Quand je suis allée à Tadoussac le chemin qui menait au Musée de la mer était bordé, à la gauche du visiteur, d'une suite de petites colonnes de 150 centimètres de haut espacées d'une dizaine de pas. Un tableau représentant un animal d'une espèce en péril était posé, bien en vue, sur chacune d'entre elles.
On cheminait ainsi vers l'entrée en prenant conscience de la gravité de la situation des espèces vivantes. Sur la dernière colonne, à la place d'un tableau, était un miroir... dans lequel se reflétait son propre visage.
Démonstration extrêmement efficace.
Ici et dans l'immédiat, un drame social peut se produire pour lequel nul n'est à l'abri :
Notre espèce est en voie de disparition depuis sa création, nous sommes juste en train d'appuyer trop fort sur l'accélérateur pour nous griser du bonheur qu'il nous reste ! Pauvres de nous.
RépondreSupprimerC'est un très beau symbole que cette suite ou fuite vers le miroir et tes deux images illustrent très bien ce sentiment.
Mais je reste une incorrigible optimiste quitte à paraître idiote. C'est dans ma nature.
Mientras sí y mientras no, disfrutemos de lo que tenemos, ya que a tiempo de extinguirnos siempre estamos, y lo que no cabe duda es que llegar llegará. Nosotros hemos eliminado a otras especies, y ya se encargará la madre naturaleza de ponernos las pilas. Muy bonita la imagen.
RépondreSupprimerBesos.
Combien d'espèces ont disparu avant... mettons Buffon? En un temps où on ne savait pas recenser ?
RépondreSupprimerEt par ailleurs serions nous ravis d'être survolés par des ptérodactyles? Que deviendraient nos jardins si un brontosaure venait s'y promener?
Il y a toujours eu des variations climatiques et on peut être certains que la science travaille en amont pour endiguer les catastrophes.
Et puis, quand l'homme aura muté, les jeunes gens bleus à 6 bras et quatre oreilles trouveront monstrueux ces vieillards roses qui n'ont que deux bras et juste deux oreilles...
Faut pas s'en faire, mais c'est pas une raison pour faire n'importe quoi et laisser traîner des saloperies partout!
Bonne nuit, fait de beaux rêves...
Ce n'est pas comme s'il n'y avait rien à y faire. Donc le pessimisme n'est pas de mise !
RépondreSupprimerTrès parlante cette caricature!
RépondreSupprimerGrand-Langue
On ne prend jamais assez conscience que la terre est très fragile. Mais maintenant que nous le savons nous pouvons tous nous y mettre comme le petit colibri qui porte sa part d'eau pour éteindre l'incendie de sa forêt. Surtout ne jamais baisser les bras!
RépondreSupprimerNous sommes des sauvages...
RépondreSupprimer:(
Bizz, Manou.
Obtenir la compassion des gens, c'est compliqué... La caricature est vraiment bien vue.
RépondreSupprimerQuant à l'anecdote, je crois que ce genre de démonstration choque les gens sur l'instant... Et puis ils rentrent chez eux et continuent comme si de rien était. Nous déjà en train de disparaître, victimes de notre propre évolution, et personne ne s'en rend compte... ^^