En ligne de mire, la voiture
électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la
solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
À
cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais
sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les
constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !
Mais qu'est-ce que cela signifie ?
D'abord,
l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes,
car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne
peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore
sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de
la climatisation ...
Ensuite, cela implique la conception de
batteries capables de stocker cette énergie.
Et là, il faut
s'attarder un instant.
À l'heure actuelle, les batteries équipant
les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du
marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est
plutôt rare sur notre terre.
Ce qui fait dire au patron de Tesla
France que « le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur
le nickel »
Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie.
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et
son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur.
Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion.
Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler,
hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on
déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu'importe la
biodiversité pour les KMERS VERTS qui ne jurent que par la « mobilité verte »,
laquelle n'a pas de prix pour eux.
Il n’y a pas que le nickel en
jeu, il y a aussi le lithium .
Extraction du lithium en Bolivie.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S).
Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l'extraire, on
pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de
l'eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon
les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.
Et puis, il y a
le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.
Et là, on
touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines
artisanales
pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du
23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui,
néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans
ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes
(1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère
ces terribles boues rouges ,
déchets insolubles issus du traitement
de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds
tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que
l'on déverse aussi dans la mer
au mépris des questions
d'environnement, comme à GARDANNE dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos
écologistes .
Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison !
lundi 8 août 2022
le Canard Enchaîné...
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C'est l'apocalypse ! On pille, on pille la terre !
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