Martin le petit ours en pain d’épice.
Il venait de Slovénie comme tous ses compères des Pyrénées. Madeleine venait de Proust elle était douce et aimait Martin, Martin aimait très fort Madeleine.. Leurs physiques, l’un brun et plat, l’autre blonde, toute ronde, au lieu de les opposer faisaient une belle complémentarité dont ils se réjouissaient. Le sort les avaient fait se rencontrer dans la boite en fer verte où Mémée rangeait ses biscuits du gouter. Ils y côtoyaient des cakes au fort accent de Cambridge et des Financiers encore plus snob. Ils s’étaient liés d’amitié avec une famille de petits Lu. Les pauvres leur supplice durait longtemps : Mémée commençait ces biscuits par les coins, puis continuait son grignotage en rond Les rescapés priaient pour que le dentier de Mémée pris de folie sucrière accélère …Bientôt du plus petit Lu au plus grand Lu toute la famille disparut. Blottis au fond de la boite, le cœur battant, Madeleine et Martin se tenaient par la main.
Dans le silence et l’obscurité ils vivaient de mots d’amour.
-Oh il ne me reste que ces deux vieux biscuits tout secs s’exclama Memée ! Tant pis je vais les aménager pour mon gouter.
Mémée posa les deux amoureux enlacés sur une assiette et les nappa abondamment de crème anglaise. Madeleine toute gonflée de sauce attira Martin à la surface pour qu’il puisse respirer. Mais, lucide Martin lui dit :
- Ma chérie notre fin approche, courage, nous avons eu une belle vie avec surtout la chance de notre rencontre, réjouissons nous de finir ensemble dans ce délice de vanille….
Le dentier de mémée va leur faire leur fête !! J'aime beaucoup ton histoire !
RépondreSupprimerC'est trop mignon et émouvant!
RépondreSupprimerJe reviens je vais le lire en gros sur word. Je repasserai
RépondreSupprimerAdorable migniardises
RépondreSupprimerBelle mais triste histoire, belle réalité de la vie.
RépondreSupprimerUne accolade manouche et bon week-end.
Et, c'est là quand Mme de Verdurin décrocha sa machoire...
RépondreSupprimer:(
Bises, ma gitane.