mercredi 24 octobre 2012

Futuroscope.

Les intellectuels avaient leur" lecture room"on l'appelait bibliothèque.
Les musicologues allaient au "music room" Opéra ou autre salle de concert.
Depuis longtemps  pour les adeptes de religions diverses on avait aménagé des"prière room ", église, mosquée, synagogue...
Pour les musclés il y avait  des "sport room" etc...etc
Tous ces braves gens en somme n'étaient guère dérangeants pour la collectivité riveraine, proche ou lointaine .
 Nouveau, ça vient de sortir, voilà qu'on s'occupe de ceux qui font tache dans le paysage urbain; on doit les protéger d'eux-même et les éloigner du regard des petits enfants que leur triste exemple pourrait choquer, voire contaminer.
La question du jour est : pour des raisons d'hygiène et de sécurité doit t-on ouvrir des "shoot room" où les drogués pourront , à condition d'amener leur dose, pratiquer dans les meilleures conditions possibles?
Du pour, du contre, réponde qui veut.
Relatives aux nuisances sociétales diverses, questions pour demain :
Pour les compagnons de ces femmes battues dont les cris sont perturbants pourrait-on imaginer des "torgnole room" où ils pourraient se défouler , à condition d'amener leur compagne?
Pour ceux qui ne peuvent conduire sans boire faudrait- il aménager des circuits automobile spéciaux ?
Pour les loubards amateurs de tournantes, gênantes dans les caves d'immeubles, faudrait-il envisager des "viol room"?
Je sais vous me direz que j'y vais un peu fort, à la brutale.

Ma réaction n'est motivée que par le Grand scandale, plus que gênant, dramatique, qui lui ne date pas d'hier et va croissant: les individus, les familles sans domicile, honteusement laissés dans la rue.
Comme ont dit dans les arcanes du pouvoir n'est-ce pas "la priorité des priorités"?
Simplement construire des "room", sans qualificatif.
Traduit dans la langue de chez nous :
                                         DES LOGEMENTS SOCIAUX .



4 commentaires:

  1. Oui, ben... t'as raison!
    Si tout le monde avait un toit décent sur sa tête, on aurait moins besoin des autres rooms..
    Ah, la la!!!

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  2. Comme tu t'en doutes, je te suis à 100%, Manouche !

    Bisous

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  3. Un billet excellent !
    Tu as ouvert une porte, je te suis, je suis le "g-room".
    BISOUS

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  4. En Suisse les shooting rooms sont liées à un programme d'accompagnement du toxicomane. Et de plus la shooting room, c'est pour des cas très spécifiques de toxicomanie : la plupart des gens qui se droguent le font chez eux, ou chez leurs potes, qu'ils vivent en Suisse ou ailleurs. De plus il y a des toxicomanes qui sont comme les clodos : ils n'aiment pas qu'on leur dise où aller se piquer (parano liée à leur consommation). Enfin il y a un aspect divergence de mentalité à prendre en compte : le suisse aime le clean et sont éduqués dans ce sens (amende pour papier jeté par terre, entre autre). Ce n'est pas applicable en France.

    C'était surtout un effet d'annonce de Bachelot en 2010, quand il y avait une réélection en vue.

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