Empilera-niaise-brûlot-sextant-noyes-voute-gaver-déchu-fiat-halée-
-Je ne veux plus te voir, mon
ange déchu que j’aimais tant, ne viens pas
troubler cette nuit sereine !
- Je t’en prie mon amour,
pardonne moi, je suis pas méchante seulement une niaise
qui empile les bêtises…
-Tu n’as pas compris que notre
rupture douloureuse ce printemps était définitive et tu as le toupet de venir me gaver,
toute hâlée, à ton retour de vacances avec ton
Jules !
-Je te jure que je ne le verrai
plus, lui et son bateau minable. Comment se fier
à ce type aussi lamentable que son voilier sans boussole ni sextant... Il a
failli me noyer,
ce crétin !
- Ma Minette, je suis sensible à
ton lancé de brûlots…
allons approche toi… prenons un nouveau départ, échangeons un serment fidélité sous la voûte
étoilée.
Etaux-marins-noyé-gai-crime-bise-vole-égoisme-mollet-effilé-jura-
Julien
était né dans le JURA il adorait la montagne, la neige, rien ne lui plaisait
plus que de dévaler les pentes sur ses skis EFFILES. Vous riez ? Ce
n’était pas encore le mode du skate et les jeunes du pays dans leur atelier
maintenaient leurs planches dans des ETAUX pour mieux les farter. Les MOLLETS
au chaud dans les grosses chaussettes blanches que lui tricotait sa mère il
fendait la BISE, GAI comme un pinson. Jane revenait d’un tour du monde à la
voile et faisait une escale-détente sur les cimes. Les jeunes gens se plurent immédiatement
et c’est Jane, plus hardie, qui, un soir, joua à baiser VOLE. Hardie, elle
l’était, mais encore plus EGOISTE. Rien
ne prédisposait Julien à devenir MARIN
mais Jane avait fini par le persuader de prendre le large avec elle en
l’assurant que ce serait un CRIME de ne pas mettre ses biceps au service d’un
gouvernail.
Ils
n’ont jamais pris le départ, la veille on avait trouvé Julien ivre mort , NOYE
dans le rhum qui resterait à jamais sa
seule concession au monde de la mer
Une histoire, entre émouvant et réaliste ..
RépondreSupprimerUna abraçada manouche..