Soif de presse.
Regret de l'inexistence de journaux de l'absurde, enfin de ceux qui le sont par vocation et non par dérapage intempestif.
Quelques lignes en demeurent dans un "Canard enchaîné "devenu très talentueusement politique.
Regrets de ne plus en rencontrer dans le "Harakiri" des compères Choron et Cavanna, quant il n'était pas cuisiné à trop de sauce graveleuse...
Dans l'actuelle multitude d'humoristes, plus ou moins nombrilistes, aucun ne se lance dans l'oral ou dans l'écrit, à pratiquer ce genre de la dérision irrationnelle.
Ah ! Pierre Dac, rédacteur des "Os Libre" et " Os à moelle" ! Il se disait fier " d'être parti de zéro pour n'arriver à rien". La ligne éditoriale : "Pour tout ce qui est pour contre, contre tout ce qui est pour" en faisaient des hebdomadaires jamais égalés dans cet art de l'absurdité absolue.
Cette vision de la cruelle folie du monde qui exige tant de modestie et d'humanisme désespéré...
Je ne sais pourquoi je pense à Pierre Dac ce matin en rangeant mes photos de vacances.
Peut-être à propos de la notion de "modestie" ...
Cet été je suis allée taquiner le poisson.
Certains pêcheurs ont tendance à exagérer la taille de leur prise, pas moi, pourtant elle n'était pas mal ma sardine:
jeudi 5 septembre 2013
mercredi 4 septembre 2013
La nouvelle édition du Petit Robert est arrivée !
...et votre amie est de retour!
- Facebook : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.
- Oui- Oui : Fils illégitime de Sissi.
- GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.
- Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.
- Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
- Sudoku : Qui a le nord en face.
- Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup au lieu de les perdre une par une.
- Etat : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
- Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l'homme.
- Carla Bruni : Blanche-neige moderne ayant eu une préférence pour un des sept nains : Grincheux.
- Maison Blanche : Actuellement Barack noire.
- Le coiffeur : Seul endroit où les Bleus peuvent espérer une coupe.
- Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
- Titeuf : Ce qui sort de la TitePoule.
- Orteil : Appendice servant à détecter les coins de portes.
- Egalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.
- Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant "passer un week-end de merde".
- Suppositoire : Invention qui restera dans les annales.
- Je me suis fait un bleu : Expression couramment utilisée par Zahia.
- "Oui chérie" : Gain de temps.
- Soutien-gorge : Synonyme de flamby. Tu tires la languette et tout tombe.
- Les ex : C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon
- Où est donc mon Ricard : Conjonction de coordination
- La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.
- Péniche : C'est oune zizi portugaiche.
- Pruneau : Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier.
- Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.
- Pharmacie : Confiserie pour vieux
- Jardiland : Seul endroit ou si tu prends trois râteaux tu as une pelle offerte.
- Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
- Un meurtre de sang froid : Un ice crime
- Sentiments partagés : Quand votre belle-mère est en train de reculer dans le ravin avec votre voiture toute neuve.
- Archipel : Outil pour creuser des archi trous
- Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.
- Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.
- Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve
- Carte bleue : Viagra féminin.
- Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer
- L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.
- Le Gospel : C'est quand ton gamin a pris un coup de soleil
- Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme
- Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense
- Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.
samedi 13 juillet 2013
Désolée...
Ces jours prochains je ne pourrai répondre aux mails ni visiter la Blogosphère.
Il y a quelque chose de planté sur mon ordinateur
et la souris a disparu. . .
vendredi 12 juillet 2013
mercredi 10 juillet 2013
Heureuse surprise.
Si vous êtes à la plage, à la montagne ou ailleurs faisant une bienfaisante cure de désintoxication de la télévision, vous n'avez pas eu le plaisir de revisionner dans la même soirée et " Belle de jour" et "Tristana"...
Combien de fois ai- je regardé ces oeuvres, mieux que maitresses, d'un cinéma jamais égalé? Et quel film moderne est aussi techniquement parfait?
Avec un brin de méchanceté on pourrait dire que l'art ici ridiculise les petites comédies de "copains", les "catastrophes" à bruyants "effets spéciaux" ou les petits drames linéaires si prévisibles qui sortent en masse sur les écrans, un petit tour et disparaissent...
Chez Bunuel les scénarios, parfaitement écrits, sont déchirants et complexes, joués par des acteurs soigneusement choisis. Exemple éclatant : la lumineuse beauté de Catherine Deneuve écran à tant de noirceur permet d'aller plus loin que ce qui est montré jusqu'à l'inimaginable.
Malgré leur déroulement dans des lieux très typés, que la caméra fouille dans le moindre détail significatif, la profondeur humaine de ces récits est intemporelle et toujours émouvante.
Personne n'a mieux imbriqué réalité et rêve dans l'incontournable manifestation de sa personnalité que Bunuel.
Buñuel qui a étudié chez les jésuites jusqu'à l'âge de quinze ans où il a reçu une formation répressive qui l'a marqué pour la vie dit de lui-même:
- « Les deux sentiments essentiels de mon enfance, qui perdurèrent avec force pendant l’adolescence, furent ceux d’un profond érotisme, tout d’abord sublimé dans une forte religiosité, et une constante conscience de la mort. »
Merci "Arte"!
Combien de fois ai- je regardé ces oeuvres, mieux que maitresses, d'un cinéma jamais égalé? Et quel film moderne est aussi techniquement parfait?
Avec un brin de méchanceté on pourrait dire que l'art ici ridiculise les petites comédies de "copains", les "catastrophes" à bruyants "effets spéciaux" ou les petits drames linéaires si prévisibles qui sortent en masse sur les écrans, un petit tour et disparaissent...
Chez Bunuel les scénarios, parfaitement écrits, sont déchirants et complexes, joués par des acteurs soigneusement choisis. Exemple éclatant : la lumineuse beauté de Catherine Deneuve écran à tant de noirceur permet d'aller plus loin que ce qui est montré jusqu'à l'inimaginable.
Malgré leur déroulement dans des lieux très typés, que la caméra fouille dans le moindre détail significatif, la profondeur humaine de ces récits est intemporelle et toujours émouvante.
Personne n'a mieux imbriqué réalité et rêve dans l'incontournable manifestation de sa personnalité que Bunuel.
Buñuel qui a étudié chez les jésuites jusqu'à l'âge de quinze ans où il a reçu une formation répressive qui l'a marqué pour la vie dit de lui-même:
- « Les deux sentiments essentiels de mon enfance, qui perdurèrent avec force pendant l’adolescence, furent ceux d’un profond érotisme, tout d’abord sublimé dans une forte religiosité, et une constante conscience de la mort. »
Merci "Arte"!
mardi 9 juillet 2013
Inscription à :
Articles (Atom)