Envoyé très spécial.
- Norbert-Benjamin vous avez l'antenne
- Nous nous trouvons dans le jardin du forcené dont la villa est cernée par les troupes spéciales.
- Pouvez-vous voir ce qui se passe à l'intérieur du pavillon ?
- Pas pour le moment... mais on devine que cela va bouger...
- Voulez-vous, pour nos auditeurs, faire un rapide tour de la situation.
- Dès que nous avons été avertis à 6h ce matin qu'un maniaco-dépressif injoignable au téléphone s'était retranché dans sa maison avec son fusil, ses trois enfants et son chien, nous nous sommes rendus sur les lieux.
- Cela fait donc 12h que vous êtes là. Ce n'est pas trop difficile, vous devez avoir froid ?
- Nous ne faisons que notre travail pour pénible qu'il soit et devons être là pour diffuser l'information au plus près. Jusque là aucun événement n'a eu lieu, si, à midi, on a vu arriver un livreur de pizzas, on suppose que le suspect les avait commandées. Le livreur assujetti au secret professionnel n'a pas voulu dévoiler la composition des pizzas.
- Que savez-vous du forcené ?
- Ce que vous nous en avez communiqué : Il s'agit d'un dénommé Leblanc, assureur de 45 ans inconnu des services de police . Divorcé ayant la garde alternée de ses enfants il devait les remettre hier soir à son ex-épouse.
Attention ! un rideau vient d'être tiré dans ce qui doit être le living. Le moment est crucial.
Maintenant ce qui est tiré est plus grave: un bruit très sec, il s'agit peut-être d'un coup de feu. On souhaite que le criminel n'ait pas touché ses enfants. Quel suspense !
- On peut rappeler que cette affaire ressemble à celle du Vernier où un père avait assassiné toute sa famille, croyez-vous que ce sera le cas ?
- Il faut espérer que non mais si c'est le cas nous vous rappellerons aussitôt.
- Que sait-on de cet homme ?
- Comme souvent les grands criminels, apprécié de son entourage, il paraissait sans histoire. On a relevé toutefois une rare anomalie dans son enfance.
- Dites...
- Son père musulman et sa mère juive formaient un couple étonnamment heureux.
- Effectivement il y a de quoi être déstabilisé.
- Attention, je garde l'antenne il se passe quelque chose ! Le déséquilibré apparait sur le perron tenant un caniche nain en laisse. L'officier du RAID, kalachnikov pointée, interpelle l'homme et revient vers nous...
- Nos auditeurs doivent savoir !!! que vous a-t-on rapporté de l'intervention policière?
- Le suspect a déclaré aller faire pisser son chien, les trois petits sont alités depuis hier avec la rougeole, il attend le médecin.
- Merci Norbert- Benjamin vous honorez votre indispensable profession, quel courage, quelle présence!
Nous reprenons l'antenne, prenez bien soin de vous .
Et si ce n'était pas si loin ? Peut-être sommes-nous trop nombreux ? Ah, comme dit madame Michu :"Il n,ous faudrait une bonne guerre" ...
RépondreSupprimerExcellent !!! La chute est terrible :-)
RépondreSupprimerGROS BECS
Quel horrible dénouement !-o)
RépondreSupprimerMais bon c'est un peu ça l'info en ce moment !
Bizzzzz
La imaginación y la fantasia,son compañeros inseparables
RépondreSupprimerLas flores aon regalos que nos hace la evolución
RépondreSupprimerMoi je trouve ce cas de figure un peu effrayant.
RépondreSupprimerMoi je trouve ce cas de figure un peu effrayant.
RépondreSupprimerPas si loin de certaines réalités gonflées par les médias...
RépondreSupprimerBizz, Manou.