mardi 4 septembre 2012

Un jour de rentrée...


Nés après la guerre, génération 45, comme le Pernod , dixit monsieur Ricard vous êtes les meilleurs !
Ce qui est sûr c’est que vous êtes la dernière génération à vivre mieux que vos parents dans le monde qu’ils avaient rêvé ; mais pas de crainte quant au sort des générations suivantes. Seuls sont à plaindre, actuellement ,vos enfants matures et leurs rejetons post-adolescents qui prennent de plein fouet ,ce qui pour eux obligés de la vivre, est une crise majeure. 
1929 a marqué une véritable crise, c'est-à-dire une époque très difficile dans les paramètres alors en cours. Elle a été surmontée, et la machine économico,- sociale a redémarré dans les mêmes conditions que préalablement.
« Ici et maintenant » ce n’est pas une crise dont il s’agit mais d’une évolution, une mutation , qu’importe l’appellation, pourvu que l’on comprenne que la façon de vivre actuelle est terminée . Et pas de larmes plus ou moins crocodiliennes, ce renouveau peut être très gratifiant et plus tôt on s’attaquera aux vrais problèmes plutôt vos petits enfants et leurs descendants  seront heureux… jusqu’au prochain virage qu’ils devront à leur tour négocier.
Nous sommes nourris de constats catastrophistes :
Les réserves naturelles s’épuisent-le chômage est au plus haut-le péril nucléaire et/ou chimique est dans des potentialités belliqueuses-l’insécurité augmente-fleurissent les dogmes intégristes et autres lavages de cerveau… A vau l’eau va  notre société de consommation, quand il n’y aura plus rien à consommer qu’en sera-t-il des citoyens ?
Elle avait un goût amer à l’époque, maintenant elle vire à l’absurde, la trilogie :  « travail, famille, patrie » .
Que reste t-il de ce qu’on appelait les « valeurs » ? le travail devenu une denrée rare, la famille multi- facettes et la patrie dans une (souhaitable) mondialisation politique… Inventer d’autres valeurs. Qui les découvrira ? Les jeunes, évidemment, dans un monde ou le savoir transmis se révèle souvent obsolète, impuissant à résoudre les difficultés actuelles... Ces jeunes qu’on devrait entendre alors qu’ils sont réduits à subir. L’excellent philosophe Michel Serres se demande « que transmettre et comment » ? C’est inventer qu’il faut, certes avec un esprit connaissant les bases anciennes mais libéré de tout passéisme. Difficile, mais souvenez vous de Le Prince Ringuet enseignant l’informatique à ses étudiants et constatant : « je n’ai plus rien à leur apprendre ils ont un temps d’avance sur moi".
C’est ce concept de temps d’avance qui est le seul salvateur actuellement.
Notre président ,désespérément normal  dans une époque qui appelle la révolution ,discourait ce matin sur la « Refondation de l’Ecole » !!  Ah ! les réformes de l’enseignement ; mesurettes dont le seul effet est de prendre le nom du ministre qui les promulguée et, élection après élection, comme dans le tango, un pas en avant, deux pas en arrière...
Rêvons d’un enseignement qui donne à la jeunesse la connaissance de toutes ses potentialités intrinsèques et le moyen de les développer. A vos armes biologistes, neurologues, psychologues sociologues et philosophes aidez les à vivre à plein pour eux-mêmes et avec les autres!… Apprenez les à utiliser les 90/100 de leur cerveau qui restent en friche, instruisez les sur la mémoire  infinie de leur A D N  Artistes de toutes disciplines faites cultiver le rêve, l’imagination créatrice. Sportifs développez leurs capacités à prendre en mains santé, plaisir dans l'intégrité physique…
C’est contre tout ce qui n’est pas fait pour que chacun soit capable de construire un futur réellement "hors normes" qu’il faut s’indigner Monsieur Hessel, qui avez tant de succès auprès de la jeunesse, qui  pour beaucoup, réclame que perdure ce qui est déjà du passé...
Laisser aux politiciens, aux économistes le discours stérile, la langue de bois inopérante, lutter contre tout préjugé, inventer d’autres paradigmes, faire la révolution des idées, imaginer une société nouvelle.
A propos;  il y a des bannières qu’il serait temps, non plus de brandir mais de mettre en pratique : par exemple « liberté, égalité, fraternité » ce n’est pas si mal, non ?
Jeunes, vous, l’avenir, les créateurs d’un monde futur, mettez en pratique cette superbe pensée d’Albert Einstein :

« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »

8 commentaires:

  1. comme dit l'amie pomme bravo
    mon dieu quelle catastrophe
    merci pour germaine
    je n'ai pas lu ton texte
    je me le garde pour mon retour des essais jeudi fin aprés midi il est prés à sauter dans mon sac pour le bus
    bisous

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  2. Je suis d'accord, comme je le suis avec Jean-Claude Guillebaud entendu récemment. Ne pas oublier quand même que la génération des années 40 n'a vécu les "30 glorieuses" que parce qu'elle avait vécu, avant ça, les privations de la guerre, la perte de ses biens, l'exode et mille autres joyeusetés. On fait mieux comme bienvenue dans la vie, je sais de quoi je parle !
    Le monde qui est devant nous est à inventer et pas avec les anciens codes ... il y a de quoi être inquiets, c'est vrai. Et d'ailleurs je le suis, comme si les mauvais jours jamais oubliés, revenaient.
    Pardon si je plombe l'ambiance.

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  3. Entièrement d'accord avec toi : il devient urgent d'inventer de nouvelles solutions... Et pou enfoncer le clou, je rappellerai, moi aussi, une phrase de tonton Einstein :) :

    "On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés."

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    1. Merci à toi Monika et "total respect" pour Einstein et cette synthèse géniale!

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  4. Alors, là, Manouche, "tu me scotches !" comme disent nos ados, je t'applaudis des deux mains (et des deux pieds aussi, ...soyons fous !), ... "Jolis mois de Mai" t'aurait-il révélé ou alors, tu cachais ce personnage révolutionnaire sous une apparence "Bonas" (clin d'oeil !).
    A tout bientôt
    Bisous

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  5. Quel discours de rentrée !!! J'applaudis et te donne un énorme point vert !!!
    BISOUS.

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  6. Je partage ce qui est écrit. Moi même sur mon blog je tiens des propos similaires. Il nous faut de nouvelles valeurs afin d'inventer une nouvelle société.

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