Chantée par Lys Gauty, Jean Lumière, Gaingsbourg, Claude Nougaro...
Las de t'attendre dans la rue,
J'ai lancé deux petits pavés,
Sur tes carreaux que j'ai crevés,
Mais tu ne m'es pas apparue,
Tu te moques de tout je crois , Tu te moques de tout, je crois.
Demain je t'en lancerai trois,
Par devant ta porte cochère,
Pour faire tomber tes amis,
Trois et quatre pavés j'ai mis ,
J'exècre tes amis ma chère,
Demain je recommencerai, Demain je recommencerai,
Et tes amis je les tuerai,
Si tu ne changes pas d'allure,
J'écraserai tes yeux ton front,
Entre deux pavés qui feront,
A ton crâne quelques fêlures,
Je t'aime, t'aime bien pourtant, Je t'aime, t'aime bien pourtant,
Mais tu m'en as fait tant et tant,
Les gendarmes en cavalcade ,
Me poursuivront après ce coup,
Pour m'attacher la corde au cou,
Je me bâtis ma barricade ,
Et sur les pavés je mettrai, Et sur les pavés je mettrai,
Mon coeur durci par le regret
Autant de pavés par le monde,
De grands et de petits pavés,
Que de chagrinins encavés,
Dans ma pauvre âme vagabonde,
Je meurs, je meurs de tout cela, Je meurs, je meurs de tout cela,
Et ma chanson s'arrête là.
Je l'adore cette chanson...
RépondreSupprimerElle va m'accompagner aujourd'hui... dans la tête, parce que dans la gorge, y'a un gros chat
Kisses
P.
oui, mortellement amoureux...
RépondreSupprimermerci de votre visite, m'sieurs dames, à bientôt ?
RépondreSupprimerJe vois que Manouche a bon goût. Elle sait choisir ses chansons.
RépondreSupprimerPrécisons qu'elle est du merveilleux Paul DELMET.
Ah ! C'qu'on s'aimait (Fragson)
RépondreSupprimerMa chère, l'autre jour en passant dans la rue
Où jadis nous logions au sixième sur la cour
J'ai vu "chambre à louer" et l'idée m'est venue
D'aller r'voir un moment notre ancien nid d'amour !
Ces jours lointains passés à vos genoux,
Peut-être encore vous en souvenez-vous ?
Refrain
Ah ! c'qu'on s'aimait, c'qu'on s'aimait tous les deux
Du mois d'janvier jusqu'à la fin décembre !
Nul ne saura c'qu'on a été heureux
Tout près du ciel dans notre petite chambre !
Ah ! c'qu'on s'aimait, c'qu'on s'aimait tous les deux
Dans la mansarde où tu fus ma maîtresse,
Mais qu'il est loin le rêve bleu
De ma jeunesse !
Vous faisiez des chapeaux, moi j'faisais d'la peinture
On n'pouvait pas s'offrir un joli mobilier
Seulement y avait des fleurs tout le long d'la toiture
Au printemps notre jardin embaumait tout l'quartier !
Les petits moineaux venaient dîner avec nous
On s'bécotait pour les rendre jaloux !
Refrain
Ah ! c'qu'on s'aimait, c'qu'on s'aimait tous les deux
Dès qu'le soleil voulait bien nous l'permettre
Afin d'montrer comme on était heureux
On s'enlaçait, l'dimanche à la fenêtre !
Ah ! c'qu'on s'aimait, c'qu'on s'aimait tous les deux
Nos voisins même, au bruit de nos caresses
Étaient jaloux, tant pis pour eux,
De notre jeunesse !
Tu vas rire de moi, j'ai r'loué la chambrette
Je l'ai parée ainsi qu'elle était autrefois
Si tu veux revenir ta place est toute prête
Tout est comme jadis, il n'y manque que toi !
Nos cœurs blessés se comprendront bien mieux
Et, dans vingt ans, lorsque nos serons vieux ...
Refrain
Ah ! c'qu'on s'aimera, c'qu'on s'aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis vois-tu, c'qui nous rendra heureux
C'est l'souvenir des anciennes folies !
Ah ! c'qu'on s'aimera, c'qu'on s'aimera tous les deux
Nous remplacerons l'amour par la tendresse
Et nous revivrons au coin du feu
Toute notre jeunesse !
ProsaÏquementil n'y a de vrai ce soir, que le radiateur, et en solitaire.Merci cher cavalier masqué , Zorro?
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