vendredi 31 décembre 2010

Si on pouvait recommencer!!


La machine à remonter le temps ne fonctionne que la dernière nuit de l'année, nostalgiques achetez vos billets...

mercredi 29 décembre 2010

Proverbe arabe.

"Ne baisse pas les bras:tu risquerais de le faire une heure avant le miracle".

lundi 27 décembre 2010

Pourquoi hiver pluvieux ?
Plus vieux que toi et moi
Moite et chaud comme tu veux
Veule et tendre dans l’émoi….
Comme un grand soleil radieux
Dieu brûlant, tous mes vœux
T’appellent par-dessus les toits
Viens, je t’en prie, dès que tu peux…

mercredi 22 décembre 2010

Welcome to the Hubble Universe: Nebula & Galaxies: A Cosmic Journey





Merveilleux Noël intergalactique avec Hubble...

Course landaise.

Dans le quartier on l’appelle « Le Ministre ».
Il est énorme, paralysé des membres inférieurs, il se déplace en fauteuil roulant. Pabon lui a fabriqué un soir de biture, après un pari, avec un siége en palettes, de vieilles roues de vélo, freinées dans les descentes par des sabots. Garni des coussins de la charité, l’ensemble tient le coup depuis des années.
- Ministre, raconte-nous, Caramela la vache de Garlin.
Dans l’œil chassieux, brille alors, toujours vive, une lueur de haine.
- Ah, la salope de Caramela! Pabon, qui tenait la corde me l’avait bien dit qu’elle était vicieuse, pourtant bien plantée sur ses pattes elle avait l’air franc.
... Je me dresse tout blanc dans le soleil des arènes, je cambre ma taille fine dans la ceinture rouge, le public m’encourage, je le salue, je pose le béret par terre. La banda se déchaîne. La reine des fêtes m’envoie un baiser. Caramela et Pabon sont bien placés. Go! On me l’a assuré, mon saut périlleux était parfait mais la pute a tourné en sens inverse m’a enfoncé ses cornes dans le bas du dos et fait valser dans les airs jusqu’à la talenquaire.
- Et alors ?
- Alors, l’hôpital, la paralysie, la misère de moi…
- Et...et ?
Le Ministre devient cramoisi et lève en hurlant son poing rageur :
- Vous le savez bien que j’ai une vessie de porc et ça vous fait rire!
Foutez le camp, morpions, où je vous écrase !

mardi 21 décembre 2010

- J’aime la soupe quand la cuillère y tient debout !
C’est la principale profession de foi de Pépé. Mon Pépé si grand, si beau avec ses blancs cheveux frisés et ses traits réguliers.
(Les voisines jalouses:

- Vous en avez de la chance, madame, d’avoir un mari si bien conservé.
- Oui, dans le vin blanc…persifle alors Mémé entre ses deux dernières dents.)
Dans la profonde assiette creuse tous les légumes du jardin s’empilent en une masse fumante liée par du gros vermicelle. Pépé ajoute avec soin de belles tranches de pain. Il pilonne l’ensemble méthodiquement. Avec une lenteur de pauvre il savoure cette pâtée compacte. Quand l’assiette vide brille d’un reste de bouillon entre ses lézardes, Pépé y verse une généreuse rasade de vin. Il boit à petites lampées gourmandes puis il suce les pointes effilées de ses moustaches où perle une goutte de vin retenue par un fil de poireau. Suivant le rituel, l’assiette doucement reposée sur la table, Pépé lance à Mémé le regard reconnaissant de celui qui sait le prix des choses qui font la vie :
- Ah que c’est fameux !....Et que le bon Dieu en donne à ceux qui n’en ont pas !!

lundi 20 décembre 2010

5/5

La nuit s'est faite, la berge
S'estompe et se perd
Seule, au passage une auberge
Cligne ses yeux pers.
Le chaland glisse, sans trêve
Sur l'eau de satin
Où s'en va-t-il ?
Vers quel rêve ?
Vers quel incertain
Du destin ?
(Refrain)
Ne pensons à rien, le courant
Fait de nous toujours des errants
Sur mon chaland, sautant d'un quai
L'amour peut-être s'est embarqué
Aimons-nous ce soir sans songer
A ce que demain peut changer
Au fil de l'eau point de serments :
Ce n'est que sur Terre qu'on ment.