samedi 31 mai 2014

Denture.

Il parait que c'est pour rassurer les enfants, mais avec un dentiste comme cela  pas besoin d’anesthésie,


                                               je tombe dans les pommes illico !

mercredi 28 mai 2014

Serge REGGIANI



Il a suffi de presque rien

Il suffit de presque rien

Il suffira de presque rien.



                         Conjugaison des possibles, celle qui entretient la nostalgie, fait vivre l'espoir, nourrit   le rêve... 

mardi 27 mai 2014

Princes noirs



           Après les idées noires les chevaux de même métal.
           Mais cette fois pour trotter dans la joie, le style et la beauté.

La tête et les jambes

Assez plaisanté c'est vraiment la rentrée. Au travail, certes, mais aussi aux clubs de sport, pour m'y remettre  j'hésite entre la glisse  ...

  et le kung-fu ...

lundi 26 mai 2014

Sonne le glas



Les croix reflétaient la lumière d’une lune à demi cachée par des nuages rapides.
Adèle pleurait dans le soir qui tombait mollement.
Sentinelles au garde à vous, de longs cyprès frémissaient contre les murs où se projetaient leurs ombres tremblantes.
Une foule d’amis, silencieuse, reniflait. Des nez coulaient dans le pincement de mouchoirs noirs. Près d’eux, Antoine, ami d’enfance d’Adèle, un peu en retrait, la regardait.
Un début de Mistral décoiffait les bouquets de plastique bruissant au pied des tombes.
Adèle essuyait ses yeux rougis, ses jambes se dérobaient, elle se sentait perdue, abandonnée. Elle détournait son regard vers les plis de sa mantille agités par le vent. Elle était veuve et belle de douleur.
A côté du caveau familial, fort de sa grille repeinte et de sa gothique pierre grise, ne s’apercevait pas les plus modestes sépultures, celles de terre sur Terre, ces monticules que franchissent parfois, en plein été, des groupes de fourmis, de cloportes affamés ou de mantes religieuses.
Adèle avait entendu Antoine, son ami d’enfance, faire l’éloge de son mari, Hugo, maintenant enfermé dans un coffre de chêne. Elle avait le regard égaré. Et les mots d’Antoine résonnaient encore sous son crâne: « …Elle avait su donner à Hugo tellement, tellement de bonheur … ».
Les marbres tourmentés des tombes monstrueuses qui l’entouraient, reluisant de tâches livides, la firent vaciller.
Antoine qui avait remarqué le malaise d’Adèle s’approchait d’elle et passait un bras protecteur sur son épaule, la serrant un instant contre lui.
L’église voisine avait pris des allures fantomatiques au gré des lueurs mouvantes animées par le défilé des nuages.
Adèle priait, elle priait pour l’âme d' Hugo qui s’élevait là-haut en croissant de lune, comme les bras qu’avait tendu le prêtre vers la voute du chœur … tandis qu’Antoine repoussait la pensée fugitive des croissants chauds qu’il n’avait pas pris au petit déjeuner.
Dans le lointain, les gémissements lancinants d’un chien perdu montaient dans le crépuscule comme un cyprès sonore, et retombaient dans le silence.
Les pleurs d’Adèle redoublaient, laissant sur ses joues une rosée prometteuse de printemps.
La lourde grille de fer du portail d’entrée s’était ouverte dans un long grincement.
La foule d’amis s’éloignait. Alors, Adèle tendit, à Antoine resté seul à ses côtés, son mouchoir de batiste brodé de ses initiales : A. et H.

dimanche 25 mai 2014

ça tombe à pic



Savez-vous comment les porcs-épic font l'amour ?
......
Avec précaution.

jeudi 22 mai 2014

Je suis seul ce soir...

Je viens de fermer ma fenêtre
Le brouillard qui tombe est glacé
Jusque dans ma chambre il pénètre
Notre chambre où meurt le passé.


Je suis seul ce soir avec mes rêves
Je suis seul ce soir sans ton amour
Le jour tombe, ma joie s'achève
Tout se brise dans mon cœur lourd
Je suis seul ce soir avec ma peine
J'ai perdu l'espoir de ton retour
Et pourtant je t'aime encor et pour toujours
Ne me laisse pas seul sans ton amour.


Le jour tombe, ma joie s'achève
Tout se brise dans mon cœur lourd
Je suis seul ce soir avec ma peine
J'ai perdu l'espoir de ton retour
Et pourtant je t'aime encor et pour toujours
Ne me laisse pas seul sans ton amour.


Dans la cheminée le vent pleure
Les roses s'effeuillent sans bruit
L'horloge, en marquant les quarts d'heure,
D'un son grêle berce l'ennui.


Tout demeure ainsi que tu l'aimes
Dans ce coin par toi dédaigné
Mais si ton parfum flotte même
Ton dernier bouquet s'est fané

mercredi 21 mai 2014

Soliloque.



J’allais trop vite dans le virage ; regarde moi  je t’en  prie tu me fais peur avec tout cet appareillage, ils ont dit « coma artificiel » moi je t’avais dit tu es superficielle, quel imbécile- et tu le crois, moi j’ai  seulement le tibia brisé, tu vois je marche avec des béquilles ; j’ai honte-ah ! j’ai récupéré tes belles lunettes de soleil, pourtant il pleuvait, ils ont donné à réparer le verre brisé- une rééducation et il n’y paraitra rien- de rééducation j’en ai besoin mon amour, regarde moi, dis moi que tu ne vas pas me  laisser seul, encore une réflexion d’égoïste mais je vais me rééduquer, je te promets- la route était mouillée- ils ont dit que peut-être tu m’entendais que tu ne pourrais pas me répondre mais qu’il est bon que je te parle, toi inconsciente, moi le tibia brisé- je conduisais prudemment pourtant, c’est vrai tu as raison, j’étais encore énervé par notre discussion, « superficielle », oui je te l’ai dit, mais aussi quelle histoire pour ce bouton sur le nez, allons tu le sais que tu es toujours jolie ! j’aime tellement tes yeux, ouvre les mon amour- non je n’oublierai pas tes lunettes, j’ai eu tellement peur quand je t’ai vu inconsciente après l’accident dans le virage- je te promets, je suis sincère, je vais changer, je ne me mettrai plus  en colère pour des discussions superficielles- bientôt chez nous, n’est-ce pas mon cœur ? je te fatigue peut être, repose toi, pardonne moi je t’en prie je suis si malheureux, c’est ma faute, oui ma faute- je vais téléphoner chez l’oculiste et si elles sont prêtes je te rapporterai tes lunettes de soleil…

mardi 20 mai 2014

Au théâtre ce soir


La pièce "Le spectateur condamné à mort".
La troupe s’appelle "Théâtre nationale Dix"... l'intitulé m'avait plu.
Le sens de la dérision de toute la troupe s'est affirmé durant sa performance dans un décor tout en astuces. J'ai particulièrement apprécié la balance de la justice au-dessus de la tête du juge !

lundi 19 mai 2014

Ballade en Ré...






... ou les possibilités d'une île








dimanche 18 mai 2014

Bientot le bac.




PREMIERE GUERRE MONDIALE

- Les soldats se cachaient pour éviter l'éclatation des obus.
- Les avions lançaient des espadrilles contre l'ennemi.
- A la fin, les hommes commençaient à en avoir marre d'être tués.
- Après la défaite, les Français prirent comme chef le maréchal Pétrin.
- Le 11 novembre, tous les morts de la guerre fêtent la victoire.
- Sur les champs de bataille, on voit les tombes de ceux qui sont tombés, c'est pourquoi on les appelle des pierres tombales.
MOYEN AGE
- Les paysans étaient obligés de jeûner à chaque repas.
- La famine était un grave problème pour ceux qui n'avaient rien à manger.
- Au Moyen Age, la bonne santé n'avait pas encore été inventée.
- Les Moyenâgeux avaient les dents pourries comme Jacquouilles
- La mortalité infantile était très élevée sauf chez les vieillards.

JEANNE D'ARC
- Son nom vient du fait qu'elle tirait à l'arc plus vite que son ombre.
- On l'appelait "La Pucelle" car elle était vierge depuis son enfance.
- Jeanne détestait les Anglais à qui elle reprochait de l'avoir brûlée vive.

SCIENCES PHYSIQUES
- Une bouteille d'eau explose s'il gèle car, sous l'effet du froid, l'eau devient un explosif.


- Le passage de l'état solide à l'état liquide est la niquéfaction .
- Quand on a un corps et qu'on le lâche, il se casse la gueule.
- Un kilo de Mercure pèse pratiquement une tonne.
- Le cheval- vapeur est la force d'un cheval qui traîne sur un kilomètre un litre d'eau bouillante.
- Un avion dépasse le mur du son quand l'arrière va plus vite que l'avant. 
- Les atomes se déplacent dans le liquide grâce à leur queue en forme de fouet.
- La climatisation est un chauffage froid avec du gaz, sauf que c'est le contraire.
CHIMIE
- Le gaz sulfurique sent très mauvais. On n'a jamais entendu une odeur pareille.
- Pour rendre l'eau potable, il faut y ajouter de l'alcool à 90°.
- L'acier est un métal plus résistant que le bois.

MATHÉMATIQUES
- Un polygone est une figure qui a des côtés un peu partout.
- Pour trouver la surface, il faut multiplier le milieu par son centre.
- Cette figure s'appelle un trapèze car on pourrait y suspendre quelqu'un.
- Un triangle est un carré qui n'a que trois bordures.

SCIENCES ET NATURE
- Le chien, en remuant de la queue, exprime ses sentiments, comme l'homme.
- Les lapins ont tendance à se reproduire à la vitesse du son.
- Pour faire des œufs , la poule doit être fermentée par un coq.
- L'artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière.

LE CORPS HUMAIN
- Le tissu tissé autour de notre corps est le tissu tissulaire.
- Le tissu cellulaire est le tissu que les prisonniers fabriquent dans leur cellule.
- Le fessier est un organe en forme de coussin qui sert à s'asseoir.
- C'est dans les chromosomes qu'on trouve le jeune homme

- Quand on a mal en haut du derrière c'est qu'on a un long bagot.
- Les ambidextres sont des gens qui ont dix doigts à chaque mains.
- L'os de l'épaule s'appelle la canicule.
- C'est dans les testicules que se développent les supermatozoïdes .
- La femme a un sexe pareil que l'homme, mais rentré à l'intérieur.
- Quand une femme n'a plus de règles, c'est la mésopotamie .
- L'alcool est mauvais pour la circulation. Les ivrognes ont souvent des accidents de voitures.
- Au cours de la respiration, l'air rentre par devant et ressort par le derrière.


LES MALADIES
- Pour aider les enfants à aller aux toilettes, on leur met des suppositoires de nitroglycérine.
- La plus contagieuse des maladies est la vermicelle.
- Quand on a plus de dents, on ne peut mâcher que des potages.
- L'opération à cœur ouvert, c'est quand on ouvre la poitrine de la tête aux pieds.
- A l'école le médecin est venu pour le vaccin anti-titanic .
- Dans les écoles, les médecins vaccinent contre le BCBG .

VOCABULAIRE
- Quand on est amoureux de sa mère, c'est le complexe d'Adipeux .
- Quand on ne veut pas être reconnu, on voyage en coquelicot
- Le métier des fonctionnaires consiste à fonctionner.
- Les hommes qui ont plusieurs femmes sont des polygones

vendredi 16 mai 2014

Histoire québéquoise.

C'est un vieil homme de 80 ans qui va chez le docteur pour un examen annuel.
 Ce dernier lui demande comment vont les choses.
 - Je suis en pleine forme, je sors avec une jeune de 18 ans et je l'ai mise enceinte.
 Qu'est-ce que vous pensez de ça, doc?
- Laissez-moi vous raconter une histoire, dit le docteur. C'est une histoire vraie.
 J'ai un ami qui est un passionné de chasse, il n'a jamais manqué une saison.
 Un jour, alors qu'il s'en allait chasser et qu'il était pressé, il se trompa et, au lieu de prendre son fusil, il prit son parapluie.
 Au cœur de la forêt, il aperçoit un grizzly qui fonce sur lui.
 Il saisit son parapluie, l'épaule et appuie sur la poignée.
 Savez-vous alors ce qu'il s'est passé?
 - Non.
- Eh bien, le grizzly tomba raide mort à ses pieds.
- C'est impossible, s'insurgea le vieillard. Quelqu'un a dû tirer à sa place!
 - C'est là où je voulais en venir

mardi 13 mai 2014

Queue.

                                                       Bouger avec la poste !

Charge notariale.



Je suis un homme de 27 ans et je me suis marié à une divorcée de 46 ans, mère d'une fille de 25 ans.
Comme cette dernière aime les hommes mûrs, elle s'est éprise de mon père qu'elle a épousé !
Dès lors, mon père est devenu mon gendre, puisqu'il a épousé ma belle-fille.

Mais, dans le même temps, ma belle-fille est devenue ma belle-mère, puisqu'elle est désormais la femme de mon père.
Là, le notaire commence déjà à transpirer…
Or, ma femme et moi avons donné naissance à un fils.

Cet enfant est naturellement devenu le frère de la femme de mon père… c'est à dire le beau-frère de mon père.

Et, dans le même temps, il est devenu mon oncle, puisqu'il est le frère de ma belle-mère.
Mon fils est donc mon oncle !
Là, le notaire se fait apporter un Doliprane par son clerc… Mais il n'est pas au bout de ses surprises !
En effet, mon père et sa femme ont donné le jour à un garçon qui, de fait, est devenu mon frère puisqu'il est le fils de mon père… mais aussi mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme.
Je me retrouve ainsi le frère de mon petit-fils !
Et notre grand-mère commune n'est autre que ma femme… du coup, je me retrouve mon propre grand-père !!
Là, le notaire fait un malaise !…
Le pauvre… imaginez ce que cela va être pour lui, après le Mariage Pour Tous, lorsqu'un père sera la mère ou une mère sera le père !!!
(le Doliprane, c'est 4 par jour, pas plus)





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lundi 12 mai 2014

Education.

 Je t'avais bien dit de ne pas manger tout le pot de miel...
 Tu es un vilain et tu mérites une bonne claque...
Pardon, maman, je ne le ferai plus...
Allez, viens m'embrasser, c'est fini.

( scène photographiée au zoo de Simféropol )

vendredi 9 mai 2014

Western.




Le soleil brûle les baraques en planches et la rue principale qui les divise. Le souffle en feu du vent balaie les boules d’herbe sèche qui roulent dans la poussière.
Pourtant toute la population de Corner City est dehors. Les jeunes et les enfants se sont massés près de l’estrade. Les filles du saloon en tenue légère se sont installées au balcon. Pour qu’ils ne manquent rien du spectacle on a sorti les vieux qui se balancent sur le plancher devant leur porte grillagée en grinçant autant que leur rockingchair . Le chasseur de prime au porte- feuille regarni, en équilibre sur une chaise devant le poste de police, a posé à ses pieds son fusil au canon scié. Devant lui, assis sur les marches branlantes, un vieux noir gratte sur son banjo « Oh Suzana ! »… Tous les regards sont tournés vers les deux silhouettes cagoulées debout sur l’estrade.
- Dis donc mec ,moi c’est Jim, on est mal barrés, pourquoi tu es là, toi ?
- Mon vieux t’imagine pas. C’est moi, Jo, la terreur du far West…La banque de Gold City… c’est moi, quatre sacs pleins de dollars et les bijoux de la femme du maire, et le caissier qui voulait me barrer la route le pied cloué au parquet !
 - Dis donc, t’es un fameux toi, mais moi je donne pas dans la dentelle. Je dessoude. Le padre de San Marco c’est moi qui lui ai fait son affaire pour ses ciboires en or. Pas à moitié, moi aussi je l’ai cloué… mais contre la porte de la sacristie, comme une vielle chouette.
- J’ai mieux… l’attaque du train blindé… c’est moi, avec toute la paye du troisième régiment ! Détail : j’ai flanqué deux bidasses de garde sous les roues de la loco !
- Attends à San Marco yavait aussi le couvent et je dois t’avouer, dans la foulée, le meurtre des six religieuses. Elles, je les avais violées avant de les  étrangler.
- Les six ?
- C’est sûr les six.
- Ben moi avec une seule balle j’ai abattu les quatre frères Dalton , superbe tir en biais, du plus grand au plus petit.
- T’es sacrément fort, mais mon casse des grands magasins Smith et Wesson c’était pas mal non plus…Je me suis constitué un arsenal plus important qu’à Fort Knox !
- Tu te dis inégalable  mais  qu’est ce que tu penses de ça ? c’est moi qui ai envoyé Calamity Jane en enfer d’une jolie boutonnière bien placée ouverte avec mon surin.
- O.K... La classe. J’te bats quand même et tu le reconnaitras , qui c’est qui a descendu d’un seul coup entre les deux yeux le  grand Lucky Luke ?
- Pas possible c’est toi ?
- Et comment ! Ça fait de moi l’homme qui tire plus vite que l’homme qui tire plus vite que son ombre !!!  
          
 Dis donc qu’est ce qui foutent, y z’attendent qu’on chiale ?         Qu’on fasse la prière ?
- Y peuvent courir. Faut croire qui savent pas qu’on est la crème des durs.
L’estrade vibre sous les pas lourds du bourreau qui vérifie les nœuds des cordes :
- Arrêtez de trembler…. C’est le moment, les minables.
Le juge a fait trop fort, la faute à son ulcère. Quand même, c’est cher payé pour le vol d’un cheval. Et, enclenchant l’ouverture de la trappe :
Allez... Adieu les gars.