Le Vieux me tient par la main et nous sommes tous les deux
dans une file de couples identiques mais je vois au visage blanc des petites
tailles que ce sont les enfants des hautes tailles. Tous très laids il y a des jeunes, des
guerriers et des Vieux, beaucoup de
Vieux et de Vieilles… ce doit être un pays de sages. Comme ces adultes
sont grands ! Je dois lever la tête tant que je peux pour rencontrer leur
regard… très étonné et presque apeuré .Je leur arrive à peu près à la ceinture mais
moi, courageux guerrier, je n’ai pas peur.
Nous entrons dans la maison commune en même temps qu’un bruit
terrible, comme un orage.
Le Vieux m’a fait cacher mon étui pénien avec un tissu à
deux jambes et mis sur les épaules un châle de femme. Les femmes on les
reconnait à leurs pagnes qui les couvrent toutes, mais surtout à ce qu’elles
ont sur la tête un nid de paille avec des fleurs séchées et quelquefois des
oiseaux morts .Nous sommes tous assis maintenant et justement l’odeur de mort
de tous ces corps blancs commence à me gêner.
Au dessus de nos têtes, tout en haut il y a comme un ciel
très bleu avec des étoiles en fer jaune.
Du fer jaune il y en a partout, sur les murs et sur les statues
en bois des ancêtres debout dans de petites niches. Il y en a un percé de
nombreuses flèches, maladroits ! Une, trempée dans le curare m’aurait
suffi pour l’envoyer dans le Grand Tout ! Le vent dans des gros tuyaux
recommence à rugir, le Vieux me fait lever et au loin, du fond de la grande case
surgit le chaman qui s’avance sur une piste moussue. Il a sur lui toutes ses
étoffes sanglantes et un grigri autour
du cou, à ses côtés un sorcier en noir porte le totem en bois
sculpté d’un homme nu torturé… Ils sont précédés de petits garçons tout rouges ;
ce doit être une cérémonie d’initiation. L’un balance un pot qui fume sans
flamme avec l’odeur qui endort la douleur. L’autre claque des bâtons qui font
lever ou asseoir. Puis ils dansent, possédés, devant la table du sacrifice en promenant de tous les côtés la boîte à
traditions. Le chaman a perdu sa coiffe et les garçons la cherchent, souvent à genoux, pour implorer sa pitié. En transe, le chaman,
de dos, monte et descend les marches les bras levés pour invoquer les dieux en
marmonnant les paroles rituelles.
Tout à coup il se retourne avec dans les mains une calebasse
qui brille, les toubabs s’avancent un par un et mangent le minuscule morceau de
galette que le chaman leur a donné...
Nourrir tout un village avec si peu, ce chaman
est vraiment très fort !!
Y de las vacaciones, qué me cuentas. O no las has tenido.
RépondreSupprimerBesos.
Bad trip tout de même :-)
RépondreSupprimerGROS BECS
hahahahahahhahahahaa me rio del comentario de Rafa. YO creo que te has fumado una buena pipa de la paz con ese Chamán y hasta tienes visiones psicodélicas: mira que ver un indio viejo con étui pénien, disfrazado de mujer. Una suerte que no tiene Pénis rétracté que sino.... mojado estaría!
RépondreSupprimerGros becs et merci pour cette sourrire,
La imaginación es el camino que podemos elegir
RépondreSupprimerCasi todos los billetes de 500 euros,estan en los paraisos fiscales
RépondreSupprimerLa cultura es el único camino para poder entendernos
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