A été expurgé du Code 
Pénal au profit de "mise en examen". 
 Cela afin 
d'éviter une infamante présomption de culpabilité.   Être "en examen" ne présage 
pas du résultat de l'examen.
 
Aujourd'hui quand 
quelqu'un est MIS EN EXAMEN, on doit toujours insister sur le fait que cela ne 
préjuge pas de sa culpabilité ?   Comme du temps où il aurait été 
"inculpé".
 
Longtemps remplacé par 
"MAÎTRE D'ÉCOLE". 
 Il tend à disparaître par sa dissolution dans le concept fourre-tout 
de l'enseignement, au bénéfice de "PROFESSEUR des ÉCOLES"
 
Ne pas assimiler à la 
version féminine d'instituteur !
 
Ce serait une "professeure 
des écoles".   Les maris n'ont plus de maîtresse mais une 
"amie".
 
Les épouses conservent 
parfois l'amant, mais seulement à cause de la connotation romantique : les moins 
romantiques n'ont qu'un ami aussi.
 
À force d'être inemployée 
a disparu. 
 Ne demeure que "ordre moral", mais attention : connoté de « fascisme 
»
 
Toutefois personne ne se 
réclame du "désordre moral". La morale n'est plus enseignée, elle est remplacée 
par "éducation à la citoyenneté"
 
Il n'y a plus de mourant 
mais des malades en "phase terminale".
 
Afin d'éviter une 
regrettable confusion ne dites pas à votre fils qu'il est en terminale mais 
qu'il va passer son bac!
 
Pour désigner un mort, 
doit-on parler d'un individu "*en phase terminée*" ?
 
Totalement absent du 
vocabulaire politique et civique.
 
Désigne aussi un bon 
citoyen américain et un missile américain.
 
Nous n'en avons plus, ni 
même des chefs d'entreprise, mais des DIRIGEANTS 
D'ENTREPRISE.
 
Le CNPF (C N du patronat 
français) en a pris acte en devenant le MEDEF.
 
Seuls quelques cégétistes 
utilisent encore le terme de "patron" ce qui prouve bien qu'il est désormais 
péjoratif...
 
N'existe plus. 
 C'est un 
"défavorisé", un "plus défavorisé", un "exclu", un "S.D.F." à la rigueur un 
"laissé pour compte".
 
Dans les années 80, il 
subsistait uniquement dans l'appellation "nouveau pauvre"; ce fut le chant du 
cygne.
 
Dire "en RÉGION". On ne 
dit plus du "provincial" mais du "RÉGIONAL".
 
A été abolie au profit 
"d'appartenance ethnique". 
 Sinon, vous 
êtes raciste, fasciste, nauséabond, …
 
On peut néanmoins dire 
"black" en anglais et en banlieue.
 
Aujourd'hui c'est une 
"employée de maison". 
 Quand elle 
nettoie ou balaie c'est une "technicienne des surfaces planes". Quand elle s'occupe de vieux - pardon de "personnes âgées" - elle devient 
"auxiliaire de vie".
 
Aucun cadre, aucun chef 
d'entreprise n'est séquestré, il est "retenu contre son gré".
 
A laissé place à "jeunes 
en colère" au "paysans en colère".
 
L'ampleur des dégâts 
distingue les vandales des autres.
 
Impolitesse, injures, 
agressions, bris de matériel, racket sont regroupés sous le terme 
"incivilités".
 
On ne dira plus que ce 
sont des "sales gosses" mais qu'ils "manquent de civilité".
 
À noter la louable 
tentative de Jean-Pierre Chevènement d'introduire la bénigne expression 
"SAUVAGEON". Il dû battre en retraite devant « l'Insurrection des consciences 
».
 
Terme réserve aux 
gagne-petit et aux obscurs.
 
Pour les politiques on 
parlera "d'enrichissement personnel".
 
Ce qui est condamné 
unanimement par les collègues contrairement à l'enrichissement impersonnel, qui, 
lui, ne bénéficie qu'au parti, mérite la compréhension, ce que les juges n'ont 
pas encore compris.
 
On ne connait que des 
individus "connus des services de polices", des "récidivistes", des 
multi-délinquants".
 
 
C'est limpide, il suffit de modifier un terme pour que l'équation change.
RépondreSupprimerBzzz...
Fou raide. Complètement fou raide. Mais c'est pas tragique, tant que ça ne fait pas bouchonner le vin ! :)
RépondreSupprimerS'il suffisait de changer les mots pour changer la réalité...
RépondreSupprimerJ'aime bien "l'individu en phase terminée" pour désigner un mort! Un peu d'humour noir ne fait pas de mal!
Ce ne sont que des effets de mode, aucune importance à tout ça
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Dommage, bien dommage, Manouche, que ces mots disparaissent car ils nous parlent !
RépondreSupprimerUn billet qui fait du bien.
Bon weekend et gros bisous