un putois

Tout d'abord pour attirer les hommes

Mais en réalité afin d'également prouver

Qu'elle n'est pas un vrai poisson.

Malgré ce complexe d'infériorité

Elle n'hésite jamais à faire des avances aux gros capitaines poilus

Mais la Sirène n'a pas de veine

Car depuis Monsieur Dufrenne on sait que mes marins ont ( parfois) de mauvaises moeurs.


BORIS VIAN.

lundi 28 mars 2011

Le nombre d'or:1,6.

On fait remonter à 10 000 ans , soit à la découverte du temple d'Andros aux Bahamas, la connaissance du nombre d'or.La pyramide de Keops érigée en 2 800 av. JC. présente des proportions identiques.Au V ieme siècle av. JC Phidias utilise le nombre d'or dans les sculptures du Parthénon. C'est en 1498 que Luca Pacioli introduit le terme de" divine proportion". Adolf Zeising au XIX ieme siècle après avoir étudié de nombreux monuments classiques "lance" le côté mythique et mystique du nombre d'or... Il est remarquable qu'au Moyen Âge ,les mesures employées par les constructeurs des cathédrales et qui étaient basées sur des parties du corps croissaient de 1,6 en 1,6 : la palme vaut 1,6 paume l'empan vaut 1,6 palme le pied 1,6 empan la coudée 1,6 empan. On observe la même proportion entre deux nombres consécutifs de la suite de Fibonacci. Plus près de nous , Dali, Picasso,le Corbusier se sont inspirés de cette proportion dans leurs oeuvres. Ce système se retrouve dans le corps humain: D'après Zeinig si les rapports: "hauteur totale/distancesol-nombril" et si "distance sol-nombril/distance nombril sommet du crâne" sont égaux à environ 1,6 alors tu es bien proportionné! Peut amuser en famille un dimanche pluvieux !...pour compléter le jeu : Construire le nombre d’or: Instruments à utiliser : règle et compas (ne pas prendre de mesures). Tracer une droite et placer deux points A et B sur cette droite . Toute la suite de la construction se situe dans un même demi-plan c'est à dire du même coté de cette droite et de plus on considérera que la longueur AB est égale à 1. Construire les perpendiculaires à en A et en B et terminer le carré ABCD. Construire le milieu E du côté AD. Le cercle de centre E et de rayon EC coupe la demi-droite (AD) en F . Construire la perpendiculaire en F à (AD) ; elle coupe la demi-droite (BC) en un point H. Démontrer que le rectangle ABHF a les proportions du rectangle d’or (ou encore que AF est égal au nombre d’or). Rappel : le nombre d'or est : 1+V5/2.

samedi 26 mars 2011

Merveilleux Brassens.

Il faut au minimum un week-end d'écoute attentive et de de méditation pour profiter de ce bijou...C'est cadeau.

vendredi 25 mars 2011

TUNISIE. Cartes postales.

Monastir.
Ribat en pierres de feu
Tombes blanches sur mer bleue
Mausolée d’illusions perdues.
………………………………………………….
Port el Canta si ,el Canta no
El Kantaoui
Tout de blanc pur et d’argent sale
Ebloui.
…………………………………………………………….
Mahdia
Dia feliz
Puerto del Phenix
Sien ;
Maintenant tien.
…………………………………………………………………………..

Dans la Médina de Sousse
La chambre des amours
Sous la lampe chaque jour
Une épouse tour à tour
Au miroir sans dessus dessous…
……………………………………………………………………………………….




jeudi 24 mars 2011

Grandeur et décadence.


Apparition
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je.
- Il répondit : - je viens prendre ton âme.
- Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras.
- Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait ...
- Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours.
- Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ?
- Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit :
- Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.


Victor Hugo.

mercredi 23 mars 2011

Lettres imposées : labour-paturage; joker:"i."

Ô Raoul pitre ébloui
Berné par une poule, une grue, une pute
La goulue!


Ô Raoul beau pâtre sans âge
Purge ta rage.

Ô Raoul bourré, beurré
Dans ta bauge, otage piégé,
Tu as bu,
Gare au roulis dans ton gourbi !!!

Ô Raoul berné,
Sors de l’auge sous la poutre !
Roule dans la rigole ton outre ;
Dis le Pater qui libère l’égaré.

Ô Raoul, bougre
Qui pleures en pluie,
Oublie la pègre et sa boue,
Dans le gel bleu de l’aube boréale
Va traire le troupeau,
Et
Au labour pour la Patrie !!!

mardi 22 mars 2011

Le mardi c'est poisson.

http://www.youtube.com/watch_popup?v=WK2LpUoqX6A&vq=medium


Nina salerosa, mejor dicho, nina loca, pero que baile maravilloso entre la mujer y el animal!

lundi 21 mars 2011

Atlantique.


La grande Blue a viré sa cuti; la voilà toute grise,elle prépare son lumineux printemps.

dimanche 20 mars 2011

Promenade en Médoc.




Des vignobles à perte de vue.
Des châteaux et des châteaux....

Le premier à reconnaître le château Margaux à gagné un baril!











dimanche 13 mars 2011

Japon.

Lame de fond
A Dieu la Zen attitude
Tu fonds en larmes.

La balançoire murale.

Dans le bureau de M. Lecomte, l’instituteur, suspendu au mur sous un chromo intitulé « L’arbre » entre la carte de France et le tableau des contenances, un superbe objet avec des attaches nickelées. Des cordages de chanvre crème, qui sont malgré leur apparence délicate d’une solidité à toute épreuve, maintiennent une planche de chêne vernis.
-Surprise… avait dit M Lecomte à la classe des petits ! En effet.
Il a demandé à jojo Glandu de laisser sa brouette de feuilles mortes et de le rejoindre dans son bureau. J’ai senti le vent de la panique souffler dans mes haubans dès que le nigaud a défait l’emballage. Ses grosses pattes maladroites m’ont mise à jour .Ce crétin marmonnait :
-Je vais bien travailler ; M. Lecomte a dit : -Tu défais le paquet et tu accroches la balançoire sous l’arbre.
Je n’en croyais pas les fibres de mes oreilles, comment lui faire comprendre qu’il s’agissait du platane dans la cour de récréation, non de ce vieux dessin encadré…
Qu’elle était jolie cette petite fille avec son tablier de vichy rose, elle battait des mains, innocente, et s’installait sur le siège en s’élançant vers l’avant! Je freinais de tout mes muscles luisants mais rien n’y fit, au retour le siège frappa durement le mur et la mignonne éjectée dans un envol de jupons et de larmes amères. J’en aurais pleuré aussi !
Tout compte fait mon sort est enviable, j’ai troqué l’usage ludique pour celui d’outil pédagogique.

M Lecomte m’amène des ribambelles d’enfants auxquels il enseigne, preuve à l’appui, la réflexion et la logique.

vendredi 11 mars 2011

La groupie.

-Madame comment allez -vous appeler votre bébé?
-Clintis.
-Clintis, c'est un prénom , ça?
-Ben voui , comme Clintis Wood.

jeudi 10 mars 2011

Nos ancêtres fameux;" Le professeur Cosinus."

A partir de juillet 1867, l'éminent mathématicien Michel Chasles , amateur ignare de documents historiques, présenta à l'Académie des sciences une série de lettres "inédites" prétendument de Pascal... que le faussaire Vrain-Lucas venait de fabriquer. Elles voulaient établir qu'avant Newton, l'auteur des Pensées avait découvert le principe de l'attraction universelle. Un savant anglais fit observer qu'on y trouvait des mesures astronomiques... bien postérieures à la mort de Pascal...
Loin d'être guéri, approvisionné une nouvelle fois par Vrain-Lucas, Chasles montra alors des lettres où Galilée communiquait à Pascal les résultats de ses observations.
Le savant anglais remarqua que dans une lettre de 1641, Galilée se plaignait de sa mauvaise vue, alors qu'il était complètement aveugle depuis près de quatre ans. Surgit alors une nouvelle lettre, dans laquelle un autre savant (italien) apprenait à Pascal que Galilée, dont la vue n'avait cessé de baisser, avait fini par la perdre entièrement!
Chales se montra désespéré de s'être fait ainsi mystifier.
Ses collègues de l'Institut prirent la chose avec bonne humeur, mais à l'étranger —ses "amis " anglais en particulier, firent des gorges chaudes du manque d'esprit critique des scientifiques français!! Chasles était vraiment aveuglé par sa passion: dans son amour des correspondances anciennes et sa crédulité sans bornes ,il avait acheté à Vrain-Lucas d'autres lettres: d'Alexandre le Grand à Aristote, de Jules César à Vercingétorix, de César à Cléopâtre!! toutes rédigées dans un faux vieux français... Chasles légua à sa mort sa collection à l'Institut... y compris les faux fabriqués par Vrain-Lucas.

C'est touchant de voir un grand esprit aussi complètement abusé.
A chacun son talon d'Achille.

mercredi 9 mars 2011

Jalousie





Un voile rouge
Dans la nuit retentit le cri
Ton coeur fou.

lundi 7 mars 2011

C'est le printemps!








Plein de fleurs, des petites au sol,et des z'en haut dans le vent des ramures...
C'est royal y compris la cabane du jardinier.
Avec des yeux albinos et le nez en fontaine il ne faut pas être rancunier , tant pis pour ma pomme, la nature est trop belle!

vendredi 4 mars 2011

Tataze

Ce matin en revenant de la cure thermale , maman toute émoustillée:
-J’ai fait la connaissance d’une dame charmante, brillante et modeste qui loge au Grand Hôtel du Parc .D’une élégance ! il faut dire que c’est la belle-sœur du grand couturier, du seul, de l’unique Christian Dior !
Les deux jeunes femmes ont réellement sympathisé durant le temps privilégié de ces soins de douceur et de féminité. Un beau jour, maman s’adresse au petit :
-Mon chéri cette dame dont je t’ai parlé a une petite fille,Marie- Françoise qu’on appelle Tataze, je ne la connais pas mais elle est sûrement aussi intelligente et agréable que sa mère. Très seule, sans amis de votre âge elle s’ennuie au grand hôtel où elle ne côtoie que des adultes.
L’instinct du petit lui fait imaginer une suite peu agréable…
-Mme Dior t’invite jeudi après midi pour jouer avec Tataze.
Visage fermé, le petit :
-Je n’ ai vraiment pas envie d’aller jouer avec une fille. Alors le grand chantage, irrésistible :
-Pour me faire plaisir mon chéri…
Le Grand Hôtel du Parc est d’un luxe inouï. Vaste Hall de style anglais avec des feux de cheminée entretenus par des valets en gilet rayés, aux deux extrémités, des profonds fauteuils de cuir et, en surplomb, l’élégante galerie circulaire sur laquelle s’ouvrent les portes des chambres.
- Suivez-moi jeune homme je vous prie ; mademoiselle Tataze vous attend dans sa suite.
Le petit est impressionné par ce décorum inhabituel... et plus encore par la beauté miniature, huit- dix ans qui le reçoit.
-Joseph je veux un gros goûter avec des gâteaux au chocolat , beaucoup de crème… meilleure que celle d’hier que j’ai fait renvoyer !
- Viens-toi. Le petit est tiré dans la chambre toute de chintz rose, tu t’appelleras Jean et tu seras mon domestique. Interloqué il se laisse affubler du fameux gilet rayé, munir d’un plumeau.
-Tu vas dépoussiérer les meubles.
Tataze ,s’allonge sur la bergère et vernit ses ongles…
-Bon ; ton jeu ne m’amuse pas, et je vais rentrer chez moi .
D’un bond Tataze se rue sur la porte qu’elle ferme à double tour puis sur le petit qu’elle claque à la volée. On ne tape pas une fille, la tactique consiste à éviter les coups. Les injures pleuvent sur lui qui crie espérant être délivré de cette furie.
Heureusement Mme Dior surgit par la porte communicante
-Tataze mon trésor, calme toi, il ne t’a pas plu... je vais ramener le petit chez lui, puis nous irons promener toutes les deux et je t’achèterai le bracelet qui te fait envie.
Retour piteux à la maison, le petit est rouge de colère mais c’est Mme Dior qui pleure :
-Pardonnez moi, je ne sais plus que faire ,Tataze a un caractère épouvantable, méchante, colérique, vicieuse, je crois que ne pourrons même plus rester à l’hôtel , j’ai même peur qu’elle me batte…


L'« évolution »de Françoise Dior, du moins pour l'ex petit , n'a rien d'étonnant...

Que la lumière soit!





Cela vous semble farfelu ?
Alors rappelez vous d'Arnaud Hippolyte Louis Fizeau physicien astronome français qui a mis au point une méthode de mesure de la vitesse de la lumière utilisant une roue dentée tournant à vitesse constante sur laquelle se réfléchit une source lumineuse. La distance utilisée entre la source et la roue est proche de 8 000 m entre le mont Valérien à Suresnes et Montmartre. Cela lui donne une valeur pour la vitesse de la lumière proche de 315 300 km/s.

Il fallait y penser et le résultat décoiffe!

Toi même minuscule terrien accroché au brin d'herbe fiché dans ta tourbe natale(sans compter que la terre effectue une rotation sur elle même) ne tournes-tu-pas autour du soleilà 30 km/s...

Alors, heureux du voyage?

Deuil

Debout, Incrusté dans le chambranle de la porte qui lui meurtrit la joue, le petit, paralysé par le chagrin essaye de percer la pénombre de la chambre.
Un grand cri silencieux cogne dans sa poitrine.
Près du lit les voisines, toutes noires, assises, laissent glisser entre leurs doigts ridés les grains de bois de leur chapelet.
-La pauvre elle était bien brave …
-Ah, on n’est pas grand-chose !
-Vous ne pensez pas qu’il faudrait garnir le linceul avec de la paille ? Elle est bien gonflée, vous savez quelque fois avec les gaz le ventre explose…
-Oh, pardon, tu es là, petit !
- Ta Mémé est au ciel maintenant, viens l’embrasser pour la dernière fois.
Une nausée amère aux lèvres le petit s’enfuit en courant, traverse la salle déchirée par les sanglots de maman derrière les volets clos.
Le jardin, l’odeur du mimosa bruissant d’abeilles et, plantée dans la terre fraîchement retournée, la grande bêche de Mémé. (De temps en temps elle interrompait son travail, petite silhouette fragile, et laissait reposer son front sur ses mains croisées.
-C’est de la peine, mais les petits pois seront bien bons)…
Comment accepter que cette délicieuse grand’mère ne soit plus qu’un « corps » comme disent les deux commères. Tétanisé par la douleur, fasciné, le petit regarde le rose obscène d’un ver interminable se tortiller entre les mottes…Tout à coup cette belle terre riche, luisante lui fait horreur.
Sa Mémé, sa tendresse, les jolies histoires qu’elle lui racontait, sera demain couchée sous cette même terre. Elle ira rejoindre tant et tant de ceux qui avaient été et qu’on ne verrait jamais plus.
Cette terre on lui avait appris à l’aimer, nourricière lui disait- on, dont il goûtait les fruits.
Le regard fixe, il sent monter en lui une rancune violente contre cette avaleuse de destins !
Dans le grand cerisier une tourterelle roucoule. Ce chant que Mémé aimait tant. Un signe. Peut être son âme ?
C’était quoi l’immortalité, la résurrection dont parlait Monsieur le curé au catéchisme ?
Le petit sait maintenant que Mémé vivra désormais avec lui, en lui.
Ses muscles se détendent enfin, un grand soupir, lentement de lourdes larmes éclatent contre la glaise dure.

mardi 1 mars 2011

Pour bien commencer le mois de Mars.

Il faut reconnaitre que l'hiver nous a transformés en statues grassouillettes , il est temps de reprendre de la mobilité, de la souplesse pour que le printemps ne soit pas un fiasco.

Mon coatch personnel m'a recommandé , pour débuter, ces quelques excercices faciles.Comme il dit: il suffit de vouloir.

watch_http://www.youtube.com/popup?v=-1_mpgtb9BE

Ne manquez pas de me faire part de vos progrès. A bientôt pour la seconde étape nettement plus ardue.