lundi 4 mars 2019

Un pantoum, mineur mais sincère




Mon cœur pétille d’allégresse,
Oubliées les heures sombres.
Du printemps renait la jeunesse
Les jours allongent sans une ombre.

Oubliées les heures sombres
Habillées de larmes amères.
Les jours allongent sans une ombre
Où jouent de claires chimères.

Habillées de larmes amères
D’anciens jours trop lourds à porter.
Où jouent de claires chimères
Que  la brise va  escorter.

D’anciens jours  trop lourds à porter,
Mes amis vont les alléger.
Que la brise  va escorter
Décoiffant les fleurs du verger.

Mes amis vont les alléger
Leurs épaules où m’appuyer.
Décoiffant les fleurs du verger
Dans le halo vert du noyer.

Leurs  épaules où m’appuyer
Des  âmes à qui me confier
Dans le halo vert du noyer
Que le merle va glorifier.

Des âmes à qui me confier
J’en ai maintes de qualité 
Que le merle va glorifier
En chantant la fidélité.

J’en ai maintes de qualité
Adieu chagrin adieu tristesse
En chantant la fidélité
Mon  cœur pétille d’allégresse.




6 commentaires:

  1. Un printemps qui fait du bien à l'âme!

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  2. Adieu la tristesse. Bonjour, tristesse. Tristesse beau visage.
    Una abraçada manouche..

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  3. Bravo pour l'exercice Manouche !!!
    Mon coeur pétille d'allégresse à sa lecture !
    Gros becs

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  4. Bel exercice de style pour saluer l'arrivée prochaine du printemps
    Amicalement
    Claude

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  5. Bravo! Bel exercice, beau poème…….Et vive le printemps !!

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