La tête contre le tronc du figuier, les pieds dans l'herbe.
Autour du tronc les lianes s’enchevêtrent, celle du blanc jasmin si odorant, celle du chèvrefeuille aux clochettes rose nacré, et celle de la bignonia avec ses trompettes de feu ....Tout ce petit monde que j'ai planté vit dans une parfaite harmonie. Bientôt le figuier mêlera ses larges feuilles au parfum subtil aux autres si tendrement colorés.Cette belle coupole, l'été, se déploie en fraiche tonnelle.
Il est encore trop tôt mais déjà derrière ma nuque je sens la sève monter et face à moi le jeu argenté des feuilles de l'olivier danse dans la brise printanière, mes yeux s'en repaissent et le même air me ranime.
Je sais qu'il est là le bonheur.
Une belle respiration...
RépondreSupprimerMerci
¡Bravo pour ta prose poétique et ton jardin mystique!
RépondreSupprimerBissous, Manouche, et Joyeuses Pâques-
Comme je te comprends. Hier je me suis assis sur mon banc et j'ai regardé mon jardin et écouté le chant des oiseaux. Les arbres retrouvent progressivement leurs feuilles.....La nature se réveille !!
RépondreSupprimerHier j'étais au milieu des oliviers dansant au vent printanier et j'ai senti le souffle du renouveau...
RépondreSupprimerLe figuier, tout un symbole !
RépondreSupprimerEt en outre, un mode de reproduction assez compliqué !!
Bonnes fêtes pascales Manouche