Pas étonnant que la bonne société américaine ait demandé l'interdiction de la "Route au tabac" dès sa parution en 1932 ! Ce roman montrant la misère des petits blancs scandalisait après l'ancienne splendeur qu'avaient connu les états du Sud...Comment pouvait-on accepter l'image donnée par ces petits fermiers misérables, abandonnés de tous, ignares, abrutis, affichant leur déchéance physique et morale ? Caldwell a été le meilleur défenseur de son œuvre avec un argument de poids: il n'a pas été seulement le témoin de cette misère mais il l'a vécue lui-même."La route au tabac" est un succès permanent à Broadway...
"Le petit arpent du bon Dieu" publié en 1933 s'est vendu à quarante millions d'exemplaires...
Ont suivi plus de vingt cinq romans mais les deux premiers sont les plus significatifs.Ce ne sont pas des romans à thèse mais si tout est montré, cruellement ou comiquement, rien n'est expliqué. Les personnages drôles ou tragiques ont des manies obsessionnelles
Lire ou relire Caldwell est d'une intense jubilation. A pratiquer sans modération.
En éspocas de crisis el arte anda por los suelos
RépondreSupprimerSaludos
Un de mes auteurs culte, Caldwell!
RépondreSupprimersuper
RépondreSupprimerj'ai fait moi- même un article sur Caldwell
sur mon autre blog
http://irisombreetlumiere.blogspot.com
à bientôt
edith (iris)
Le petit arpent du bon dieu reste pour moi un merveilleux souvenir de lecture à l'adolescence.
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