Mon amour,
J’ai voulu te téléphoner comme tu me l’avais si gentiment
demandé mais ton portable était éteint, ta femme étant sans doute à tes côtés. C’est la raison de ce mot rapide que j’adresse à ton bureau.
Ne t’inquiète pas, l’intervention c’est bien passée même si
on me garde ici jusqu’à demain, uniquement par précaution.
J’ai une jolie chambre individuelle, aux murs roses, avec un
suave fond musical. Le personnel soignant, surtout constitué de femmes est aux
petits soins. Par leur métier, certaines par expérience personnelle, savent quel grave traumatisme
j’ai subi.
Tu vois, je suis bien entourée ce qui rend ton absence moins
douloureuse. Absence que je comprends ; tu es tellement professionnellement occupé et ta « famille »
prend beaucoup de ton temps libre.
Difficile pour moi en ce moment de prononcer le mot « famille »
dans la douleur d’avoir dû renoncer à l’enfant, notre enfant, que je portais.
Tu regrettes cette complication, je le sais, mon cœur. Quand
tu m’as demandé d’avorter tes raisons étaient parfaitement claires et je ne te
fais aucun reproche. Je connaissais ta situation et tu ne m’as jamais rien
caché ni promis.
Si tu le veux bien nous n’évoquerons jamais ... ce... cet
épisode.
Dès lundi je serai au bureau, tout à la joie de te revoir.
Je t’aime.
Les maux pour le dire...
RépondreSupprimer...Juste une petite parents-taisent....
Bonne semaine Manouche.
Je me demande si je préfère pas la chasse à courre à des mecs comme çà...
RépondreSupprimerPôvre petiote !!! Encore une qui s'est laissée séduire par un affreux jojo... de patron !!!
RépondreSupprimerBISOUS
Por desgracia muy normal.
RépondreSupprimerIl nous faut tous des lunettes qui n'existent pas.
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