samedi 15 janvier 2011

Aventure carrément caca.

Carole au fort caractère partie en caravelle pour un carbet des caraïbes, n’a pas emporté son caraco en caracul kaki. Nostalgique elle a ignoré le car- ferry, le cargo, et le catamaran caréné ! En cardigan sur la carpette elle caresse son cabot : un carlin caramel, carnivore, silencieux comme une carpe...
La casserole de carbonade aux carottes, cardons, cannellonis, cabillaud et canard carence de carry et de cannelle Elle embaume la carrée...Le carafon fuit en cascade carmin sur le carreau.
Dans les bagages les cartes côtoient, cartésiennes, le carton de cartographie. Comme cargaison quelques cartouches, une catapulte, un casse- tête castillan, sa cagnotte, des disques de castrat.
Son départ cathodique pas très catholique sera commenté au catéchisme par les cathares catalans, retournés à la cathédrale des cardinaux, las de catastrophes ainsi que les calvinistes calamiteux.
La cartomancienne du fond de sa carriole cahotante lui a prédit, au pays canaque, la rencontre d’un cavalier Carolingien. Haute caste, casque pointu, carquois caricatural. Dans la caverne où il se cache, cacique cadavérique et cagneux, il carbure à la caféine. Cette cavité carcérale cache, son caribou, carotide cariée ; sous le carcan de sa carapace, il carcaille comme en carême.
C’est là ; au carrefour de la carrière ; du caroubier et du catalpa, cariatides dressées, pendent des cacahouètes calibrées et des cacatoès caramélisés.
Carole camouflée sous cagoule et cache-sexe, calligraphie dans son carnet calorifugé. Câline elle porte des cadeaux : du caviar, des calissons, un camembert, des cachous, du cannabis.

Peur du camouflet ? De caner dans la canicule sans capote ? Du caprice catastrophique du cacochyme ?

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