-Tu n’étais pas née, petite
quand le 10 octobre 1963 mourait Edith Piaf, grande vedette de la chanson. Les
français grand admirateurs, la
pleuraient, certains hystériques hurlaient leur
peine. Les media, surtout télévisés, plus modestes qu’aujourd’hui
passaient en boucle sa vie, son histoire, ses chansons. Le lendemain, le 11
octobre 1963 décédait Jean Cocteau, flamboyant poète, artiste multi facettes. Son influence s’exerçait dans
tous les domaines de la vie culturelle de son époque. Certes il y a eu un
hommage mais qui s’est rapidement effacé devant celui omniprésent que l’on
continuait à rendre à Edith Piaf …
Dans la déferlante de pleurs et
d’hommages dédiés à Johnny Halliday disparu le 6 octobre 2017, qui parle encore
du délicieux Jean d’Ormesson, laissant une œuvre considérable et décédé la
veille ?
-Je vous comprends mais sans
doute que les vedettes de la chanson sont plus connues du grand nombre et que
leur voix remue, plus que toute autre communication, quelque chose de très profond
en nous ?
-Crois moi je ne suis pas
insensible, mais je n’arrive pas à m’expliquer ce déluge de larmes, ce
désespoir des fans : « C’est comme si j’avais perdu quelqu’un
de ma famille »!
_ Certes il y existe certaines
personnes célèbres dont on ne peut s’imaginer la disparition.
- Qu’il soit connu ou inconnu la
mort d’un individu reste un drame effrayant auquel personne ne peut s’habituer.
Ceux dont je fais mention ici ont eu des vies riches et célèbres, sont allés au
bout de leurs désirs de leur talent, parfois de leurs folies. Qu’ils suscitent
de l’admiration c’est indéniable mais leur mort n’en est pas plus
extraordinaire que celle du commun.
Ils ont comme nous tous ferons un jour, cessé d’occuper
un espace.
J’aime mieux citer Jean D’Ormesson :
Il affirmait :"Nous avons de la chance de mourir.
La mort fait partie de la vie". Il ajoutait: "L'horreur, c'est
l'immortalité »
Lors de son discours d'entrée à l'Académie Française, en 1974,
Jean d'Ormesson déclarait, en hommage à l'écrivain Jules Romains: "Car il
y a quelque chose de plus fort que la mort: c'est la présence des absents dans
la mémoire des vivants et la transmission, à ceux qui ne sont pas encore, du
nom, de la gloire, de la puissance et de l'allégresse de ceux qui ne sont plus,
mais qui vivent à jamais dans l'esprit et dans le cœur de ceux qui se
souviennent »
Moi j'en peux plus des médias. J'écoute la radio, je regarde la télévision, je lis la presse: Johnny, johnny .....Partout et à longueur de journée. Je n'ai rien contre lui, mais quand même !!Tout cel me paraît un peu démesuré !
RépondreSupprimermerci manouche dans ta conversation - 33 avec cora de nous peindre l'actualité en la faisait lien avec Piaf et Cocteau.
RépondreSupprimerfort juste tout ton écrit et ta citation Ormeson dans son discours à l'Académie française Merci à toi pour nous Je t'embrasse .
Conversar entre todos,es la mejor forma de llegar a un acuerdo
RépondreSupprimerJohnny était une bête de scène au même titre qu'Elvis, ça ne fait pas de lui un héros national.
RépondreSupprimerTant Édith Piaf que Jean Cocteau, c'était un tout autre niveau qu'Halliday et d'Ormesson !
Manipulation de foule ? cette fois c'était avec
RépondreSupprimerl'amour pour une idole ( au lieu d'un dictateur
ou quelque chose de dangereux). Le symbole pour Johnny?
une moto. Pour Jean d'Ormesson... un crayon de papier.
Les deux me plaisent.
Oui ... "la présence des absents dans la mémoire des vivants". Pour mois, Edit Piaf na pas mourut.
RépondreSupprimerBisous