"Vincent Jauvert dénonce l’inaction d’Emmanuel Macron concernant les élus et les hauts fonctionnaires, en matière de pantouflage, de lobbying et de transparence de leurs rémunérations.
Moraliser la vie publique
? Une promesse toujours renouvelée. Un enjeu sans cesse à reprendre en compte.
Des progrès ont été faits. Des lois ont été prises, notamment sous François
Hollande, avec les lois Sapin qui ont commencé à rendre plus transparente
l’activité des hauts fonctionnaires et des politiques.
En 2013, le Parlement a
ainsi voté l’obligation de l’ensemble des ministres, des députés, des élus et
des hauts fonctionnaires de rendre publique, sur le site de la Haute
Autorité pour la transparence de la vie publique, leurs déclarations
d’intérêts. Très bien, sauf que, le Conseil constitutionnel a accepté cette
mesure pour les ministres, pour les élus, mais l’a retoquée pour les hauts
fonctionnaires, au motif que ce serait attentatoire de manière
disproportionnée.Moraliser la vie publique
? Une promesse toujours renouvelée. Un enjeu sans cesse à reprendre en compte.
Des progrès ont été faits. Des lois ont été prises, notamment sous François
Hollande, avec les lois Sapin qui ont commencé à rendre plus transparente
l’activité des hauts fonctionnaires et des politiques.
En 2013, le Parlement a ainsi voté
l’obligation de l’ensemble des ministres, des députés, des élus et des hauts
fonctionnaires de rendre publique, sur le site de la Haute
Autorité pour la transparence de la vie publique, leurs déclarations
d’intérêts. Très bien, sauf que, le Conseil constitutionnel a accepté cette
mesure pour les ministres, pour les élus, mais l’a retoquée pour les hauts
fonctionnaires, au motif que ce serait attentatoire de manière
disproportionnée.
Moraliser la vie publique ? Emmanuel
Macron en avait fait un engagement de campagne électorale, comme le rappelle
Vincent Jauvert
Une
promesse satisfaite sur un point, celui concernant les élus : désormais, depuis
l’affaire Fillon, ils n’ont plus le droit d’embaucher leur famille. Un début,
certes, mais en revanche, très peu de choses ont été faites concernant les hauts
fonctionnaires, que ce soit en matière de transparence des rémunérations, de
lobbying ou encore de pantouflage.
Et pour les élus, il reste encore des situations inacceptables, comme l’explique Vincent Jauvert en prenant l’exemple de François Baroin.
Et pour les élus, il reste encore des situations inacceptables, comme l’explique Vincent Jauvert en prenant l’exemple de François Baroin.
Le nouveau présidentiable de la droite est ainsi
non seulement maire de Troyes, non seulement patron de l’agglomération, non
seulement président de l’Association des Maires de France mais il est aussi,
dans le privé, avocat dans un grand cabinet parisien, lobbyiste d’une grande banque
anglo-saxonne mais aussi administrateur de trois sociétés portuaires
à Paris.Dans son ouvrage « les
Voraces », Vincent Jauvert dénonce ainsi les dérives morales de certains hauts
fonctionnaires, élus ou ministres…Un exercice parfois accusé
de populisme. Le journaliste balaie l’argument : «
Qui favorise le populisme ? Celui qui révèle les actes ou ceux qui les
commettent ? Les Français ne sont pas dupes. Il est urgent de révéler, pour
pouvoir mieux légiférer afin de mettre un terme à ces dérives et de façon à
limiter et, si possible, battre les populistes sur ce terrain-là.
»Un argument d’autant plus facilement rejeté qu’il propose des
solutions, comme l’obligation pour un élu ou un haut fonctionnaire de devoir
attendre plusieurs années avant de pouvoir pantoufler dans le lobbying ou encore
d’imposer à un haut fonctionnaire de démissionner de la fonction publique
lorsqu’il devient élu.« Encore faut-il que l’ensemble des
élites, les élus, mais aussi la haute fonction publique, soient d’accord. Or, aujourd’hui, la haute fonction publique résiste encore énormément. Des députés,
de droite comme de gauche, ont demandé plus de contrôle, plus de transparence
notamment sur les passages des hauts fonctionnaires dans le privé, mais, sous la
pression de la haute fonction publique, le gouvernement Philippe s’y est opposé
», regrette Vincent Jauvert."
Les Voraces », par Vincent Jauvert, éditions Robert
Laffont, 19 euros.
Je le dis haut et fort!! Tout cela est inacceptable. Heureusement la pression monte et les choses commencent doucement à changer !
RépondreSupprimerLe monde est en pleine mutation et certains (suivez mon regard...) ne l'ont pas encore compris. L'avenir va se charger de leur enseigner la loi immuable de causes à effets.
RépondreSupprimerNous ne sommes pas dupes mais la plupart du temps et en grande majorité bien passifs!
RépondreSupprimerLes portes tournantes, parfois comme les promesses des politiciens, que vous réalisez apparaissent par un et disparaissent par lui..
RépondreSupprimerUna abraçada manouche.