mardi 30 octobre 2018

Conversation-37- avec Cora




- Oh, bonjour ma chérie, le nez plongé dans le journal je ne t’ai pas entendue entrer.
- Je venais voir, chère Cora, comment vous réagissez à ce brusque passage de l’été à l’hiver, j’ai le nez et les mains gelés !
-Franchement quand on vit (survit) dans un fauteuil la météo est bien le dernier des soucis ce qui n’empêche pas de compatir aux malheurs de ceux qui en subissent les effets néfastes. Je pense aux victimes des dernières  inondations. Sais-tu qu’en 2017 le gouvernement avait promu des campagnes  de sensibilisation pour adopter les bons comportements en cas de pluies intenses.
-Alors le gouvernement se mêle même de nos comportements, c’est une blague ?
-Mais non il est même précisé dans le texte de : « fuir les cours d’eau, ne pas descendre en sous-sol et dans les parkings souterrains, ne pas aller chercher les enfants à l’école, ne pas prendre sa voiture… »
-Mais c’est évident ! on prend vraiment les gens pour des débiles !
- C’est très sérieux et le ministère concerné d’insister : « Il faut installer la culture du risque ». Depuis tant de décennies où on s’est appliqué à minimiser les risques c’est vrai qu’il faut réapprendre… Je suis une enfant de la guerre et de l’occupation et j’ai compris très jeune à cultiver  la vigilance qui permet de survivre. J’ai appris que chacun est responsable de lui-même et que les risques pris volontairement ne  doivent l’être que si on pense pouvoir seul les surmonter. J’ai ensuite connu la folie des assurances en tout genre et pour tous les risques ordinaires et extraordinaires de la vie courante.
- Mais Cora c’est une bonne chose, chacun est ainsi plus tranquille…
- Oui,  parfois jusqu’à s’endormir et se déresponsabiliser. Il y a aussi les inconscients… rappelle-toi le scandale de ces touristes partis faire l’ascension du Mont Blanc en baskets ? Par leur bêtise ils risquaient leur vie, enfin ils savaient qu’on viendrait les secourir en cas de besoin. Et c’est là vois-tu que c’est grave, par leur inconséquence ils ont mis en danger la vie de leurs sauveteurs. J'en profite pour saluer le dévouement du corps médical, des sauveteur en mer et en montagne, des pompiers... La déclaration  de l’état d’urgence avait en son temps rappelé à chacun une vigilance personnelle  quelque peu oubliée, au minimum « regarder autour de soi » . Cela parait élémentaire et pourtant…Le transfert du risque aux assurances peut se défendre, il s’agit d’un contrat onéreux. Par contre, toi qui es enseignante, j’aimerais que tu fasses réfléchir tes élèves aux conséquences morales de la coupable imprévoyance, du volontaire oubli des risques, qui mettent en danger la vie des autres

4 commentaires:

  1. Responsabilité !!Le maître mot !! On ne construit plus en zone inondable, on ne jette pas les papiers dans les caniveaux , ni par les portières des voitures, on ne laisse pas ses déchets sur la plage…..Et j'en passe !!

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  2. La literatura te atrae mas que tomar una copa de vino de Jerez

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  3. Quand je change l'heure du 25 au 8, je me prépare à fond. Les châtaignes dans la cuisine en automne et en hiver, la bonne nourriture .. Bon et ici dans ma ville des patates douces et des "panellets"..
    Una abraçada manouche y abrigate..

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  4. La cultura,es la madre de todos los adelantos





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