Un grand malheur est
arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire
part.
Mardi soir, pendant
que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l'abbé Quille perdit
l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père
Iscope.
Les révérends pères,
en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul
soutien.
Un seul restait
joyeux : le père Fide.
Quant à l'abbé Tise,
il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l'aide à
comprendre ce qui s'était passé mais rien n'y
fit.
Après l'accident de
l'abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux
médecins de l'abbaye.
Ils pensaient ranimer
le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu
après.
Le lendemain fut donc
célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célèbres cloches
du Père Sonnage. La messe fût dite sur une musique de l'abbé
Thoven.
Le père Ocquet fut
chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules
du Père Choir.
A la fin de
l'homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à
notre frère africain : l'abbé N'Pé.
Après la messe, une
grande discussion s'engagea pour le transport de la bière : l'abbé Canne et
l'abbé Trave voulaient passer par les champs Le Père Clus s'y
opposa.
L'abbé Casse en fut
enchanté.
Le Père San avec sa
tête de turc voulait rien entendre.
Finalement on décida
que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps
du défunt.
monstreuse humoriste bravo je te connaisse une telle outrecuissance avec l'église
RépondreSupprimerkiss coquine manouche
Almanach Vermot 1948 !
RépondreSupprimerY al final vivos y muertos invitaron a unas monjas vecinas a tomar unas cervezas, y curas y monjas acabaron chingando como monos.
RépondreSupprimerBesos.
Délicieux dimanche matin avec ces jeux de mots... Je pense à mon père qui en était fan et savait nous les dire avec humour. Merci!
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