Il y a des personnes qui lorsque que vous jetez
distraitement le papier métallique d’un
bonbon en font une division blindée. Prenons l'exemple d’une femme qui pique dans
une conversation anodine le mot prononcé par son interlocuteur qui, pour une
raison quelconque, la blesse. Elle assure aigrement qu’il se réfère à une souffrance ou une
contrariété passée. Le compagnon l’ignorait ou l’avait oublié, mais sa remarque
légère et innocente comme ce petit bout de papier d’alu, va déclencher la
tempête. Orage à épisodes multiples, renouvelés depuis quatre, cinq, dix ans
peut être… on dirait comme les tornades qu’il s’alimente de lui-même
chaque fois un peu plus violent. L’anecdotique gonfle au dramatique, le reproche tourne au contentieux et rien ne
peut enrayer le phénomène. Ni explications, excuses, regrets... le profil
bas silencieux présenté par le prétendu fautif intensifie même la rancune de
l’autre.
Il se produit chez l’ulcérée une turista dans les boyaux de
la tête se manifestant en acide diarrhée verbale. La comparaison est scato, c’est
possible mais, pense celui qui doit subir, il est parfois nécessaire
de se soulager.
Dans une prochaine
conversation le choix minutieux des mots n’empêchera pas qu’il s’en trouvera un
qui, malgré son innocuité, déclenchera l’éternel bazar. Le cas est connu, et, on le
sait, sans remède. Le processus est vain, improductif sans espoir de consolation
et paralyse toute tentative de dialogue. Ce feuilleton à épisodes de plus en
plus insupportables peut empoisonner toute une vie.
Certains hommes réduits au silence connaissent ce problème,
si des femmes ont la lucidité de se retrouver
peu ou prou dans ce portrait peu flatteur qu’elles mettent un peu de
terre sur ce qui les a peinées un jour, renoncent à raviver leur contrariété, à
la ressortir démultipliée à la moindre occasion.
J'en connais comme ça qui ont la "turista dans les boyaux de la tête", sans que l'on sache pourquoi !
RépondreSupprimerEt bien perso, je les oublie complètement.
C'est grave docteur Fred ?-o)
Bizzzzzz
Bonjour , le hasard fait bien les choses
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton analyse
Ces personnes sont un peu partout , le mieux serait de ne pas trop entrer dans leur jeu !
Bonne journée à toi
Salut Fred (contrepet de base).
RépondreSupprimerBzzz...
Il faut leur offrir des couches... et leur filer une totoche.
RépondreSupprimerCes gens sont comme les bébés, mais avec une diarrhée mentale.
Bizz, Manou.
Diarrhée verbale à éviter jour de grand vent !!!
RépondreSupprimerGROS BECS
Et ce papier faut-il le jeter avec les journaux et autres papiers recyclables ou avec le métal ? Arghhhhhhhh
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